Les notes de Liverpool

On l'a tous entendu, ce rire cartoonesque après avoir picoré les tiges de Lo Celso, sans se faire attraper par le chasseur Makkelie ? Woody Wood Becker.

Le volant à droite, le jeune conducteur a galéré dans ses changements de rapports et s'est tiré une belle caravane pendant toute une mi-temps. Heureusement que la direction s'en est sortie indemne : l'Anglais a appuyé sur l'accélérateur au bon moment pour rendre le véhicule à l'heure et en bon état. Trent A Car.

Formé à Sochaux, révélé à Leipzig, le Parisien de naissance n'était peut-être le meilleur argument à opposer à Aleksander Čeferin, qui vilipendait la France et l'Allemagne pour leurs championnats «  pas forts  » . Mais pour laisser le débat ouvert, il a tout de même laissé Étienne Capoue, Boulaye Dia et Lo Celso, trois ex-pensionnaires de Ligue 1, défendre les intérêts tricolores.

Pour faire plaisir à Boulaye Dia, électricien de formation, le Néerlandais était branché sur courant alternatif. Quoi de plus logique avec un nom qui sonne comme un coup de jus...

« Le fils de Robert pensait avoir tout bien fait pour réussir sa vie. Mais ça, c'était avant de rencontrer Gerard... » Dit comme ça, ça ressemble fort au synopsis du prochain film de Claude Lelouch. Spoiler : Dédé s'en est sorti, remplacé par Kóstas Tsimíkas (79^e), qui lui ne restera pas Gavrás dans les mémoires.

Heureusement, Naby ne fait pas le moine, sinon Liverpool se serait fait défroquer. Remplacé par Jordan Henderson (79^e) bien moins catholique.

Si Fabinho est la contraction du « petit fabuleux » , quel serait le suffixe pour désigner le « grand fabuleux » ?

Journée compliquée pour la compagnie Aircántara : en plus des turbulences dans le ciel de la région valencienne, il sait que son monopole des longues distances a pris du plomb dans l'aile depuis que Qantas a annoncé la commercialisation de vols directs de Sydney à Londres et New York d'ici 2025.

« Mais t'es Salah, mais t'es où ? Mais t'es où, Salah... » S'il avait décalé Fabinho un peu plus tôt dans la partie, l'Égyptien ne nous aurait pas poussés à citer aussi spontanément Vianney un mardi soir...

Pas le match de Mané, mais suffisant pour être l'homme de l'année.

Le Brésil a eu sa période Joga Bonito ; Liverpool a eu le temps d'une période son Jota Malito.

Les Colombiens et les bicyclettes, c'est quand même une sacrée histoire d'amour. Et c'est justement quand la route s'est élevée que le natif de Barranquilla a pris le relais pour remettre les maillots rouges en selle.