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Les 10 bonnes questions de cette semaine internationale

Par la rédaction de Sofoot.com
9 minutes
Les 10 bonnes questions de cette semaine internationale

Pays-Bas et Allemagne moribonds, des anciennes puissances qui se réveillent, et des petits pays qui montrent leurs gros bras, même en Norvège, porté par un môme de 15 ans. Voici les bonnes questions à se poser après cette semaine internationale.

  • Les Pays-Bas sont-ils nuls sans Van Gaal ?

    D’accord, Arjen Robben a enflammé les pelouses brésiliennes durant le Mondial. Oui, Van Persie et sa tête plongeante auraient récolté un 10/10 en patinage artistique. Mais pas besoin de s’appeler Mick Jagger pour savoir que le vrai frontman des Oranje cet été s’appelait Louis van Gaal. Charismatique et couillu, entre schémas tactiques parfaits, prises de risques et motivation des troupes, l’actuel boss des Red Devils a montré toute l’étendue de la palette d’un grand entraîneur. Sauf que depuis le départ de l’homme au double goitre, rien ne va plus. En effet, Guus Hiddink, qui a remis au goût du jour le 4-3-3, semble tâtonner face au défi proposé, mais c’est surtout le fonds de jeu qui inquiète. Du coup, aux Pays-Bas, sa tête est déjà réclamée. Ce matin, la presse néerlandaise évoque déjà un possible départ du vainqueur de la Ligue des champions 1988, et propose même un duo De Boer-Blind en remplacement. Un seul être vous manque…

  • Les Espagnols vont-ils enfin aimer Diego Costa ?

    Ce fut long, mais ça y est. Diego Costa a enfin ouvert son compteur but avec la sélection espagnole. Dimanche, contre le Luxembourg, celui qui a choisi de jouer pour l’Espagne il n’y a que quelques mois seulement, a beaucoup tenté. Beaucoup échoué aussi. Au point de se demander, encore, s’il avait vraiment fait le bon choix en choisissant la Roja, une équipe qui, depuis de longues années maintenant, n’a pas un grand amour pour les attaquants physiques comme lui. Nul doute que lui-même a dû douter sur la pelouse du stade Josy Barthel, jusqu’à cette 69e minute libératrice. Un petit cafouillage dans la surface luxembourgeoise et une reprise de volée à bout pourtant, voilà comment Diego Costa s’est dépucelé avec le maillot espagnol sur les épaules. Pas le plus beau but de sa carrière, ni le plus important (l’Espagne menait déjà 2-0 à ce moment du match), mais sans doute l’un des plus attendus. Par lui, déjà, et par tout le peuple ibérique aussi, qui voulait enfin voir cet attaquant, qui plante but sur but avec les Blues, marquer pour sa sélection nationale. Ne reste plus qu’à confirmer maintenant. En tout cas, l’Espagne est prête à l’aimer, désormais.

  • L’Italie va-t-elle vraiment gagner tous ses matchs à l’arrache ?

    Lundi soir, l’Italie s’est imposée 1-0 en terres maltaises. Un résultat positif, certes, car synonyme de victoire, mais un résultat tout de même extrêmement poussif au vu de la différence de niveau entre les deux équipes. Pas vraiment une surprise de la part des Italiens qui, quelques jours plus tôt, sont venus à bout de l’Azerbaïdjan dans les dernières minutes de la rencontre, sur un score final de 2-1. Alors oui, l’Italie galère pour gagner, mais l’Italie gagne. Et c’est bien ça le plus important, finalement. Pour l’instant, les hommes d’Antonio Conte comptent trois victoires en autant de rencontres et partagent la tête du groupe avec la Croatie, première grâce à… une meilleure différence de buts, évidemment. Ne vous faites pas de soucis pour la Squadra, elle va encore en chier dans ces éliminatoires. Elle ira même sûrement concéder un vieux match nul en Bulgarie ou en Azerbaïdjan. Elle gagnera encore 1-0 dans les dernières minutes face à la Norvège. Mais au final, elle sera au rendez-vous de l’Euro, à l’heure, comme d’habitude. Pire, elle fera même office de favori. Comme souvent.

