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Les 30 choses que vous ne savez peut-être pas sur Gianni Rivera

Par Eric Marinelli
Les 30 choses que vous ne savez peut-être pas sur Gianni Rivera

Gianni Rivera a connu une extraordinaire carrière en commençant très jeune avec l'Alessandria et surtout en passant 19 saisons au Milan AC où il a tout gagné : 3 Scudetti, 4 Coupes d'Italie, 2 Coupes des clubs champions, 2 Coupes des vainqueurs de coupe, 1 Ballon d’or. Il y a ainsi énormément de choses à raconter sur l'histoire du Golden Boy.

1. Commençons par quelques chiffres pour cadrer la fabuleuse carrière de Gianni Rivera. Avec 527 apparitions en carrière en Serie A, il se classe à la onzième place des joueurs qui y ont disputé le plus de matchs dans toute l’histoire. Avec 128 buts au compteur en Serie A, soit un de plus que Shevchenko ou cinq de plus que Trezeguet et Vialli, il en est aussi le 42e meilleur buteur de l’histoire. Pas mal pour un joueur qui était d’abord reconnu pour sa fabuleuse qualité de passe.

2. Gianni Rivera a fait ses débuts en Serie A avec l’Alessandria contre l’Inter, le 2 juin 1959, à l’âge d’à peine 15 ans, 9 mois et 15 jours. Seul Amedeo Amadei a fait mieux en débutant avec la Roma contre la Fiorentina, le 2 mai 1937, à 15 ans, 9 mois et 6 jours. Amadei et Rivera sont également les deux plus jeunes buteurs de l’histoire de la Serie A, respectivement à 15 ans, 9 mois et 14 jours, et 16 ans, 2 mois et 7 jours (pour la petite histoire face à la Sampdoria, le 25 octobre 1959, en ce qui concerne Rivera).

3. L’Alessandria avait justement dû demander une dérogation spéciale à la Fédération italienne de football pour faire débuter Rivera face à l’Inter. Le motif ? Il n’avait pas encore 16 ans. Même les règles n’imaginaient pas qu’un joueur puisse être aussi fort aussi jeune. D’ailleurs, sa première avait été saluée par les encouragements du journal turinois Tuttosport : « Face au coriace Giovanni Invernizzi, Rivera a fait de bonnes choses, a réussi à faire admirer la finesse de sa technique, la précision de ses passes et la rapidité de son tir. »

4. Lorsqu’il évoluait encore avec les équipes de jeunes de l’Alessandria, Rivera avait impressionné lors d’un tournoi ni plus ni moins que Silvio Piola, le meilleur buteur de l’histoire de la Serie A : « À son âge, je ne pouvais même pas rêver des choses qu’il sait déjà faire. » Golden Boy un jour, Golden Boy toujours.

5. On sait que ce surnom lui a été donné pour sa classe sur les terrains et son passage au Milan AC, à pas encore 17 ans. Ce qu’on connaît moins en revanche, ce sont les conditions de son passage chez les Rossoneri. Un transfert qui tient pour beaucoup à Franco Pedroni, coach de Rivera à l’Alessandria, mais surtout ancien joueur du Milan. C’est lui qui a conseillé son joueur au Diavolo, lequel a testé Rivera le 14 mai 1959, lors d’un entraînement avec l’équipe première au beau milieu de Schiaffino, Liedholm et autres joueurs milanais de l’époque. La légende raconte que le directeur technique des Rossoneri, Giuseppe Viani, fut si impressionné qu’il alla convaincre le président Andrea Rizzoli en ces termes : « Président, on doit prendre ce gamin. Lors de son essai, la météo était très mauvaise. Et il est tellement fort que j’étais parfois incapable de dire si c’était lui ou Schiaffino qui avait le ballon. » Une légende qu’on vous dit !

6. Gianni Rivera supportait pourtant la Juventus dans sa jeunesse, « mais seulement car c’était l’équipe la plus proche géographiquement d’Alessandria (sa ville de naissance, ndlr). » Signe du destin, c’est face à la Vieille Dame qu’il a inscrit son premier but avec le Milan, lors d’une victoire 4 à 3. « Un résultat, disons, prophétique. »

7. Jeunes années toujours : petit, Rivera n’avait pas vraiment le rêve d’être footballeur. Non, ses premières aspirations ont été de devenir comptable ou bien médecin et de jouer du piano. Quant à sa vraie idole, elle ne se trouvait pas sur les pelouses, mais sur les pentes du Giro ou du Tour de France, puisque c’était le mythique cycliste Fausto Coppi. Mais le talent ne se décide pas. « À 16 ans, je jouais déjà en Serie A. Je suis devenu professionnel tellement jeune que je n’ai pas eu le temps d’y repenser à deux fois. » Et ce n’est pas plus mal.

