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Makelele et Sagnol ok, mais les autres du Mondial 2006, que deviennent-ils ?

Par Raphael Gaftarnik
Makelele et Sagnol ok, mais les autres du Mondial 2006, que deviennent-ils ?

Willy Sagnol, Claude Makelele. Depuis la fin de l'exercice 2013/2014, la Ligue 1 lorgne sur les anciens de la campagne mondiale de 2006 pour s'installer sur ses bancs. De retour à la lumière, ces finalistes malheureux devraient ainsi retrouver la lumière. Mais qu'en est-il des 21 autres ?

Fabien Barthez : Une histoire de gants. Après l’arrêt de sa carrière dans le capharnaüm nantais, Fabulous Fab s’est tourné vers son autre passion : l’automobile. Engagé dans le championnat de France GT, le divin chauve balade désormais son crâne luisant sur les circuits de Navarre. Lors de ses rares arrêts au stand, il trouve également le temps de remplir ses fonctions de directeur général de Luzenac, futur pensionnaire de Ligue 2. Tout sauf une connerie.

Mickaël Landreau : Une dernière pige à Bastia, son club de cœur, une annonce de retraite lors de la cérémonie UNFP et un dernier pélerinage au Brésil avec le rôle de pacificateur. La carrière de Micka prend fin, mais une question subsiste dans les têtes de nombreux incultes : pourquoi diable Raymond Domenech ne l’a pas fait entrer lors des tirs au but face à l’Italie ?

Greg Coupet : Le PSG lui avait offert le poste d’entraîneur des gardiens. Greg a préféré les médias. CFoot, le 10Sport, beIN Sports, RMC : oui, les choix de reconversion de l’ancien portier lyonnais sont aussi discutables que sa mâchoire est carnassière.

Jean-Alain Boumsong : Jean-Alain avait de la suite dans les idées. Avant même la fin de son contrat avec le Pana en 2013, le défenseur monte sa salle de foot à 5 en même temps qu’il rejoint beIN Sports pour y commenter l’Euro 2012. Depuis, la Boum’, délesté de son contrat avec le club grec, s’est installé sur les antennes avec son binôme, Xavier Domergue. Dont on ne dira jamais assez qu’il a pompé la voix de Grégoire Margotton.

Éric Abidal : Depuis 2006, Abi a connu les galères. Au sommet de sa carrière avec le FC Barcelone, le latéral est touché au foie par un cancer. Une greffe et des rechutes plus tard, Riton n’en a pourtant pas fini avec le ballon rond. Les dirigeants russes de Monaco font appel à ses services pour composer une charnière old school avec Ricardo Carvalho. Solide pendant quelques mois, en souffrance à mesure que les matchs s’enchaînent, la paire décline et prive Abidal d’un dernier Mondial cet été. Actuellement en négociations avec l’ASM, le joueur n’est pas encore fixé sur son futur.

William Gallas : Bouté hors de l’EDF par la paire Rami-Mexès, une humiliation suprême, Gallas roule sa bosse en Angleterre quelque part entre Chelsea, Arsenal et Tottenham. En 2013, Willy se sauve. Direction le Perth Glory FC, avec lequel il n’a disputé que 13 matchs pour le moment. Pas grave, il paraît que le soleil est bon pour la peau.

Mikaël Silvestre : Manchester United ne veut plus de lui ? Arsenal l’accueille pour peanuts. Les Gunners ne sont pas satisfaits ? Le Werder Brême le récupère sans débourser le moindre euro. Mikaël n’est pas au niveau en Bundesliga ? Les Timbers de Portland lui font passer un essai concluant. 8 matchs et 633 minutes plus tard, Silvestre résilie déjà son contrat à l’amiable. Depuis, Mika envisage de rester dans l’Oregon avec sa famille. Une occasion de se rapprocher de Saint-Barth, petit îlot sur lequel Mika vient d’ouvrir une boutique dédiée à sa marque de rhum, le bien nommé Rhum Saint-Barth.

Lilian Thuram : Ah Lilian… En bout de course en 2006, Tutu avait déjà posé les bases de sa reconversion. Lunettes sur le nez et drapé de son statut de héros croate, le défenseur s’est peu à peu mué en Malcolm X français. Un avis sur tout, quelques discours enflammés sur le racisme et des textos de Karine Lemarchand dévoilés en prime time sur Canal. Tout ça pour finir dans la BD.

Gaël Givet : En galère à Monaco, Gaël rejoint l’OM dès 2007 et amorce sa descente vers les limbes. Sa barbe mal détourée et sa coupe crasse trouvent finalement un peu de répit à Blackburn, malgré une descente en Championship en 2012. Désireux de retrouver ses terres, il s’est engagé avec Arles-Avignon cette année et a affronté la Ligue 2 du haut de son talent défensif informe. Sans doute son dernier tour dans l’arêne.

