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ACTU MERCATO

Moi, c’est Zlatan, et je joue au PSG

Eric Maggiori
Moi, c’est Zlatan, et je joue au PSG

C’est (enfin) officiel : Zlatan Ibrahimović portera l’an prochain le maillot du Paris Saint-Germain. Troisième recrue, et non des moindres, pour le club de la capitale, après Lavezzi et Thiago Silva. La folie.

« La Joconde est une œuvre d’art. Les œuvres d’art, il y a ceux qui peuvent les admirer, et ceux qui peuvent se les payer. En achetant Zlatan, le PSG réaliserait un rêve en s’offrant une œuvre. » La citation est signé Mino Raiola, agent de Zlatan Ibrahimović, il y a quelques jours. Aujourd’hui, elle sonne d’autant plus vraie pour les supporters du Paris Saint-Germain. Difficile à réaliser, mais pourtant véridique : Ibra, l’un des meilleurs joueurs du monde, évoluera désormais au Parc des Princes, avec le maillot du PSG. Après Lavezzi et Thiago Silva, c’est un troisième tour de force réalisé par Leonardo et les millions illimitées des Qataris. Zlatan, quoi ! Le vrai. Pas une pâle copie qui nous viendrait de Bosnie. Celui qui porte à merveille la queue de cheval et qui vient de remporter pour la deuxième fois le titre de meilleur buteur de Serie A, un championnat où il est pourtant compliqué de dépasser la barre des 25 buts. Le Suédois rejoint ainsi son ancien coéquipier Thiago Silva. Un peu comme si les deux étaient liés. Il y a quelques semaines, lorsqu’un départ du Brésilien avait été évoqué du côté de Milanello, Zlatan avait mis les points sur les « i » : « Il faut comprendre où est le projet de ce Milan AC. » L’interprétation était rapide à faire. Comprendre : « Les mecs, si vous laissez partir Thiago, je me tire aussi. » Leonardo a flairé le coup et s’est dit que « pourquoi pas » . Bingo ! Contrat en or
Zlatan au PSG, donc. Ce n’est plus une rumeur, ni un bruit de couloir. C’est une réalité. À 30 ans, l’attaquant suédois va ainsi découvrir la Ligue 1. Oui, voilà une phrase que l’on n’aurait jamais pensé écrire. Après Malmö, l’Ajax, la Juventus, l’Inter, le Barça et le Milan AC, c’est donc le PSG. Si quelqu’un avait dit aux supporters de Reims, il y a deux ans, qu’ils verraient un jour Zlatan au stade Auguste Delaune, cela aurait bien fait marrer tout le monde. Pourtant, on y est, les amis. Ibrahimović a fini par céder à l’appel d’Ancelotti et des gros sous qataris. À Paris, le joueur va percevoir un salaire de 14 millions d’euros par an, soit deux de plus que ce qu’il gagnait à Milan. Inutile de préciser qu’il devient le joueur le mieux payé de la Ligue 1, mais aussi l’un des mieux payés au monde. Le Suédois a toutefois fait durer le suspense. On pensait que sa venue serait officialisée en même temps que celle de Thiago Silva. Du coup, lorsque le site du PSG, samedi soir, annonce que « Thiago Silva est un nouveau joueur du PSG » , c’est presque la stupeur. D’accord, mais Zlatan, il est où ? Zlatan, il est en vacances en Espagne, et il attend des nouvelles de son agent, le déjà cité Mino Raiola, qui s’efforce de négocier un contrat en or. Et pas en or plaqué. Signe qui ne trompe pas : sur le site du Milan AC, il n’est déjà plus possible de se faire floquer son maillot aux noms de Thiago Silva et de Ibrahimović. Une nouvelle rassurante pour les supporters du PSG, qui comprennent qu’il ne s’agit plus que d’une question de jours. Pourtant, la peur d’un nouvel épisode Beckham (ou Pato, au choix) demeure. Les deux derniers nœuds à résoudre sont le salaire qu’il percevra à Paris, et l’intérêt qu’il aura de venir jouer en Ligue 1. Car, comme nous l’a affirmé Jonathan Zebina, « le niveau de la Ligue 1 est inférieur à celui de la Serie A, et Zlatan pourrait donc s’y ennuyer » . Un risque que le joueur est toutefois prêt à prendre. Après avoir trouvé une entente sur le montant de sa future rémunération, Ibra accepte le défi PSG. Après tout, aux côtés de Pastore, Lavezzi et Ménez, il y a peut-être moyen de s’amuser. Ibra-dépendance

L’arrivée de Zlatan dans le championnat de France est évidemment un énorme coup médiatique, aussi bien pour le PSG que pour la Ligue 1. Là où l’on nous vendait une belle frappe lointaine d’Alain Traoré l’an dernier, on pourra désormais nous séduire avec une aile de pigeon de Zlatan. La classe. Pour le PSG, qui vise la victoire en championnat et un beau parcours en Ligue des champions, c’est également un sacré pas en avant. Certes, il y aura toujours des rabat-joie pour dire que « Zlatan ne vaut rien en Ligue des champions » . Effectivement, il n’a jamais soulevé la coupe aux grandes oreilles et a eu la malchance de se retrouver à deux reprises dans une équipe qui allait la remporter un an après son départ. En contrepartie, monsieur Ibrahimović a remporté neuf des huit derniers championnats auxquels il a participé (un aux Pays-Bas, six en Italie, un en Espagne). Et la seule fois où il ne l’a pas gagné, il est arrivé deuxième et a gagné le classement des buteurs pour se consoler. Excusez du peu. Ceux qui le suivent depuis ses débuts à l’Ajax savent que ce joueur peut changer le cours d’un match à lui seul. Et il n’y a qu’à regarder son dernier match officiel pour s’en convaincre. C’était contre la France lors de l’Euro. Le capitaine scandinave avait dicté sa loi face aux Bleus, inscrivant, juste comme ça en passant, le plus beau but de la compétition. Cette saison, les médias italiens ont souvent reproché au Milan AC d’être « Ibra-dépendants » , ou que la lutte pour le Scudetto se résumait à un duel « Juventus contre Zlatan AC » . C’était déjà la même chose à l’Inter, où l’équipe a souvent été dépendante de ses exploits. À croire que cela n’a pas beaucoup pénalisé la formation nerazzurra, championne d’Italie trois fois de suite avec Zlatan aux platines. Alors, voilà. La folie est désormais là, sous nos yeux. Ibrahimović portera dans quelques jours le maillot du PSG. Ce même PSG sauvé de la Ligue 2 il y a quatre ans par Amara Diané. Enfin, non. En fait, ce n’est plus vraiment le même PSG. C’est désormais le PSG de Zlatan.

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Eric Maggiori

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