8. Transition vélo avec un détail historique sponsorisé par Paulo la science : le vrai prénom de Gianni Rivera est en fait Giovanni. Explications avec un extrait de sa biographie Gianni Rivera, hier et aujourd’hui : « Ma mère voulait m’appeler Gianni, mais quand mon père a voulu m’enregistrer à ce nom, ils lui ont dit que c’était impossible parce qu’il n’existait aucun saint avec ce nom. Pour mon père, mettre Giovanni, comme on lui avait suggéré, n’était pas un problème, d’autant plus que c’était le prénom de mon grand-père. Mais ma mère en revanche ne l’a pas accepté et a décidé de m’appeler quand même Gianni. J’ai découvert mon vrai prénom seulement le jour où j’ai fait mes premiers papiers d’identité ! »

9. Gianni Rivera a fait ses débuts officiels avec le Milan, le 18 septembre 1960, justement face à l’Alessandria lors d’un match de Coupe d’Italie remporté 5-3 face à son ancienne équipe. Mais il faut remonter plus d’un an plus tôt, jusqu’au 14 mai 1959, pour trouver trace de son tout premier match avec les Rossoneri lors d’un match amical remporté 5 à 0 face à la très modeste équipe de la Rizzoli. Alors copropriété du Milan et de l’Alessandria, Rivera jouera une autre saison avec les Grigi avant de rejoindre les Lombards.

10. Lors de cette saison supplémentaire avec l’Alessandria, Rivera ne parvient d’ailleurs pas à éviter la relégation des Grigi malgré 6 buts en 25 apparitions. Il reçoit tout de même le prix De Martino qui récompense le meilleur jeune du championnat et est convoqué pour les Jeux olympiques de 1960. Quant à son dernier match avec l’Alessandria, il l’a disputé face aux Suisses de La Chaux-de-Fonds en Coupe des Alpes.

11. Lors de la première saison de Rivera au Milan, en 1960-1961, les sceptiques se font très nombreux à son sujet. Le principal intéressé a toutefois une explication : « Je n’avais pas encore 17 ans, j’avais joué sans relâche avec l’Alessandria, puis j’avais enchaîné avec les Olympiades. J’étais vraiment crevé, et je tombais au moindre contact. Les journalistes avaient écrit que j’étais un bluff, que j’étais seulement là pour faire beau. » Ils ont dû le regretter.

12. Lorsque le mythique Nereo Rocco, « Il Padrone » , s’est assis sur le banc du Milan en 1961, il a d’ailleurs voulu mettre à l’écart Rivera et l’envoyer en prêt. Rivera s’en souvient parfaitement : « Rocco m’avait coaché aux Olympiades à Rome. Mais il voulait que j’aille me faire les os ailleurs. Heureusement, Viani (le directeur sportif du Milan, ndlr) avait refusé. À partir de là, on a commencé un rapport d’adultes avec Rocco, même si en réalité, je n’étais pas encore majeur. » Bien lui en a pris.

13. Car Rocco ne mettra pas longtemps à tomber sous le charme du jeune Gianni. Par la suite, il ne cessera de le défendre face à la presse qui reprochait à Rivera de ne pas assez courir : « Il ne court pas beaucoup c’est vrai, mais si je veux avoir du jeu, de la fantaisie, un joueur capable de faire la décision, de la 1re à la 90e minute, seul Rivera peut me donner tout ça avec ses inspirations. Je ne voudrais pas exagérer, mais Rivera est un génie. » Pas de souci Nereo, c’est presque un euphémisme.

14. Nereo Rocco n’a d’ailleurs pas eu à attendre bien longtemps pour voir sa confiance être récompensée. En 1962, le Milan décroche effectivement le Scudetto pour sa première saison sur le banc. Mieux encore, la saison suivante, les Rossoneri remportent la Coupe des clubs champions en s’imposant en finale face au Benfica d’Eusébio grâce à un doublé d’Altafini (2-1). Rivera finit, lui, second au vote du Ballon d’or derrière Lev Yashin.