  • L’Islande parviendra-t-elle à se qualifier pour la première compétition internationale de son histoire ?

    3, c’est le nombre de victoires en autant de matchs pour les hommes de Lars Lagerbäck. Emmené par un Gylfi Sigurðsson en fusion avec 4 buts depuis le début de ces éliminatoires, l’Islande n’en finit plus d’impressionner l’Europe en mettant au tapis les gros poissons de son groupe, la Turquie et les Pays-Bas. Une défense de fer vient compléter un effectif beaucoup trop compliqué à prononcer, mais qui détient un mental d’acier. Plus à l’aise la balle en main que dans les pieds, la terre de glace a pour la seconde fois de son histoire – après les barrages disputés de CdM en 2010 – une réelle chance d’être du voyage en France en 2016. Tous les voyants sont au vert pour les Islandais qui vont bientôt s’attaquer à la deuxième partie de leurs éliminatoires. Voilà ce que cela fait, de réveiller un volcan.

  • Gibraltar va-t-il prendre la même direction que Saint-Marin, les Feroé ou Malte ?

    Dans la famille de la lose européenne, je demande le petit frère. Bingo. L’équipe nationale de Gibraltar a depuis le mois de novembre 2013 le droit de jouer des rencontres officielles et a même la chance de prendre place aux éliminatoires de l’Euro 2016. Dans un groupe composé de la Pologne, l’Allemagne, l’Irlande, la Georgie et l’Écosse, nul doute que la petite enclave anglaise va se prendre des volées monstrueuses. Déjà 3 dérouillées avec notamment deux 7-0 dans la sacoche avant même d’avoir rencontrer l’Allemagne. Avec un effectif composé en grande partie du club de Manchester United, pas celui que vous connaissez hein, mais le club le plus titré du championnat gibraltarien, comme Saint-Marin, Gibraltar va sûrement attendre quelques années avant de remporter son premier match de poule. N’en déplaise à Abd Al Malik. Saint-Marin, Malte ou les Féroé ont peut-être bien trouvé leur cancre.

  • Est-ce le retour de la grande Tchécoslovaquie ?

    22 ans que la Tchécoslovaquie n’existe plus, mais cet ancien pays d’Europe de l’Est a toujours été une vraie terre de football. La Slovaquie et la République tchèque sont toutes deux premières de leurs poules respectives (A et C). La plus grosse surprise vient surtout de la Slovaquie emmenée par un Marek Hamšík en net regain de forme. En battant l’Espagne, la Repre montre que la Slovaquie n’est pas qu’une grande nation du porno mondial et qu’il faudra compter sur elle pour truster la première place tant promise à la Roja. En ce qui concerne la République tchèque, cette dernière réalise son petit perfect mathématiquement parlant. 9 points glanés en battant les Pays-Bas et en allant chercher la victoire face à la Turquie dans l’enfer du stade Şükrü-Saracoğlu du Fenerbahçe. Bořek Dočkal est l’homme providentiel de cette sélection.

  • L’Allemagne a-t-elle pris le boulard ?

    Mais qu’arrive-t-il à la Nationalmannschaft ? Tout juste auréolés de leur quatrième titre mondial après avoir mis la planète à ses pieds, les hommes de Joachim Löw ne cessent d’enchaîner les contre-performances depuis. Fessés par Di María lors d’un amical qui puait la revanche, victorieux à l’arraché, lors de son premier test face à l’Écosse puis le néant : une défaite historique chez le voisin polonais et un triste match nul face à l’Irlande de Robbie Keane. Mais alors, le voisin allemand a-t-il pris la grosse tête ? Déjà, il faut préciser que par rapport au onze titulaire du 13 juillet, seuls 5 joueurs étaient alignés hier soir à Gelsenkirchen. La faute aux retraites des cadres, mais aussi aux blessures qui minent les hommes de Löw depuis le début de saison. Ensuite, en dépit d’une possession de balle guardiolienne, c’est surtout le manque de réalisme devant le but adverse qui fait tâche. Et pour faire face à ce problème, une seule solution, rappeler l’homme qui se dore actuellement la pilule sur les collines du Latium : le bien nommé Miroslav.

