- Liga
- 30e journée
Les revenants de la Liga
Giovani Dos Santos, Drenthe, Portillo, Valeron, Demichelis... Une Liga placée sous le signe des « revenants ».
Osasuna 2 – Atletico Madrid 3
Pas de Kun et pas de Forlan. Et pourtant l’Atletico a livré sa meilleure prestation de l’année 2011. Solidaires et motivés, les rojiblancos se sont même surpris à pratiquer un excellent football par moments. Mais l’Atletico restera toujours l’Atletico. Après avoir égalisé, pris l’avantage puis breaké, les Colchoneros ont commencé à faire n’importe quoi. Le pénalty raté de Reyes a remis Osasuna dans le match et à quelques minutes de la fin les navarrais auraient même pu arracher le match nul face à des madrilènes complètement perdus sur le terrain.
L’homme du match : Diego Costa : C’est pas ce qui se fait de plus fin en Liga, mais l’attaquant brésilien de l’Atletico a prouvé qu’il avait plus d’envie que Forlan avec son pressing incessant sur la défense adverse et son hat-trick. Qui a dit supersub ?
Real Sociedad 1 – Hercules 3
C’est ce qu’on appelle un effet psychologique. Hercules et son nouvel entraineur Djukic ont remporté une précieuse victoire à Anoeta. Il aura fallu attendre les vingt dernières minutes pour voir le premier but du match œuvre de Portillo. Tout est dit. Les basques qui avaient bien commencé leur championnat sont en train de s’écrouler doucement mais sûrement.
L’homme du match : Drenthe : Il a fait grève, puis s’est blessé, puis s’est fait mettre à l’amende pour retards répétés à l’entrainement, puis il fut écarté du groupe, puis réintégré par Djukic, puis mis à l’amende ( toujours pour retard), puis titularisé. Résultat, l’hollandais a réalisé le meilleur match de sa saison. Un petit doublé qui vaut de l’or pour la course au maintien.
Deportivo La Corogne 2 – Real Majorque 1
Match plein de nostalgie entre deux équipes phares des 90’s. Le Depor et Majorque partagent désormais le même chemin de croix. Joueurs moyens, crise financière, dettes astronomiques, et supporters désenchantés. Le match aura été particulièrement disputé, mais s’est franchement animé avec l’entrée en jeu de Valeron. A bientôt 37 ans, le classieux milieux terrain a donné une leçon de lecture de jeu et de vista aux 21 autres acteurs présent sur le terrain. Son entrée en deuxième mi-temps à révolutionné le cours du match. Un caviar et un décalage superbe de Valeron permettent donc aux galiciens d’empocher trois points vitaux dans la course au maintien.
L’homme du match : Valeron : Les années passent, mais le football reste. C’est ça la classe.
Levante 3 – Malaga 1
Quatre buts pour maquiller ce qui fut sans doute le match le plus mauvais de cette journée. Levante, plus solide et plus réaliste, mérite amplement sa victoire face à un Malaga encore une fois catastrophique. Les andalous risquent d’être les plus riches de la deuxième division s’ils continuent à servir leurs ignobles bouillies footballistiques dans les semaines à venir.
L’homme du match : Demichelis : Il était nul au Bayern. Ca n’a pas changé à Malaga. Surcoté ? Mmmm…
Espanyol Barcelone 1 – Racing Santander 2
Malgré leur supériorité technique, les Pericos se sont fait piéger sur deux coups de pieds arrêtés du Racing Santander. La meilleure équipe sur le terrain ne l’a pas emporté, et paradoxalement ce n’est pas forcément une injustice. Les catalans ne savent pas gérer un match. Un manque de maîtrise qui pourrait bien compromettre une qualification en coupe d’Europe pour l’année prochaine. Avec cette précieuse victoire, les Verdiblancos sont presque assurés de se maintenir sans trop souffrir jusqu’à la fin de saison.
L’homme du match : Marcelino : Depuis son retour sur le banc de touche, le Racing est enfin devenu une équipe intéressante à suivre. Et c’est déjà pas mal.
FC Séville 3 –Real Saragosse 1
Spectacle plein d’occasions et de testostérone offert par les deux équipes. Malgré le score plutôt flatteur, Séville a longtemps tardé à enterrer les derniers espoirs des aragonais. Un match à l’image de la saison andalouse. Quoi qu’il en soit Séville est bien calé dans la zone européenne du classement et Saragosse devra encore batailler dur pour s’éloigner définitivement de la zone rouge. Avec ce qu’ils ont montré ce soir, ils ne devraient pas avoir beaucoup de mal à s’en sortir.
L’homme du match : Rakitic : C’est le meilleur joueur actuel du FC Séville. En Andalousie, Rakitic est devenu le synonyme de tempo. Mais aussi d’adaptation rapide.
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