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15. À la suite du départ de Rocco après ce titre européen, le Milan connaît toutefois une période creuse et ne remporte un nouveau trophée qu’en 1967 avec une Coupe d’Italie. Dans la foulée, Franco Carraro devient président du club et fait revenir Nereo Rocco aux affaires. Ça tombe bien pour Rivera, alors plus en odeur de sainteté, comme le rapportait à l’époque le journaliste italien Ezio De Cesari : « Tout le monde voulait que Rivera parte. On le considérait comme un luxe, pas comme un joueur capable de guider son équipe. Mais contre l’avis de la majorité, Rocco a responsabilisé Rivera en le nommant capitaine et en construisant l’équipe autour de lui. » Le Milan finit évidemment champion cette saison-là.

16. Comme un air de déjà-vu, les Rossoneri remportent encore la Coupe des clubs champions la saison suivante en s’imposant en finale 4 à 1 face à l’Ajax de Cruijff. Auteur d’une prestation fabuleuse, Rivera est, avec Giovanni Trapattoni, le seul rescapé de l’épopée glorieuse de 1963. Cette fois, le Ballon d’or ne lui échappe pas.

17. Le 22 décembre 1969, Rivera, qui a alors 27 ans, est effectivement désigné Ballon d’or. Il devient alors le premier joueur né en Italie à remporter le trophée, mais pas le premier Italien, puisque c’est justement en étant naturalisé que Sivori avait pu être élu en 1961. Rivera est sacré d’un cheveu, avec seulement 4 points d’avance sur le meilleur buteur de Serie A avec Cagliari, Gigi Riva. C’est alors le président du jury et journaliste de France Football, Max Urbini, qui se charge de l’encenser : « Ce trophée récompense le talent à l’état pur. Rivera est un grand artiste qui honore le football. »

18. Compliments toujours, c’est sans doute en 1973 que Rivera a reçu les plus beaux. Alf Ramsey est alors sélectionneur de l’Angleterre et lorsqu’on le questionne sur les cinq meilleurs joueurs italiens après la défaite des siens en amical face à la Nazionale (2-0 à Turin), il répond en ces termes : « Rivera, Rivera, Rivera, Rivera et Rivera. » Au moins, c’est clair.

19. Le journaliste italien Carlo Felice Chiesa se chargeait lui d’en faire une description plus poétique : « Rivera a des pieds d’artiste, l’inventivité d’un grand regista et le sens du but d’un grand attaquant qui font de lui un géant, pas seulement de son époque, mais de toute l’histoire du football. Depuis ses débuts, il a un style inimitable avec un toucher de balle voluptueux et une précision de passe millimétrique. » La poésie du football en somme.

20. Rivera a d’ailleurs été considéré comme le 20e meilleur joueur du XXe siècle selon le classement établi par l’IFFHS, qui est une organisation d’études historiques et statistiques sur le football. Il est le premier Italien devant Giuseppe Meazza (21e), Franco Baresi (33e), Omar Sivori (36e), Giacinto Facchetti (42e) et son plus grand rival Sandro Mazzola (43e).

21. Le dualisme entre Rivera et Sandro Mazzola a effectivement marqué l’histoire avec notamment la fameuse « staffetta » opérée par le sélectionneur italien Valcareggi lors de la Coupe du monde 1970. Ce qu’on sait moins en revanche, c’est que Rivera et Mazzola fils font partie des membres fondateurs de l’Association des footballeurs italiens. En effet, ce sont eux, avec Bulgarelli, Castáno, De Sisti ou encore Losi et Campana, qui ont fondé cet organisme en 1968 pour défendre les droits des joueurs et mettre fin à l’omnipotence des présidents. « C’est la seule chose qu’on a fait ensemble » , en plaisantera Mazzola même si, en réalité, les deux rivaux n’entretenaient pas les rapports belliqueux que la presse italienne de l’époque leur prêtait.

22. Avant son décès en novembre 2005, Ferruccio Valcareggi avait eu le temps de se justifier sur le fait de n’avoir fait entrer Rivera qu’à la 84e minute de la finale de la Coupe du monde 1970, alors que le score était déjà plié en faveur du Brésil : « J’avais repoussé l’entrée de Rivera de minute de minute parce que non seulement Mario Bertini avait un léger problème à l’aine, mais aussi parce que Pierluigi Cera ne se sentait pas bien. Je croyais aussi qu’il restait plus de temps quand j’avais fait entrer Rivera. » En revanche, pas la moindre trace d’explication sur le fait de ne pas aligner Rivera et Mazzola côte à côte. Qui sait si le Brésil aurait été si supérieur avec le Golden Boy face à lui ?

