- C1
- Quarts
- PSG-Manchester City (2-2)
Les notes de PSG-Manchester City
Plombé par des cadres très loin d'être au niveau, Paris n'a pas su dominer comme il l'aurait pu, à l'image d'un Zlatan anti-décisif. De leur côté, les Citizens ont profité des largesses sans être non plus impressionnants. Combats d'infirmes.
PSG
Trapp (5) : On la connaît, l’histoire de l’Allemand abandonné dans un trou en France. Elle finit mal.
Aurier (4,5) : Quand nécessité fait loi, plus personne n’est une fiotte. De la CFA au quart de finale de LdC, Serjorié n’a pas été trop trop guez. Jusqu’à ce cafouillage dégueulasse qui entraîne le deuxième but. Remplacé par Van der Wiel (78e), passe directement en touche sur son premier ballon. Pendant ce temps-là, Marquinhos…
Thiago Silva (6,5) : TS a dû faire le travail pour deux, avec un enfant à charge. Père courage, cumulard. Il n’était pas en colère, seulement déçu. À bout, il a oublié de dégager le ballon sur l’égalisation. Comment lui en vouloir ?
David Luiz (2) : S’il a certes provoqué un penalty comme un vrai filou, il a surtout dansé la capoeira. Eddy Gordo, on t’a reconnu.
Maxwell (6) : « Mon contact à Washington dit qu’on n’a pas affaire à un élève, mais qu’on a affaire au professeur. Quand l’armée monte une opération qui ne doit pas échouer, c’est à lui qu’ils font appel pour entraîner les troupes, d’accord ? C’est le genre de types qui boiraient un bidon d’essence pour pouvoir pisser sur ton feu de camp. Ce type-là est un professionnel. »
Thiago Motta (4) : Sa passe plein champ pour Ibra était une œuvre d’art. Vexé du gâchis, TM n’a plus rien foutu, sans envie, sans volonté, de passes en retrait en passes manquées. Et ces paroles inoubliables de Richard Cocciante en pensant à Marco : « Mais tu n’es pas là, et si je rêve tant pis. Quand tu t’en vas, j’dors plus la nuit. J’fais des voyages, Sur des bateaux qui font naufrage » .
Rabiot (7) : « ADDDDRRIIIEEEENNNNNNNN » (à crier avec la voix de Stallone). Belle gueule a encore fait un match à la hauteur de ses espérances. Remplacé par Lucas (78e), incompréhensible et inefficace.
Matuidi (3,5) : Oui, il a gratté des ballons et a couru partout, mais cette perte de balle sur le premier but mancunien et ce centre raté fou à la fin de la première période, c’est un crime contre le football. Même le ballon lui en veut.
Di María (4,5) : Longtemps inexistant, il a parfois tenté l’exploit seul, se dépatouillant maladroitement de la nasse. Un rat pris dans un piège à fromage.
Cavani (2,5) : Au placard et puis titulaire. Il peut y retourner. À moins d’échanger de poste avec David Luiz, ce qui serait profitable à tout le monde.
Ibrahimović (1,45) : Il a marqué (enfin, Fernando l’a fait marquer) et entretenu l’espoir. Mais dès qu’il a regardé le ballon pour tirer son penalty, on a su qu’il était mal dans sa tête. Un penalty raté, un 1vs1 gâché contre Hart, un exemple à ne pas suivre, un phare éteint dans la tempête.
Manchester City
Hart (6) : Il a senti la cabale organisée par son concurrent. Il a donc imité son rival en étant bien présent et en sortant lui aussi un péno pour devenir également un héros. Sur le reste de la partie, on ne l’a quand même pas senti très serein. Caballero, mais à moitié, seulement.
Sagna (4) : Comment peut-on être titulaire dans l’un des meilleurs clubs d’Europe et dans l’une des meilleures sélections du continent quand on est doté d’une technique aussi… originale ? Certains sont nés sous une bonne étoile, où il n’y aucun challenger pour les emmerder. D’autres ont hérité d’un destin moins généreux. Pas vrai, Maicon ?
Otamendi (4) : C’est ça, le 4e défenseur le plus cher de l’histoire ? Impossible. Quel imposteur se cache donc derrière cette barbe ?
Mangala (5) : C’est ça, le défenseur le plus cher du monde ? Niveau duels, pourquoi pas. Mais pour ce qui est du placement… Silva en rigole encore.
Clichy (5) : Pas vraiment le chef-lieu annoncé. Parfois assez à l’ouest comparé aux joueurs de la capitale. Plus près de la porte que de la place.
Fernando (-1) : Bienvenue chez Big Fernand. Le gros, le fat, le lent, celui qui sent l’arnaque, qui te ferait vomir quand tu le vois à ta table, qui gâche toute la soirée et dont tu regrettes la présence après l’avoir invité.
Fernandinho (8) : Bienvenue chez Big Fernand. L’authentique, le bon, le beau, le vrai. Celui qui fait plaisir à regarder, à qui tu peux faire confiance, qui te sauve quand t’as rien bouffé de la journée et qui t’offre les frites maison par-dessus le marché.
Navas (5) : « Zlatan est performant au plus haut niveau depuis des années, mais il n’est pas le seul dont nous devons nous méfier. C’est une superbe équipe. » Le problème avec Navas, c’est qu’il a peur de tout. Peur de l’avion, peur de marquer, peur du PSG. Et forcément, ça se ressent sur son jeu.
Silva (5,5) : Silva vite dans ses gestes ? Plutôt, oui. Silva se faire éliminer ? Peut-être. Silva gagner un jour la C1 ? Il faudra pour cela élever son niveau de jeu. Silvacille.
De Bruyne (7 pour le but) : Il maltraitait déjà ses petits camarades dans la cour de l’école anglaise, il a récidivé dans son nouveau collège européen. La gueule d’un ado prépubère, mais le talent d’un surdoué. Remplacé par Delph qui ressemble de plus en plus à Julien Faubert.
Agüero (7 pendant la première demi-heure, puis 3) : « Il a fait un tacle très dangereux sur moi lorsque j’étais à Chelsea. J’ai toujours pensé que ce tacle méritait des excuses personnelles, mais j’aime pardonner dans la vie. » Le Kun n’a pas trop kiffé les propos de David Luiz. Du coup, il a mis 20 secondes à humilier le Brésilien pour avoir une vraie raison de s’excuser. Mission remplie.
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