Les notes de l’équipe de France contre le Danemark

Hugo Lloris

Le capitaine a privé son pote Christian Eriksen du but vainqueur. À se demander qui n’a pas de cœur.

Jules Koundé

On l’a vu tenir tête à des spécialistes de la surface, mais aussi craquer sur les moments chauds. La cheville de Zverev.

Raphaël Varane

Sorti sur blessure à l’heure de jeu de son 36^e match de la saison et remplacé par William Saliba (61^e) qui, s’il avait pu s’échauffer avec les petits de l’AS Bondy présents pour le Challenge Orange, n’aurait peut-être pas vu rouge face à Cornelius.

Lucas Hernández

Le concept de recule-frein vous a toujours échappé ? Il suffit de regarder Lucas à l’action pour ne pas perdre les pédales. Ceci dit, on le préfère dans le registre d’avance-accélérateur.

Theo Hernández

Vu la couverture molletonnée qu’il a déroulée pour Cornelius sur le but vainqueur du Danemark, pas sûr que son apport offensif suffise pour que l’on plaid en sa faveur.

N'Golo Kanté

S’il a bien embêté les usagers danois, il est bien trop souvent resté à quai sur les mouvements français. Et c’est seulement quand il s’est mis en service que l’on s’est rendu compte de son utilité, la preuve avec sa sacrée frappe enroulée sur le poteau qu’il ne fallait pas rater. Le RER B un soir de match au Stade de France.

Aurélien Tchouaméni

Dans un match aussi inégal qu’une série de Jonathan Cohen, il a été l’un des rares à nous avoir arraché un sourire sincère. Patrice, dit Patoche, dans Le Flambeau.

Kingsley Coman

Un ailier droit qui danse comme un élastique face aux Danois ? Manquait plus qu’il claque un chabala pour que Luc Abalo demande des royalties.

Christopher Nkunku

Vu l’entente entrevue avec Karim Benzema (la passe décisive est pour lui), il est devenu en quarante-cinq minutes la priorité numéro un de la Maison-Blanche. Ky qui ?

Guy Stéphan

Le fidèle adjoint n’a pas quitté son fidèle survêtement, mais il a appliqué fidèlement les préceptes de son numéro 1, absent ce vendredi soir. Sauf qu’on sous-estime le poids de la chatte à Dédé dans l’histoire : s’embrasser sous le Guy se suffit pas.

Antoine Griezmann

Pour un mec qui s’est certainement couché à 5h42 après la victoire des Celtics sur la première manche des finales NBA, il était plutôt frais. Il faut dire qu’on récupère mieux après une victoire de son équipe de cœur et comme Grizou a 30 franchises préférées, sa passion ne pose donc jamais problème. Remplacé par Adrien Rabiot (77^e), venu avec les croissants.

Karim Benzema

Karim l’a encore prouvé ce vendredi soir : il n’y avait pas besoin de billet pour passer le dispositif de sécurité du Stade de France.

S’il avait été aussi lisible dans ses enchaînements crochet-frappe du droit que dans ses négociations de contrat, Florentino Pérez n’aurait pas eu à bouger le petit doigt. Kasper Schmeichel peut en témoigner. Sorti sur blessure à la mi-temps de son 53^e match de la saison, remplacé par Christopher Nkunku (voir ci-dessous).