Les notes de l’OM en Europa League

Steve Mandanda

Onze matchs, dix buts encaissés. Dont trois dans le duel le plus important. Et si son retour de blessure avait finalement représenté une mauvaise nouvelle ?

Yohann Pelé

Rien que pour ses arrêts salvateurs en demi-finale retour, le portier mérite une médaille. « Nous avons marqué des buts, mais Pelé les a arrêtés » , auraient déclaré les joueurs de Salzbourg. Et ils ne se sont pas mélangés dans les noms.

Hiroki Sakai

Solide. S’est même permis de trouver le chemin des filets et d’être à la passe. Un Hiro cependant trop discret aux yeux de son coach, qui lui a préféré Sarr pour monter la dernière marche. Malheureusement trop haute.

Dória

Comme le nombre de minutes disputées par le Brésilien en Ligue Europa. Plus qu’en Coupe de France et Coupe de la Ligue réunies.

Boubacar Kamara

Sérieuse, la petite surprise de la saison de l’OM a parfaitement tenu son rôle de suppléant. Son carton rouge ? Oublié : c’était l’année dernière.

Tomáš Hubočan

Soit le nombre d’apparitions du Slovaque en C3. Ce qui représente 6300 secondes. Prends ça, Dória.

Rolando

Le défenseur central avait déjà gagné la compétition après son but dans le dernier carré. Alors, il a enfilé un maillot de l’Atlético et s’est immiscé dans les festivités. Peinard.

Jordan Amavi

Un vrai goût d’inachevé. À l’instar de ses performances en championnat, le latéral a bien débuté avec ses jambes de feu, avant de s’éteindre et de prendre l’eau. Serait à l’heure actuelle en train de chercher la coccinelle avec Henri Bedimo pour se consoler.

Patrice Évra

Happy Birthday #Evra ☠️ pic.twitter.com/OEY7e06qxp

— Julio Molfino (@DrCool68) 15 mai 2018

Adil Rami

Deuxième Marseillais le plus utilisé de l’épreuve, l’ancien Lillois a tenu la baraque. Avant de couler. Comme ses camarades, et au contraire d’il y a deux ans. Les poils se sont allongés, pas l’armoire a trophées.

Aymen Abdennour

Jusqu’au bout, il a cru qu’il allait remporter un titre sans avoir contribué à l’épopée en 2018. Mais les choses étaient écrites : il s’agissait véritablement d’une saison de merde pour lui.

Grégory Sertic

Copier/coller.

Bouna Sarr

Formidable. Fantastique. À tel point que les amateurs de foot se sont surpris à se retrouver déçus de lui en finale. Pas un mince exploit.

Luiz Gustavo

Certes, il a terminé un poil carbo sur la fin. Mais il a tout de même été aligné à 19 reprises dans le onze (un record chez les Phocéens), et n’est sorti en cours de jeu que trois fois. Au milieu ou en défense, Gustavo n’a pas lâché le costume de patron. Bonus : seulement trois biscottes dévorées !

Rémy Cabella

« Jean-Michel Aulas… » Le premier à entonner cet air en cachette. Parce qu’il est Vert, oui, mais aussi parce que « tout casser » pouvait être synonyme de ligne sur le CV.

Morgan Sanson

En statistiques, ce n’est pas bien fou (deux buts, un assist). Mais sur le terrain, ce fut plus convaincant. Pour un premier voyage Erasmus, Morgan n’a pas fait de bêtise et s’est éclaté. Souhaite maintenant voyager à Liverpool, Munich ou… Madrid.

Dimitri Payet

Meilleur passeur des siens (sept caviars), buteur régulier (quatre pions), il est le bonhomme le plus impliqué dans les buts marseillais. Et on ne peut pas lui reprocher d’avoir manqué sa finale, ou de ne pas s’être sacrifié. Autant d’amour que de larmes, Dimitri.

Maxime Lopez

Présent, très employé et mature pour son âge. What else ?

André Zambo Anguissa

Tout le monde se souviendra de ce contrôle foiré, et personne ne gardera en mémoire ses quatre titularisations. Normal.

Lucas Ocampos

La note est sans doute un peu sévère, mais il fait partie de ceux qui peuvent faire mieux. Et qui ont besoin d’être fouetté pour avancer. Ne relâchez pas vos efforts !

Florian Thauvin

Une compétition pour s’économiser (parfois), se défouler (souvent), trottiner (rarement) et se faire plaisir (beaucoup). Même pas besoin de dépenser de l’énergie à soulever une coupe !

Konstantinos Mitroglou

Quel poteau regrettable… Hormis ça, zéro caramel à l’horizon. Difficile à digérer pour un striker.

Clinton Njie

A essayé d’apporter sa vitesse et son apport offensif lors de ses nombreuses entrées. Cela a fonctionné une fois. En demi-finale aller. D’où la note pas trop salée.

Valère Germain

0,5 but par titularisation. Un ratio inhabituel et récompensant son intelligence. Bordel, si seulement il avait cadré au Parc OL…