23. Rivera avait en tout cas profité de son temps de jeu en demi-finale face à l’Allemagne. Lors de ce qu’on a surnommé ensuite le « match du siècle » , c’est effectivement lui qui a inscrit le but décisif du 4 à 3 à la 111e minute. On se souvient toutefois moins que c’est aussi lui qui est quelque peu fautif sur l’égalisation allemande de Gerd Müller à peine quelques secondes plus tôt, car il ne couvre pas bien son poteau sur un corner. Gianni Rivera se défendra cependant d’avoir pu intervenir : « Je n’aurais pu sortir cette balle qu’avec les mains ! » Pas sûr que Ricky Albertosi soit du même avis, mais qu’importe au vu de la folie offerte derrière par Rivera…

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24. Gianni Rivera a passé 19 saisons au Milan AC de 1960 à 1979. Il aurait pourtant pu en passer 4 de moins, puisqu’en 1975, il avait annoncé sa retraite en raison d’un gros conflit avec le président du club Albino Buticchi, à la suite du licenciement de Nereo Rocco lors de la saison 73-74. Toutefois, le rachat du Milan par Vittorio Duina (qui aurait été convaincu par Rivera selon certaines rumeurs), le changement de président, et le retour sur le banc de Rocco feront changer d’avis le Golden Boy qui reviendra sur sa décision de ranger les crampons.

25. On garde aussi une anecdote de mercato de cette histoire. En effet à l’époque, le président Albino Buticchi aurait voulu faire de Rivera une monnaie d’échange pour convaincre la Fiorentina de lâcher Giancarlo Antognoni au Milan. Aussi il osera plus tard déclarer au Corriere dello Sport qu’il « aurait échangé volontiers Rivera contre Claudio Sala du Torino » . Président du Toro à cette époque, Orfeo Pianelli lâchera un tacle à ce propos : « Rivera m’intéressera peut-être quand je serai antiquaire. » Ce à quoi Rivera répondra sévèrement : « Pianelli ne pourra jamais devenir antiquaire parce qu’il faut avoir de la culture, de l’intelligence et du bon goût. » Fallait pas le chercher !

26. Un répondant naturel pour Rivera qui ne s’est jamais contenté que du football dans sa vie. En effet, pendant sa carrière, il disposait déjà d’une agence d’assurances et ne tardera pas non plus à ouvrir une boutique de vêtements de sport à son nom, une fois les crampons rangés au placard.

27. De même, Rivera a été nommé vice-président du Milan par Felice Colombo, le jour même où il a pris sa retraite en 1979. Il assurera ce rôle jusque 1986 et le rachat du club par Silvio Berlusconi. Pourquoi n’est-il pas resté ensuite ? « Ce fut Berlusconi qui créa les conditions pour que je m’en aille. C’est quelqu’un qui te fait comprendre que si tu ne le considères pas comme le Roi Soleil, il ne collaborera pas avec toi. Il n’accepte pas quelqu’un qui puisse lui faire un peu d’ombre. » C’est ce qu’on appelle faire cavalier seul.

28. Rivera en profitera pour se lancer en politique. Il a depuis cumulé les mandats, puisqu’il a notamment été élu quatre fois à la chambre des députés italiens (en 87, 92, 94 et 96) et a également été sous-secrétaire d’État à la Défense avec les gouvernements Prodi I, D’Alema I et II et Amato II. Aussi, en 2001, il s’est incliné aux élections de député de la région milanaise face à un certain… Silvio Berlusconi. Comme on se retrouve.

29. En 2012, Gianni Rivera a aussi fait profiter de ses « talents » à la télé en participant à l’émission Ballando con le stelle, la version italienne de Danse avec les stars, en même temps que Bobo Vieri et Marco Delvecchio. Il sera toutefois éliminé dès la troisième émission. Très critiqué pour cette participation, il préférera en plaisanter : « Je suis devenu un mythe en faisant le tour des terrains en slip. Maintenant que je me présente en smoking, on dit que ça ne va pas. » Gianni blagueur.

30. Enfin, on finit entre grands messieurs avec la déclaration de Michel Platini lorsqu’il a remis en 2011 le prix du président de l’UEFA à Gianni Rivera : « C’est un des plus grands passeurs de l’histoire. Son aisance à dribbler et à distribuer le jeu a eu peu d’égale dans l’histoire. Il est éternel, comme le football. Ça a peut-être été le premier footballeur moderne. Il réfléchissait, pensait à une stratégie, lisait les parties. Rivera, ce n’était pas seulement de la classe, c’était aussi des résultats. » Et ça sonne tout de suite mieux quand c’est le roi Michel qui le dit.

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