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Ligue 2 : à qui la montée ?

Par Axel Bougis
Ligue 2 : à qui la montée ?

Gazélec Ajaccio – PSG ? Laval – OM ? Pas des affiches de Coupe de France, mais peut-être de Ligue 1 l'année prochaine. Car après 23 journées de L2, une dizaine d'équipes se tirent la bourre pour la montée, et si Troyes s'est détaché, tout est possible derrière, surtout les surprises. Alors si vous avez préféré The Voice au multiplex du vendredi soir, voici une petite remise à niveau avant l'emballage final.


Ils y vont tout droit : Troyes (1er)

Deux ans après l’avoir quittée, Troyes est bien parti pour retrouver la Ligue 1. Un peu moins joueuse qu’avant, plus tueuse, l’équipe de Jean-Marc Furlan est de loin la meilleure de Ligue 2. Son plus mauvais classement cette saison ? Septième, au soir de la… 1re journée. Après une petite baisse de régime en octobre, l’ESTAC a repris sa progression et, avant sa défaite à Laval (2-1) et son nul contre le GFC Ajaccio le week-end dernier (1-1), restait sur une série de sept victoires consécutives… sans prendre le moindre but ! Avec huit points d’avance sur le quatrième, le matelas est confortable et la montée peut être envisagée sereinement. Déjà très costaud, l’effectif s’est même renforcé lors du mercato d’hiver avec la signature de l’ancien Lavallois Christian Bekamenga (18 buts la saison dernière). Le toujours excellent Benjamin Nivet (38 ans), qui vient de prolonger son contrat d’une année supplémentaire, aura sans doute droit à une nouvelle saison dans l’élite.


Ils sont très bien placés : Brest (2e), Dijon (3e)

Si le championnat s’arrêtait maintenant, Brest et Dijon seraient dans le bon wagon pour la L1. Et à la fin de la saison ? À coup sûr, ils n’en seront pas loin. Comme en 2010, l’année de la dernière montée, Brest a mis son destin entre les mains d’Alex Dupont et a eu bien raison. Sur la rade, « Sir Alex » est comme chez lui. Efficace, qui ne paye pas de mine, mais qui fait le boulot, son équipe lui ressemble. Avec un très bon Alexis Thébaux dans les buts, Wilfried Moimbé qui prend de l’épaisseur derrière et Bruno Grougi de retour au top au milieu, le SB29, deuxième meilleure défense (derrière Troyes), n’a pas beaucoup de faille. Et les récentes arrivées de Youssef Adnane et Gaëtan Courtet vont peut-être régler les petits soucis offensifs.

Quant à Dijon, on ne sait plus vraiment quoi en penser et ce que donneront ses prochains matchs. Leurs trois ou quatre prochaines sorties donneront en tout cas un gros indice sur la capacité des Bourguignons à retrouver une élite qu’ils n’ont connue qu’en 2011-2012. Installés en tête depuis la 6e journée grâce à un paquet de victoires arrachées dans les dernières minutes, le club rouge et blanc avait la tête du candidat idéal pour la montée. Ensuite, la machine s’est grippée, et le DFCO a concédé quatre défaites d’affilée, tombant à la 5e place. Mais la victoire samedi dernier contre Sochaux (1-0), grâce à un but dans les arrêts de jeu, a stoppé l’hémorragie et les a remis sur le podium. Peut-être un vrai tournant pour une équipe qui a vu Romain Philippoteaux, son meilleur joueur, filer à Lorient le dernier jour du mercato.


Ils sont encore dans le coup : Angers (4e), Sochaux (5e)

À Angers, la dynamique est un peu différente. Quasiment jamais sur le podium depuis le début de saison, le SCO reste en embuscade, mais n’arrive pas à franchir le palier nécessaire. Peut-être une question de temps pour l’équipe de Jonathan Kodjia, le goleador du championnat (14 buts), qui vise une montée avec laquelle elle flirte avec régularité depuis sept ans.

Pour Sochaux, le constat est presque le même que pour Brest. Deuxième meilleure défense, mais seulement treizième attaque (juste derrière le SB29), les anciens pensionnaires de l’élite ont mis du temps à digérer la relégation, mais montent petit à petit en puissance. Avant-dernier au soir de la 6e journée, les hommes d’Olivier Echouafni, qui s’appuie sur un mélange entre jeunes (Toko Ekambi, Ilaimaharitra, Habran,…) et plus anciens (Pelé, Mignot, Faussurier,…) sont désormais très difficiles à bouger. Comme Brest, le jeu proposé ne fait pas lever les foules, mais en L2 la problématique est ailleurs.


Ils peuvent créer la surprise : GFC Ajaccio (6e), Laval (8e)

Comme tous les ans en Ligue 2, un promu joue les premiers rôles. Et cette saison, c’est le Gazélec Ajaccio qui s’y colle. Lancé pleine balle après sa 3e place en National, le « Gaz » espère imiter Metz, qui a enchaîné deux montées consécutives. Même si l’effectif, dont la majorité était déjà présent l’an passé, semble un peu court, les Corses ont un vrai coup à jouer dans un championnat où personne ne se détache. Septième attaque et neuvième défense, le Gazélec est solide et ses trois vieux briscards (Bréchet, Ducourtioux, Pujol) peuvent être un atout précieux dans le money time. Quant à Laval, imprenable à domicile (aucune défaite), là aussi les espoirs sont permis. Programmés pour jouer le maintien, les Tangos ont peut-être une chance en or de regoûter à l’élite, plus fréquentée depuis 1988-1989. Il faudra pour cela réussir à transformer en victoires des matchs nuls dont ils sont les rois (13 en 23 matchs).


Ils partent de loin : Auxerre (7e), Nancy (9e), Nîmes (10e)

Pour ces trois-là, le retour en Ligue 1 est un doux rêve. Mais un rêve qui peut se transformer en réalité avec un parcours presque sans faute jusqu’à la 38e journée. Pour l’AJA, le podium n’est qu’à quatre points, mais elle devra doubler quatre clubs pour y parvenir. Pas impossible pour une équipe qui a eu du mal à démarrer, mais qui prend tout doucement forme et qui a montré une partie de son potentiel il y deux semaines lors du « Bourgognico » contre Dijon (3-0), mais très difficile. C’est encore plus vrai pour le Nancy de Pablo Correa, qui a signé contre Brest (2-1) sa première victoire en championnat depuis la mi-novembre, alors qu’on le pensait définitivement perdu pour la montée. Pour Nîmes, 17e, il y a encore cinq journées, se trouver là est déjà un petit exploit, alors n’en demandons pas trop.

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Par Axel Bougis

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