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Mazzarri l’antipathique
Walter Mazzarri a une grande gueule. Et il en est fier. En Italie, il demeure l’un des rares entraîneurs à balancer lorsqu’il faut balancer, et à éviter les dialogues aseptisés.
Et c’est peut-être ça qui fait sa force, et qui lui a permis, dans sa carrière, de « dompter » les forts caractères, de Cassano à Lavezzi, en passant par Lucarelli. « C’est peu habituel d’entendre quelqu’un dire ce qu’il pense. Il y a beaucoup de gens trop linéaires, c’est de l’hypocrisie. Mais bon, au fond, ceux qui sont sympathiques, personne ne les craint. Je suis incapable de faire semblant. Je suis sympathique avec ceux qui le sont » a-t-il affirmé sur le plateau du Chiambretti Night, sur Canale 5.
L’an dernier, Mazzarri s’était ouvertement pris le bec avec Jose Mourinho, n’hésitant pas à dire ses quatre vérités (par presse interposée) au coach portugais. « Lorsqu’il a fallu discuter de la prestation de l’Inter à Naples, il n’a jamais voulu admettre que le Napoli avait mieux joué que l’Inter. Il dit que je n’ai jamais rien gagné? Il faut prendre en compte la valeur des équipes que nous avons entrainées et faire le calcul selon les investissements faits par les clubs » a-t-il déclaré.
Il faudrait penser à organiser une bouffe avec Preciado.
EM