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Mathieu, le roux tourne

Par Antoine Donnarieix
Mathieu, le roux tourne

À bientôt 34 ans, Jérémy Mathieu vient de se trouver une seconde jeunesse au Sporting Portugal. Sans savoir combien de temps elle va durer, l’international français ne se prend pas la tête et profite. C’est à présent l’heure de retrouver son ancien club, le FC Barcelone.

Au moment où Francesco Totti et Andreï Shevchenko ont tiré le nom du Sporting Club du Portugal pour le placer dans le groupe D, à savoir celui du FC Barcelone, Jérémy Mathieu a certainement dû avoir un sourire en coin. La vie devrait ainsi lui offrir une nouvelle chance de venir fouler la pelouse du Camp Nou. Un joli pied de nez, quand on sait que, de son passage de trois ans au Barça, le défenseur n’a pas gardé d’amis. « C’était incroyable pour moi de partager le vestiaire avec de tels joueurs, mais au sein d’un club, je préfère parler de collègues, plutôt que d’amis, explique-t-il dans une interview donnée à Marca. Être un ami, cela possède une signification forte. » Tellement forte qu’à la fin de son contrat au Barça cet été, Jérémy Mathieu se fait larguer par le club, son président et son secrétaire général en tête de liste. « J’ai beaucoup de respect pour les supporters et mes anciens coéquipiers, explique Mathieu avant de lancer son pavé dans la mare. Mais si je devais célébrer un but contre le Barça, ce serait avant tout à l’encontre de Josep Bartomeu et Robert Fernández, qui m’ont très mal traité. » Ambiance.

L’appât marseillais

Il faut être franc : la saison 2016-2017 du FC Barcelone n’était pas de bonne facture. Malgré sa présence constante dans le rétroviseur du Real Madrid en Liga, son exploit face au PSG en C1 et sa victoire en Coupe du Roi, les résultats n’étaient pas à la hauteur des attentes catalanes. La faute à qui ? À l’équipe avant tout. Même si Mathieu paraissait à court de forme sur le terrain, c’est bien le groupe tout entier qui a explosé contre une Juve ordonnée et létale en quarts de C1. Pris dans la tourmente et régulièrement pointé du doigt pour ses lacunes défensives, Mathieu était perçu à tort comme le « problème de l’équipe » . En revanche, le Français ne pourra pas renier que sa dernière saison au Barça était la moins satisfaisante des trois sur le plan personnel. Et que du coup, de fil en aiguille, une éventuelle prolongation de contrat paraissait improbable.

À la recherche d’un club pour la saison suivante, Mathieu n’avait plus trop la cote au moment de choisir sa future écurie. Pourtant, l’OM manifeste son intérêt pour le joueur. « J’ai reçu un appel de Rudi Garcia où il m’expliquait qu’il me voulait, confiait Mathieu à SFR Sports. Ça ne s’est pas fait, il n’y a pas eu d’offre concrète, c’est comme ça. C’est dommage, parce que j’étais supporter de Marseille depuis petit… J’aurais bien voulu porter le maillot de l’OM. » Sans avoir plus d’explications de la part du club phocéen, Mathieu observe les contrats posés sur la table et prend une décision définitive début juillet. Il s’engage pour deux saisons chez les Leões avec, en prime, une folle clause libératoire fixée à 60 millions d’euros.

La bonne pêche lisboète

Si la somme est avant tout dissuasive, elle rappelle tout de même que Mathieu possède un CV aguicheur : international tricolore à cinq reprises, le rouquin rate l’Euro français pour une blessure durant les matchs préparatoires. Auréolé d’une Ligue des champions en 2015, Mathieu était, bien avant sa dernière saison compliquée, un élément important, voire décisif dans le dispositif de Luis Enrique. Buteur lors d’un Clásico remporté face au Real au Camp Nou (2-1) ou unique buteur à Vigo dans un match clé pour l’attribution du titre (1-0), Mathieu laisse en réalité une copie bien plus propre que sale chez les Culés.

Dès lors, le voir inscrire son premier but sur coup franc pour le Sporting rappelle aussi son premier but sur coup franc avec le Barça contre Elche. Comme une seconde jeunesse. « Avec tout le respect que j’ai pour Barcelone, je me sens plus à l’aise à Lisbonne, concède Mathieu. Ici, je me sens un peu comme à Valence : c’est un club très familial, je m’y sens bien depuis le premier jour. » Logique : quand on naît Lionceau, on devient Lion.

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