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Les 15 choses que vous devez savoir sur Laurent Koscielny

Par Maxime Brigand
Les 15 choses que vous devez savoir sur Laurent Koscielny

Un studio, du Scrabble, de la terre... Laurent Koscielny est finalement un homme normal à la vie extraordinaire. Six ans après avoir quitté la France, un peu plus de deux après avoir giflé Olkesandr Kucher, voilà le Kos' en finale d'un championnat d'Europe. Voilà l'antisèche pour briller ce soir autour de la table.

1. Il est né le même jour que Guy Ritchie

10 septembre. Un bout d’histoire. Celle du réalisateur britannique de Snatch : Tu braques ou tu raques (2000). Mais donc aussi celle du patron de la défense française, Laurent Koscielny. Un homme normal né il y a maintenant trente ans à Tulle où son père, Bernard, était venu poursuivre sa carrière d’attaquant anonyme de la région. Mais aussi un fil de l’histoire des mines françaises. Bernard Koscielny, d’origine polonaise, raconte : « Mon grand-père travaillait dans les mines, mon père aussi. Quand je suis né, ça commençait à s’éteindre. Laurent est différent car il sait d’où il vient. Dans le Nord, ce n’était pas toujours facile, pas évident. L’éducation à la dure. Et j’ai rendu la même chose à mes enfants. » Au point de refuser un jour que son fils rejoigne la Gaillette, le centre de formation du RC Lens. « C’était le luxe au milieu des corons. »

2. Gamin, il était supporter de l’OM

Les années 90, les premiers cris, le premier maillot. Enfant, Laurent Koscielny était un amoureux de l’Olympique de Marseille, un club avec qui il a longtemps été en contact au moment de son explosion à Tours mais qu’il refusa finalement de rejoindre. Comme une note dans la carrière d’un homme qui a toujours refusé la lumière, la facilité et le calme. Tout serait définitivement trop simple.

3. Son surnom était alors « la Rapiette »

Aujourd’hui, à Tulle, Laurent Koscielny joue des coudes avec l’autre star locale, François Hollande, un homme qu’il a d’ailleurs battu un jour lors d’une séance de tirs au but et à qui il donne maintenant dans le « tu » . Sa trace est partout : dans les vitrines des commerces, autour du stade de Pounot et à travers ses maillots présents dans le club-house du Tulle FC. Lors du transfert de Koscielny de Lorient à Arsenal en juillet 2010, le petit club de Corrèze a d’ailleurs touché 1% de la transaction, soit 20 000 €, à un moment où il était dans une situation financière compliquée. Mathieu Fanthou, un ami d’enfance, se souvient du gamin : « On a joué ensemble en poussins et en U13. On était avant tout un groupe de copains. Il avait un an de moins, avec un gabarit assez petit, on l’appelait « la Rapiette ». Son truc, c’était les petites blagues mais ça lui a valu quelques rappels à l’ordre. Il avait déjà un gros niveau mais c’était surtout un gros compétiteur. » Le coach de l’époque ? Bernard Koscielny.

4. Il était au marquage de Valbuena en 2001

L’histoire raconte que lors d’un rassemblement de l’équipe de France, Mathieu Valbuena s’est amusé à chambrer Laurent Koscielny sur de multiples petits ponts passés quelques années plus tôt. Le défenseur n’en a plus le souvenir alors il décroche son téléphone. « Laurent m’a appelé pour me demander de regarder dans mes fiches. J’étais son entraîneur en Nationaux à Brive au début des années 2000 lorsqu’il était en moins de 17 ans., se rappelle l’ancien coach et proche de la famille, Jacky Rantian. En regardant, j’ai retrouvé une défaite contre Bordeaux 2-1 le 11 novembre 2011. Il était alors au marquage de Valbuena ce jour-là dans un 3-5-2 où Laurent était mon 6. C’était une machine. » Brive sera relégué cette saison-là. Direction Limoges.

5. À Limoges, il vivait chez le président du club

C’est là que tout a explosé, un jour de quart de finale de Gambardella contre l’OL (1-2). C’est aussi l’histoire d’une confiance donnée par Bernard Koscielny à Robert Divry alors président de Limoges. « Il faisait partie d’une sélection des meilleurs joueurs régionaux qu’on avait ciblés pour renforcer notre équipe. Il est monté nous rencontrer deux fois avec son papa. On mettait les enfants dans de bonnes écoles donc Bernard a rapidement adhéré au projet. La seule condition, c’était l’hébergement. Alors j’avais aménagé un studio à l’étage de ma maison. Il était indépendant, libre de faire ce qu’il voulait. » , se rappelle Divry. Et il y a eu cette rencontre contre Lyon au cours d’une saison où Laurent Koscielny était peu utilisé. C’est le jour où Guingamp l’a repéré devant 3500 spectateurs au stade de la Plaine des jeux de Limoges gonflé par plusieurs recruteurs. Le recruteur breton, Yvon Schmitt, raconte : « J’ai fait trois aller-retours pour le voir jouer. Il avait déjà l’intelligence du défenseur, il jouait arrière-droit. Son père connaissait la vie, c’était important pour moi. Tout a été très rapide. »

