Sous la bannière "Bulat dégage", les mécontents estiment que le club a « perdu une grande partie de ses valeurs et de sa crédibilité. (...) Un stade vide témoignera de notre contestation et de notre appel à plus de calme et de sérénité » .
En parallèle, les supporters manifesteront leur attachement au club avant le match sur l'esplanade du stade de la Maladière: « Chacun est invité à créer ses propres calicots et banderoles pour exprimer sa colère » . Ce boycott rejoint la position de deux groupes, les Tigers 95 et les Fanati'X 03, qui ont annoncé ne plus vouloir mettre les pieds dans l'enceinte de Xamax jusqu'à Noël.
Une réponse à Chagaev qui menaçait de faire jouer l'équipe ailleurs qu'à Neuchâtel. Un moyen de mettre la pression sur la ville qui réclamait encore jeudi un arriéré de loyer que le mécène tchétchène n'avait pas réglé. Le boycott pourrait avoir un écho sur le terrain puisque, selon le Matin, les recrues espagnols de Xamax (David Navarro, Victor Sanchez et Javier Arizmendi) n'ont pas reçu leur salaire en intégralité et envisageraient de faire grève.
Des airs de révolution que Chagaev devrait mater autrement qu'avec de la brioche.
AlF
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ? Proposez une correction à nos secrétaires de rédaction.