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Marco Simone, Lausanne, la France et les sceptiques
Parti de Lausanne au printemps dernier – après la relégation de l’équipe en D2 -, Marco Simone a repris les manettes de la formation en octobre. À la mi-championnat, le club vogue à présent en milieu de tableau et reste sur une victoire 4-2 face au FC Biel-Bienne.
« Ici, ça reste de la formation pour moi. Quand on commence une carrière d’entraîneur, où trouver un meilleur endroit pour faire ses preuves ? » , s’interroge l’Italien dans une interview accordée au site de la FIFA.
Marco Simone aimerait venir entraîner en #L1 : http://t.co/5Ck4i0FJyr pic.twitter.com/gDgi2KT63r
— FIFA.com en Français (@fifacom_fr) 13 Février 2015
Si l’ancien coach de Monaco espère à terme revenir en France, il apprécie l’expérience suisse : « Lausanne, pourquoi ne pas y rester longtemps, mais la France, c’est un pays et un championnat que j’aime, ça reste un objectif important pour moi. Mais on sait qu’en France, quand on choisit un entraîneur, il y a des paramètres déjà fixés. »
« On voit souvent les mêmes entraîneurs et beaucoup la génération 98, dans tous les domaines, entraîneurs ou consultants télé. Je pourrais dire pareil pour l’Italie, je vois souvent des entraîneurs qui font des saisons catastrophiques, mais ils retrouvent toujours une équipe, dénonce l’homme au tatouage de Batman. Aujourd’hui, je suis sûr qu’il y a beaucoup de gens sceptiques face à moi pour plein de raisons. Déjà, j’ai une certaine image comme joueur. Après Monaco, j’ai entendu des présidents surpris de voir que j’aurais pu accepter des clubs mineurs, comme Châteauroux, Le Havre, car ils sont focalisés sur une certaine image. Mais c’est le métier »
Ça tombe bien pour Marco, y a une place à prendre chez les Berrichons, avant-dernier de L2.
FL