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Les bonnes questions de la huitième journée de Premier League

Par Florian Cadu
Les bonnes questions de la huitième journée de Premier League

Hormis Manchester City, auteur d’un carton, et Crystal Palace, enfin vainqueur de ses premiers points cette saison, c'était « win ugly » en Angleterre ce week-end, où beaucoup de gros ont déçu.

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Quel véhicule a réellement acheté Mourinho ?

On pensait qu’il s’était offert une Ferrari. On croyait qu’il avait réclamé énormément de pognon à son propriétaire pour le dépenser dans le charme de la vitesse et de l’esthétisme. D’ailleurs, le début de route le laissait augurer : avec 160 millions lâchés pour entretenir son engin, le Manchester United du Special One ressemblait à une voiture de course (21 buts marqués en sept journées, soit trois par match). Oui, mais voilà : en empruntant le chemin de Liverpool, MU s’est à nouveau habillé en bus à impériale. Six tirs en 90 minutes – zéro en seconde période – contre quinze pour l’adversaire, un seul cadré contre cinq, premier ballon touché par Romelu Lukaku à la demi-heure de jeu, un nombre de transversales exagéré, une soumission maîtrisée… Le tout pour un score nul et vierge made in Mourinho, qui n’étonne pas grand monde. Sauf le principal coupable, qui a rejeté la faute sur son confrère rouge : « On est venus pour les trois points, mais en seconde période, on a trouvé qu’il était difficile d’y arriver, la dynamique était ainsi. J’attendais que Jürgen change et passe à une stratégie plus offensive, mais il a gardé ses trois milieux de terrain costauds tout le temps. » Le contrôle technique est passé.


Pep Guardiola a-t-il fait appel à un marabout ?

Tous ceux qui ont sérieusement suivi Manchester City l’an dernier seront d’accord : si les Sky Blues ont déçu, c’est avant tout à cause de leur manque de réalisme dans les deux surfaces. Car le jeu proposé par Kevin De Bruyne et ses potes restait au-dessus de la moyenne. Ne manquait donc plus qu’à transformer les occasions provoquées. Ce que le discours et le travail de Pep Guardiola ont miraculeusement réussi à engendrer depuis le mois d’août. Ses hommes ont ainsi marqué trois fois en… quatre tirs (tous cadrés) contre Stoke lors de la première mi-temps. Le résultat final ? 7-2. Certes, le jeu est plus flamboyant et collectif qu’en 2016-2017, mais l’adresse devant les cages n’a plus rien à voir. Et ça, ça change tout. Autant dire que City fait désormais peur à tout le monde, sachant qu’il a planté à 17 reprises sur ses trois derniers matchs à domicile en championnat et qu’il squatte la tête de la Premier League alors qu’il a déjà rencontré Liverpool et Chelsea. Pas la peine de chercher plus loin le favori pour succéder aux Blues.


Chelsea a-t-il eu pitié de Crystal Palace ?

D’abord, il y a ce but contre son camp de César Azpilicueta, sur un tir de Yohan Cabaye déjà dévié par David Luiz. Ensuite, il y a ce deuxième pion de Wilfried Zaha encaissé sur une passe décisive de Mamadou Sakho. Enfin, il y a ces quelques situations offertes sur un plateau par un Crystal Palace pas véritablement guéri. Et voilà comment l’équipe de Roy Hodgson a fait trembler les filets pour la première fois de sa saison après 731 minutes de disette tout en récoltant ses trois premiers points après avoir réalisé le plus mauvais début d’exercice de l’histoire du football anglais. Contre le champion en titre, s’il vous plaît. D’où l’interrogation : les Blues ont-ils eu de la peine pour la lanterne rouge ? Cela expliquerait pourquoi ils se sont montrés si ridicules lors de cette huitième journée. Si non, les absences d’Álvaro Morata et de N’Golo Kanté combinées à l’effectif réduit (tant en qualité qu’en quantité) mis à la disposition d’Antonio Conte peuvent également représenter des pistes de réflexion. À chacun son avis.


Quel est le principal problème d’Arsenal ?

Quatre victoires en huit matchs, aucune en quatre déplacements : les Gunners galèrent. Dès lors, qui ou que pointer du doigt pour justifier le problème ? Pour Troy Deeney, attaquant décisif du Watford vainqueur d’Arsenal, la réponse est aussi claire que cruelle : la motivation. « Je ne suis pas beau à voir, je ne suis pas un grand footballeur comme certains des joueurs d’Arsenal, mais je suis physique, je suis un dur, je suis moche et je fais tous les trucs qu’ils n’aiment pas faire, a-t-il envoyé après la rencontre.La première chose que j’ai voulu savoir en entrant en jeu, c’est qui en voulait vraiment parmi leurs trois défenseurs, qui était prêt à se battre et j’ai senti qu’aucun d’entre eux ne l’était.(…)Je suis entré en jeu et j’ai eu un duel aérien avec Mertesacker. Je n’ai même pas eu à sauter, en fait. J’ai fait une déviation et le public s’est levé. »

Au micro de BT Sport, Martin Keown préfère s’arrêter sur Mesut Özil, entré en jeu et incapable de concrétiser une action nette : « Je ne sais pas s’il y a un futur pour lui dans cet Arsenal. On va croire que je suis toujours contre lui, mais il aurait vraiment dû sceller le sort du match. Les grands joueurs sont impitoyables et ne jouent pas pour le plaisir. Je ne sais pas s’il a ce côté impitoyable. Le ballon aurait dû terminer au fond des filets. Le match aurait été fini et Arsenal aurait gagné. Les gens vont penser que je suis toujours sur son dos, mais il faut être clinique dans ces situations. Est-ce que cela le gêne vraiment ?(…)Je ne sais pas s’il s’en moque ou pas, mais il n’est pas assez impitoyable. Seul le résultat compte. Quand janvier arrivera, Özil sera certainement parti. » D’autres iront chercher des poux à Alexandre Lacazette, un seul ballon caressé dans la surface de réparation, à Héctor Bellerín, très loin des promesses passées, à Alexis Sánchez, très loin d’un retour en forme, ou bien à Arsène Wenger, très loin de son ancien état de grâce. À chacun son avis.


Everton peut-il être la déception de la saison ?

Oui, mille fois oui. Et les Toffees le prouvent chaque week-end. Malgré un onze qui a de la gueule, Everton ne parvient pas à trouver son rythme de croisière. À tel point qu’il manque de couler. Ce dimanche, la bande de Ronald Koeman a encore failli bouffer la poussière sur le terrain de Brighton, Wayne Rooney égalisant sur penalty dans le temps additionnel. Conséquence : l’Anglais et ses copains peinent en 17e position et sont toujours menacés par la zone de relégation. Loin d’être enthousiasmant pour un club qui comptait ennuyer les gros cette saison. Mais pour jouer les trouble-fêtes, il faut déjà se préparer à partir en soirée.

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Par Florian Cadu

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