Pourtant, il ne va pourtant pas falloir tarder. Comme l'illustre très bien celui qui est aussi le conseiller de Kanouté, « les meilleures affaires, c'est au début que ça se fait. Quand on a un gâteau, il vaut mieux le commencer. Parce que les autres ne se privent pas pour se servir et qu'à la fin, il reste les miettes » . Tous les « experts » guettent donc ce que l'on pourrait appeler les dossiers clés, les éléments déclencheurs : Alou Diarra, Gameiro, Gervinho... Des éléments à forte valeur marchande qui vont permettre à leur club de réinvestir derrière. La situation de certaines équipes est aussi dans toutes les alertes Google. Paris et sa nouvelle richesse, bien évidemment, mais aussi Monaco, qui va devoir se séparer d'un beau portefeuille de joueurs pour survivre. « Même si les dirigeants annoncent qu'ils peuvent assumer, ils doivent se séparer de leurs gros salaires. Ils ne vont pas pouvoir jouer la montre longtemps » prophétise Mongai, qui est par contre convaincu que lorsque l'OM annonce ne pas avoir de moyens, ce n'est pas une stratégie pour payer moins cher. C'est qu'en France, le Pays de la DNCG, on serait plutôt prudent. Et on attend la fin de l'été avec la peur de voir un cador européen débouler avec un gros chèque pour un élément-clé. Parce que dans ce cas précis, aucun club ne peut résister. Aucun. A ce titre, le comportement de Lille est tout bonnement exemplaire. Cabaye a un bon de sortie ? Autant régler sa situation le plus rapidement possible, hop direction Newcastle, et dénicher son successeur (Pedretti) dans la foulée. Agir plutôt que subir.
Ce n'est donc pas sexy, mais la seule chance d'avoir un peu d'activité lors du mois de juin vient de là. Pour le reste, nombreux sont les clubs à avoir changé d'entraîneur. Les nouveaux venus vont donc attendre sagement de reprendre l'entraînement pour procéder à une revue d'effectif et voir leurs réels besoins. Mongai note tout de même que « ces techniciens vont chercher à amener avec eux un ou deux éléments pour sécuriser le vestiaire » . Il va donc y avoir du mouvement. Les agents sportifs, eux, sont dans les starting-blocks. « A cette période de l'année, on a déjà fait le tour de tous les clubs, pour savoir leurs besoins. La presse n'influence donc pas vraiment dans les négos. On sait ce que veulent les clubs, que cela soit rendu publique ou que de fausses pistes soient créées, cela ne nous influence en rien. On peut déchiffrer l'intox sans mal » . Et tant pis pour les chiffres de vente des certains dans les kiosques...
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