6. Noël Le Graët lui a dit non

Voilà le récit d’une romance ratée entre Laurent Koscielny et l’En Avant Guingamp. Recruté pour ses promesses, Kos’ en repartira trois en plus tard à cause de son manque d’expérience. « Je pensais qu’on lui donnerait sa chance, reprend, amer, Schmitt à qui l’EAG doit notamment le recrutement de Stéphane Guivarc’h. C’était une conviction personnelle. Chez nous, il n’a jamais voulu marcher sur la tête de son voisin. Le groupe pro était en Ligue 2, expérimenté, alors il jouait à gauche, à droite, dans l’axe. Après, des choix ont été faits sur l’expérience, le contexte avait changé. Ma déception n’a pas été de le voir partir mais plutôt qu’il n’ait pas pu matérialiser ce qu’il était capable de faire mais j’étais certain qu’il allait rebondir. La déception était infime par rapport à l’optimisme que j’avais par rapport à lui. » Tout se terminera sur un chèque de 30 000 € signé par Le Graët.

7. C’est un gros fêtard

La phrase revient souvent au-delà des impressions générales. Oui, Laurent Koscielny est un « bon vivant » et cela a toujours été le cas : à Tours, dès qu’il revient à Tulle et même à son mariage, tout en conservant une simplicité rare dans le milieu. Comme si Kos’ avait signé à vie pour être une fracture dans le paysage du foot français.

8. La Bretagne lui a offert sa femme

Si on parcourt le portfolio des WAG tricolores, on tombe forcément sur Claire Koscielny. L’éloge de la simplicité mais aussi celui de l’amour d’une vie : Claire, rencontrée lors du passage à Guingamp. C’est un autre côté de la personnalité du patron de la défense française. « C’est impossible de se fâcher avec cette famille. Ils sont ce qu’on appelle chez nous des personnes de la terre. Ils connaissent la vie et ont le coeur sur la main. » , note l’ancien entraîneur briviste, Jacky Rantian.

9. Il a refusé un deuxième rendez-vous avec Kita

Dans l’histoire de Koscielny, Daniel Sanchez, son entraîneur à Tours et homme ayant décidé de le replacer définitivement dans l’axe, est un pilier fondateur. Son passage en Touraine a été le succès que l’on connaît. Ce que l’on sait moins, c’est que Laurent Koscielny aurait pu ne jamais aller à Lorient mais plutôt à Nantes, un club qui avait déjà un oeil sur lui depuis son explosion à Limoges. « Il y a eu un repas entre les dirigeants nantais, Laurent, ses représentants et Claire. Quand il en est sorti, il n’était pas emballé. Au téléphone, Baup avait réussir à le séduire mais Kita l’a refroidi en lui faisant comprendre qui était le patron. Ce n’est pas ce qui fonctionne avec un mec comme Laurent » , explique un proche des négociations. À Kita double.

10. C’est un dingue de Scrabble

Laurent Koscielny a toujours voulu se battre contre la défaite. Jusque dans ses passions les plus profondes. « Il est toujours en train de jouer au Scrabble. Sur son portable, en famille, c’est un dingue des jeux de réflexion » , se marre son père. Un accro qui va jusqu’à souvent provoquer en duel son beau-père. Même pas peur.

11. Le Bayern lui court après depuis des années

Koscielny a toujours été courtisé depuis Tours : Monaco, Nantes et… le Bayern. Cela dure depuis presque six ans. Chaque mercato, le défenseur français se retrouve dans les petits papiers du monstre allemand. Une rumeur qui tient encore aujourd’hui.

12. Il a sauvé Brandao

Bon, pas le vrai hein mais Régis. C’était il y a maintenant deux ans : Laurent Koscielny a alors mis la main à la poche pour sauver la dernière manufacture d’accordéons de France, à Tulle. Régis Brandao, nouveau responsable de l’entreprise Maugein, a ensuite pu relever le groupe et assurer sa survie. Une visite du défenseur d’Arsenal est prévue dans l’été.

13. Il est voisin d’Hugo Lloris à Londres

Depuis son arrivée à Arsenal, Laurent Koscielny vit dans le quartier de Hampstead où Thierry Henry possède encore une villa et Pirès une maison. Aujourd’hui, le défenseur des Gunners vit à côté de Hugo Lloris, son capitaine en sélection, et rival en club. La tradition, toujours.

14. Il n’est pas si méchant

Tout le monde est resté sur la gifle contre l’Ukraine ou sur ses penaltys concédés à ses débuts en Angleterre. Les statistiques parlent pourtant plus que les réputations : en six saisons à Arsenal, Koscielny n’a reçu que deux rouges et 24 jaunes. Alors, dans les colonnes de France Football, en février dernier, il a tenu à se défendre : « C’est une fausse réputation à mon sens. Certains parlent et essayent de me coller une étiquette. Ils préfèrent avoir cette image de moi. Ça doit aussi les arranger. » Les vrais savent Lolo.

15. Il pourrait faire couler des larmes dimanche soir

Les émotifs sont nombreux sur le parcours de Laurent Koscielny. Il y a, déjà, Jacky Rantian, qui ne peut s’empêcher de s’accrocher sur son canapé pendant les matches de « Lolo. Je ne supporte pas les critiques contre lui. » Et aussi Daniel Sanchez qui a confié cette semaine au Figaro ceci : « Si avec Olivier Giroud, ils sont champions d’Europe, je ne pourrais m’empêcher de pleurer. »

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