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Messi la marche de l’Empereur

Par Alexandre Pedro et Thomas Pitrel
Messi la marche de l’Empereur

L'Argentine lui en demandait beaucoup, lui n'avait pas grand-chose à offrir. Lionel Messi n'a jamais pesé dans une finale où il a beaucoup marché. L'Allemagne, elle, a trouvé son nouveau Super Mario.

Allemagne

Manuel Neuer (7) : On connaissait le Neuer gardien, le Neuer libéro, on a découvert le Neuer télépathe. Un homme qui arrive à guider par la pensée les ballons à côté de ses cages et à faire lever le drapeau de l’arbitre assistant quand il est battu. Il manque son Harald Schumacher sur Higuaín. Personne n’est parfait.

Benedikt Höwedes (6) : Béné c’est la bonne copine, celle qu’on choisit toujours en dernier, celle qui fait le nombre, celle qui essaye de toujours se rendre utile, celle avec qui on a même failli conclure, à un poteau près.

Mats Hummels (7) : Il est beau, il est riche, il est intelligent et sa copine est canon. Mats Hummels est allemand, champion du monde et sa vie est plus belle que la tienne.

Jérôme Boateng (8) : The Rock. Un homme d’action et de marquage, un homme qui ne perd pas un duel et laisse Hummels faire son beau. Le défenseur vrai.

Philipp Lahm (7) : Lahm au milieu, Lahm à droite, Lahm partout, Lahm sans âge. Lahm sensible ne pas s’abstenir.

Sami Khedira (5) : Auteur d’un échauffement parfait jusqu’à sa blessure.

Christoph Kramer (4) : « Par où t’es rentré, on t’a pas vu sortir. » Remplacé par André Schürrle (7) parce que le Super Sub n’est pas qu’un nom de sandwich.

Bastian Schweinsteiger (6) : Il était déjà là quand l’Allemagne était incapable de battre la Lettonie à l’Euro. Dix ans plus tard, Bastian a toujours une vilaine peau, mais il a aussi une balafre au visage et une étoile en plus sur le maillot. Atelier couture pour lui.

Toni Kroos (5) : Décidément l’un des joueurs de cette Coupe du monde, Kroos a signé une superbe ouverture en profondeur pour Gonzalo Higuaín. Et sinon depuis quand les Allemands frappent du plat du pied à 20 mètres ?

Mesut Özil (6) : Mesut, c’est le guitariste trop conscient de son talent qui a décidé de jouer dos au public et tout en arpèges. Beau, chiant et un peu frustrant.

Thomas Müller (6) : « Je suis un provocateur / Un agitateur / Un animal / My name is Thomas Müller » et je suis champion du monde avec les chaussettes baissées.

Miroslav Klose (4) : Il a touché encore moins de ballons que Fred en première mi-temps, oui mais lui n’avait pas les coups d’envoi pour gonfler ses stats. Plus actif après la pause, il repart sans salto, mais avec une ovation du Maracanã.

Mario Götze (10) : En allemand, Iniesta se dit désormais Götze.

Per Mertesacker (6) : Entré à la dernière minute du match, il a joué sa plus belle action dans les gradins, en dépassant d’une tête une Angela Merkel pourtant montée sur une estrade. Gentil géant.

Argentine

Sergio Romero (6) : L’Argentine n’est pas championne du monde et ce n’est même pas la faute de son gardien. Fabien Barthez peut souffler, il n’y aura pas d’autre gardien monégasque champion du monde pour l’instant.

Pablo Zabaleta (4) : Une calvitie à courir pour la Gewiss-Balaln et le moteur qui va avec, Pablo a quand même un peu de mal à savoir où se mettre sur le terrain. Devrait demander une oreillette reliée à son directeur sportif.
Martín Demichelis (5) : Martin à la plage, Martin dur sur l’homme, Martin pas champion du monde.

Ezequiel Garay (6) : Cramé contre Kramer. Carlos Monzón alignait ses adversaires avec son direct du gauche, Garay opte, lui, pour le coup d’épaule. Kramer compté dix se souviendra peut-être lundi qu’il a disputé une finale de Coupe du monde.

Marco Rojo (6) : Pour un mec qui a sans doute passé la nuit dernière dans une camionnette à Copacabana, il a plutôt bien tenu son couloir gauche.

Javier Mascherano (7) : La tête, le cœur, les tripes et les couilles de cette Albiceleste. Le patron c’est bibi, et dans un match un peu rude, bibi ne pouvait pas passer à côté de son cinquième carton jaune en Coupe du monde.

Lucas Biglia (6) : « My name is Lucas, je fais des fautes à 40 mètres, je donne le ballon juste devant moi et je ferme ma gueule. My name is Lucas et je suis milieu déf’. »

Enzo Pérez (5) : Il y avait 100 000 Argentins à Rio. Il y avait même Enzo Pérez, paraît-il. Remplacé par notre Gago sûr (5), qui a repris le rôle de fantôme de son prédécesseur à la perfection pour la prolongation.

Ezequiel Lavezzi (7) : Comme Frédéric Thiriez n’a pas vu venir, el Pocho a rangé les blagues et coussins péteurs aux vestiaires et mis le turbo en route. Pour une fois, il a même levé la tête. Remplacé par Sergio Agüero (6), plus guerrier qu’inspiré. C’est con, on aurait bien aimé connaître l’avis de Pierre Ménès si Lavezzi avait eu le temps d’être le meilleur joueur de la finale.

Lionel Messi (3,5) : Le Ballon d’or de la Coupe du monde a tellement marché pendant cette finale qu’il pourrait bientôt s’attaquer au GR20. Messi pouvait entrer dans l’histoire, il rentre finalement chez lui. Sûrement à pied, donc.

Gonzalo Higuaín (5) : Sans être foncièrement mauvais, Gonzalo nous a sorti un remake de la finale de Guivarc’h en 98. Heureusement pour lui, les piscines se vendent mieux dans les pays chauds. Remplacé par Palacio (5) qui a fait lever tout le campement de Notre-Dame-des-Landes sur son occasion ratée en prolongation. Il pourra toujours se consoler avec son chien et une bière tiède.

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

Par Alexandre Pedro et Thomas Pitrel

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