  • Martin Ødegaard est-il un « présu » ?

    15 ans, et 300 jours. À un âge où les dribbles sont généralement confinés à la cour de récré et où l’on fait ses plus belles conneries, Martin Ødegaard, lui, enfile son maillot de la Norvège pour représenter son pays sur la scène internationale. Solide. De quoi alimenter les doutes quant à la véracité de sa date de naissance ? Au regard de sa gueule de chanteur de One Direction, on peut affirmer que le spectre d’Obafemi Martins ne resurgira pas sur son cas. Surtout, le type est né en décembre 1998, et a donc logiquement raté les plus belles années d’un Zidane ou d’un Ronaldo. Du coup, même s’il nous donne malgré lui un sacré coup de vieux, on ne peut pas s’empêcher d’être un peu triste pour lui. Comment dit-on « roulez, jeunesse » en norvégien ?

  • Zlatan manque-t-il plus à la Suède ou au PSG ?

    Décidément, le Z est un mec qui fait pleurer. Aussi bien ses adversaires que ses coéquipiers. Et depuis le 23 septembre, ce sont ses potes, Parisiens et Suédois, qui sont dans la mouise. Pourquoi ? Parce que le géant suédois a trouvé le moyen de se faire une talalgie gauche. Résultat ? L’ancien du Milan a loupé pas moins de quatre matchs de championnat avec le PSG et trois avec les Bleus-Jaunes dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2016. Une tuile pour les neveux de Tonton Nasser, qui, depuis son absence, semblent amorphes sur les prés de Ligue 1, n’arrivant plus à tenir leurs rencontres, comme face à Toulouse ou Monaco. Oui, le club de la capitale doit s’en remettre à un Cavani méconnaissable qui préfère défendre qu’attaquer. Heureusement pour lui, ce PSG a quand même des mecs capables de se surpasser quand ils le veulent bien. Utile pour gagner des matchs de Ligue des champions par exemple. Pour l’instant. Ce qui ne semble pas être le cas de la Suède, qui survit plus qu’elle ne vit sans son chasseur préféré, même si là-encore, Durmaz et Zengin sont là pour faire le taf devant. En bref, Zlatan, c’est un peu comme le sucre dans les yaourts. Sans, on peut les manger, mais avec, c’est quand même bien meilleur.

  • Fred’ Thiriez a-t-il trouvé son nouveau joujou ?

    On ne le voit plus, on ne l’entend plus. La vérité, c’est que depuis ce fameux 19 avril 2014, Frédéric Thiriez traîne son spleen. Alors qu’il pensait révolutionner le game du football-spectacle avec son show à la Max Guazzini, et l’arrivée de la Coupe de la Ligue en hélicoptère accueillie par des pom-pom girls, la plus belle moustache de France s’est pris un gros fail. Moqué, raillé et traîné dans la boue par ses détracteurs, Fred s’isole. Et alors qu’il pense avoir touché le fond, affalé dans son canapé, à regarder un mauvais Serbie-Albanie, tout d’un coup jaillit la lumière. « Un drone, bordel ! Comment j’ai pu passer à côté ?! De vrais génies, ces Albanais. » C’est décidé, en 2015, la Coupe arrivera en drone avec une banderole « Brandão, moi, tu m’as fais vibrer. » Résultat, un gros buzz d’une demi-journée, une finale nulle, un trophée moche et un vainqueur en bois. Non, un drone dans un stade n’est pas une révolution.

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