Pascal Chimbonda : Une étoile filante. Objet des facéties du prophète Domenech, Pascal Chimbonda embarque pour l’Allemagne pour y poser ses dreadlocks sur la banquette. Enrôlé par Tottenham, il va pourtant payer le prix de son goût trop prononcé pour la fête et le bling-bling. Avide de cash chez les Spurs, il se fera également remarquer à Sunderland en se murgeant pour l’anniversaire d’Obafémi Martins. Depuis, Chibomda a été aperçu du côté de Carlisle. De « Oh Chimbonda » à « Pascaloutai »

Patrick Vieira : Patrick transpire toujours autant du torse. Mais Patrick le fait désormais en costard. Ambassadeur de Manchester City et coach des U19, la paire de compas la plus célèbre de France traîne également sa sueur en Afrique, continent sur lequel il représente l’UNICEF.

Florent Malouda : Après un bon Mondial, Flo quitte le Rhône pour rejoindre Chelsea. Des années durant, le couloir gauche de Stamford Bridge lui sera réservé avant quelques petites brouilles conduisant à son exil turc, à Trabzonspor. Pas rassasié, Malouda affirmait encore il y a un mois vouloir retrouver le plus haut niveau. Peut-être à la Berrichonne de Châteauroux dont il est devenu dirigeant.

Vikash Dhorasoo : « J’ai plein d’argent, mais je ne sais pas quoi faire. » Samedi dernier, Vikash s’épanchait dans On n’est pas couché sur les problématiques liées à la reconversion des footballeurs. Entre sa carrière de cinéaste amateur, son collectif Tatane, un peu de poker et quelques participations dans nos colonnes, Vikash trouve pourtant encore le temps de se plaindre. La peur du banc de touche sans doute.

Sidney Govou : Entre deux soirées entre amis, Sydney a trouvé le temps de rejoindre le Pana, puis Évian Thonon Gaillard en 2013. Mais peu utilisé, l’ailier a préféré rejoindre Ludo Giuly à Chasselay cette année. Et si l’on attend toujours qu’il réponde à sa Neknomination, Sidney n’hésite pas à participer à quelques matchs de charité en compagnie de Jenifer, Matt Pokora ou Pascal Obispo lorsqu’il ne célèbre pas goulument son union maritale. Une autre idée du bonheur.

Zinédine Zidane : Zizou n’avait plus autant fait les gros titres qu’en cette fin de saison. Posté sur le banc du Real en qualité de second de Carlo Ancelotti, ZZ en a profité pour passer ses diplômes d’entraîneur avant d’exciter la presse avec une éventuelle arrivée à Bordeaux. Un coup d’épée dans le scapulaire, donc.

Alou Diarra : Que serait-il advenu de cette finale si Patrick n’avait pas cédé sa place à Alou ? Nul ne le sait, mais la fin de carrière du milieu de 32 ans donne des pistes. Après sa faste période bordelaise, le natif de Villepinte a peu convaincu à l’OM avant de rejoindre West Ham, puis d’être prêté à Rennes l’espace d’une demi-saison. De retour chez les Hammers, Alou galère encore, préférant gérer ses complexes de 5 plutôt que de briller sur les pelouses.

Franck Ribéry : Des buts, des passes, du Bayern : Ribéry continue son petit bonhomme de chemin depuis sa course folle contre l’Espagne. Le tout en étant éclaboussé par l’affaire Zahia, en ratant le Ballon d’or d’une balafre et en continuant de faire marrer la populace à coups de blagues légendaires. Pour sa reconversion donc, le cinéma s’impose. Francky goes to Hollywood.

Sylvain Wiltord : Après 2007, Sylvain en a eu marre du foot. Du coup, c’est par intermittence qu’il a joué pour Rennes, l’OM, Metz ou encore Nantes. Pour Eurosport, il distille sa bonne parole, joue le rôle de consultant et pour Kerry James, se permet une apparition dans un clip du rappeur (le fameux 94, c’est le Barça !). Surtout, il semblerait qu’il satisfasse avec brio à sa réputation de joyeux oiseau de nuit. Une activité qui mérite bien un massage.

Thierry Henry : Précurseur dans le domaine de l’expatriation américaine, Titi évolue depuis maintenant quelques années sous le maillot des New York Red Bulls. Quelques enroulés, un bref retour à Arsenal pour aider Tonton Arsène et surtout, des projets de rachat de franchise avec David Beckham dans les tuyaux : Henry a toujours la classe de son pied droit.

Louis Saha : Souvent blessé, souvent remplaçant, Louis Saha n’a jamais trouvé sa place dans un club à sa mesure. Après son départ d’Everton en 2012, il galère chez les Spurs de Tottenham avant de rejoindre Klose à la Lazio. Des échecs qui ne l’empêchent pas de donner son avis sur tout ce qui a trait à Manchester United dans les différentes gazettes d’outre-Manche et quelques fois sur Twitter.

David Trezeguet : David, ce sont avant tout des larmes et une barre. Des yeux tristes et une transversale capricieuse. Depuis ce soir de 2006, Trezegoal a contenté la Juve avant de s’enfuir, lassé des critiques s’abattant sur lui et son utilité en Bleu. En Argentine, le héros malheureux s’éclate et envoie quelques mines dont nous nous faisons souvent l’écho. Et ne t’en fais pas, David : on ne retient que ta volée de l’an 2000, la plus belle.

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