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- 2e journée
Lorient renverse le champion!
Valait mieux jouer à la maison ce samedi soir. Après la victoire de Lyon sur Troyes (4-1), Toulouse, Bastia, Brest et Lorient se sont imposés chez eux. Mention spéciale aux Merlus, menés au score à la pause, qui ont su retourner la vapeur face à Montpellier en toute fin de match (2-1).
Valenciennes – Nice : 0-0Tous les week-ends, la Ligue 1 a droit à son match moisi. La semaine dernière, c’était Nancy-Brest. Cette fois, c’est Valenciennes-Nice qui s’est conclu sur un pauvre 0-0. La première période a été d’une rare faiblesse. La seconde a été un peu plus enlevée. Un peu, on a dit hein. Après avoir égalé contre Troyes leur nombre de victoire (sans s) à l’extérieur la saison dernière, les Valenciennois voulaient confirmer chez eux et ont donc logiquement pris le match en main au retour des vestiaires. Pas très inspirés, les hommes de Daniel Sanchez sont en plus tombés sur un grand Joris Delle qui a réalisé des parades de grande classe face à Camara, Ducourtioux, Samassa et Pujol. De leur côté, les Niçois se sont créé une seule occasion par l’intermédiaire de Guié-Guié juste avant la mi-temps. La touche Puel, sans doute.
Lorient – Montpellier : 2-1La saison dernière, Lorient n’avait pas réussi à enchaîner après son coup au Parc. Cette fois, ils l’ont fait. Pourtant, Christian Gourcuff a dû faire face à une pénurie de défenseurs : Ecuele Manga (merci Ibrahimovic) et Lautoa blessés, Bourillon suspendu. Résultat, Romao a été contraint de descendre d’un cran. Les Merlus ont d’abord manqué de réussite, lorsque Jeunechamp a trouvé le poteau de son propre gardien, avant d’être crucifiés par Herrera, pour son premier but en Ligue 1. Moins fringant qu’à Paris, Lorient a retrouvé du jus en fin de match sous l’impulsion de Giuly, entré dans le dernier quart d’heure. Les hommes de René Girard ont longtemps plié avant d’exploser sous les coups de boutoir de Bretons survoltés dans le temps additionnel. Traoré a d’abord offert une égalisation méritée à son équipe d’une frappe tendue avant qu’Aliadière ne fasse rugir le Moustoir sur un service parfait d’Autret.
Toulouse – Saint-Étienne : 2-1Si on nous avait demandé de parier sur ce Toulouse-ASSE, on aurait mis une petite pièce sur le « moins de 2,5 buts ». On se serait plantés. Pourtant, il y avait des motifs d’espoir. D’abord, le non-match total des Stéphanois qui, en dehors de l’entame de la seconde période, n’ont absolument rien montré, et ce, malgré un Hamouma très remuant. Ensuite, le petit coup de pouce de l’un des deux assistants de Fautrel qui a signalé Ben Yedder en position de hors-jeu alors que celui-ci avait été servi sur une touche. Ruffier lui aussi a fait ce qu’il a pu pour nous aider. Impuissant sur la frappe de Capoue en première période et sur celle à mi-hauteur de Ben Yedder à l’heure de jeu, le gardien des Verts a repoussé un pénalty de Capoue avant de remporter son duel face à Rivière. Mais dans le temps additionnel, Gradel a réduit le score sur péno. On méritait mieux.
Bastia – Reims : 2-1Bastia et Reims, deux clubs qui ont connu leur heure de gloire, dans les années 70 pour le premier, dans les années 50 pour le second. Deux finalistes européens qui se retrouvaient aujourd’hui à Furiani en tant que promus. Deux promus qui nous ont offert un match fou. Un but d’entrée pour Reims signé Fauvergue, une double occasion incroyable pour Bastia à la demi-heure de jeu avec une tête de Maoulida sur la barre et un retourné acrobatique de Modeste au ras du poteau, un carton rouge pour Weber et un pénalty transformé par Modeste à l’heure de jeu, une seconde expulsion pour Tacalfred et un but libérateur d’Ilan au bout du temps additionnel. La fête est totale pour Bastia, malgré le huis clos partiel et la Tribuna Petrignani totalement vide.
Brest – Evian : 1-0Samedi dernier, Brest avait vu Nancy s’imposer grâce à un but de Mollo dans le temps additionnel. Les hommes de Landry Chauvin ont semble-t-il bien retenu la leçon puisqu’ils ont fait subir le même sort à Evian, avec Baysse dans le rôle du bourreau et Tie Bi dans celui du bouffon. Avant cela, les Brestois s’étaient procuré plusieurs grosses occasions par l’intermédiaire de Benschop, Grougi, Dernis et Chafni. Après avoir réussi une bonne entame traduite par une frappe dangereuse de Khlifa, les joueurs de l’ETG se sont progressivement éteints, se reposant principalement sur les exploits de leur gardien Laquait. Mais cette fois, Thébaux ne s’est pas déchiré.
Lyon – Troyes : 4-1 (Résumé)
Lille – Nancy : 1-1 (Résumé)
Par Quentin Moynet