Les notes du Real Madrid

Il est resté sympa en laissant marquer Kylian Mbappé, après l'avoir frustré plusieurs fois en première période. Mais contrairement à son homologue parisien, il n'a pas fait de politesses. Et puis, ce soir, il devrait laisser les arbitres tranquilles.

En disant très vite « Carvajal » , on entend presque Carte vitale. On espère que celle des Parisiens a été bien mise à jour : ils en auront besoin pour se faire rembourser les soins. Remplacé par Lucas Vázquez (65^e), blouse blanche lui aussi.

Vu sa première mi-temps, il n'avait pas l'allure d'une menace. Mais comme tout Éder qui se respecte, il a pris un malin plaisir à voir Paris pleurer. Rendez-vous au Stade de France ?

Bien meilleur dans son jardin qu'à l'extérieur, il y a quatre semaines. Sweet Home Alaba.

El Comodín, soit « Le Joker » , qu'il se fait appeler outre-Pyrénées, pour sa capacité à dépanner à tous les postes. Ce soir, ce surnom est encore plus vrai : c'est quand les Parisiens ont commencé à esquisser un sourire qu'ils se sont déchiré les joues.

L'électricité a atteint hier le prix le plus élevé de son histoire en Espagne. Pas de quoi griller les fusibles à Federico, débordant d'énergie.

Il a nourri en diagonales comme il a pu les deux étudiants placés sur les ailes, et a distribué quelques caviars pour le maître de conférence Karim Benzema. C'est toujours consistant, mais il y a des soirs où Toni Crous laisse à désirer. Remplacé par Eduardo Camavinga (57^e), qui s'éclate toujours face au PSG, quel que soit le maillot qu'il a sur le dos.

LM10, Ballon d'or, meneur de jeu hors pair, meilleur joueur du monde. Il n'y en a pas deux comme lui.

À peine le niveau pour la Ligue Europa Conférence. De toute façon, on voit d'ici qu'il préfèrerait jouer le jeudi, Asensio. Remplacé par Rodrygo (57^e), qui mériterait bien de jouer plus de trente minutes à chaque match.

Heureusement que la course aux parrainages est finie depuis le 4 mars. Emmanuel Macron aurait eu du souci à se faire.

Je suis venu, j'ai dribblé, j'ai vaincu.