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  • PSG/Bordeaux (1-1)

Le PSG n’y était pas

Par Mathieu Faure
Le PSG n’y était pas

Une première mi-temps ratée - une de plus -, une ouverture du score concédée - une de plus -, une égalisation dans les dix dernières minutes - une de plus. Finalement, Paris a fait ce qu'il sait faire. Mais en moins bien. Pis, on sent les ouailles de Carlo Ancelotti de plus en plus fébriles.

PSG – Bordeaux : 1-1

Buts : Hoarau pour Paris. Diabaté pour Bordeaux

En 2012, Bordeaux s’est déjà payé Toulouse, Lille et Lyon. Preuve que les Girondins aiment les gros. Et à ce petit jeu, le PSG représente un plat consistant. Copieux. Et relevé. Quatre jours après la première défaite de Carlo Ancelotti en terre parisienne, on attendait la réaction des mecs de la capitale. Une réaction rendue obligatoire depuis la victoire de Montpellier contre Saint-Etienne, samedi soir. Tout simplement parce que le maillot jaune a changé d’épaule. Alors dans un Parc des Princes prêt à tout pour les siens (comprendre les acclamer avant de leur cracher dessus, ou inversement), ce match dominical avait de la gueule. Un peu comme les compositions respectives des deux équipes. Ancelotti abandonne définitivement son schéma en sapin de Noël pour (re)valider le 4-2-3-1 version Kombouaré. Hoarau est titulaire en pointe, Sissoko et Motta sont associés pour découper dans l’entrejeu et Tiéné prend la place de Maxwell, encore trop juste. Pour Francis Gillot, le 3-5-2 millésime 2012 continue son chemin avec Obraniak en accélérateur de particules. Bordeaux peut y croire, après Monaco, c’est l’équipe qui réussie le mieux dans l’enceinte francilienne. 90 minutes plus tard, Bordeaux repart avec un point. C’est le minimum.

Gillot a misé sur la puissance de Diabaté pour exploser l’axe Alex-Sakho. Ca marche. Sur le premier centre de Trémoulinas, le Malien est déjà au-dessus de tout le monde. Bordeaux joue et presse haut, le genre de jeu qui ne sied pas du tout aux ouailles de Carlo Ancelotti. Ca se ressent dans les dix premières minutes où le PSG est littéralement privé de ballons. Comme d’habitude, les Franciliens ratent leur début de match. Empruntés. Imprécis. Lents. Mauvais, en somme. Motta l’a bien compris et monte d’un cran, histoire de récupérer la gonfle plus haute. Pourtant, les collègues du Brésilien s’évertuent à jouer dans l’axe, là où la défense girondine est la plus dense. Et sans rythme, c’est mission impossible. Forcément, le match est moyen et les occasions sont rares. Il faut attendre une petite demi-heure pour voir Paris accélérer. Ménez, Hoarau et Pastore combinent bien, mais la défense bordelaise à trois stoppeurs est solide. A la 25ème, Momo Sissoko fait sa spéciale. Un tacle en retard = jaune. Ca, c’est fait. Dans la foulée, Alex rate le cadre sur un bon coup franc de Nenê, mais le vrai frisson est girondin. Sur une envolée de Trémoulinas, Plasil est bien trouvé en retrait au point de penalty, mais Sirigu détend parfaitement son long corps et sauve les siens. Globalement, on s’ennuie. Pour ne pas dire plus. Ancelotti n’avait pas aimé la première période parisienne à Caen. Celle-ci est, globalement, pire. Paris joue de manière trop axiale et la prise de risque globale est proche du néant.

Paris dans le noir

Mauvaise nouvelle pour le football : Ménez, qui a pris un coup, est remplacé par Matuidi. Paris passe à trois dans l’axe et le duo Nenê-Pastore jouera dans l’axe en soutien de Hoarau. Ancelotti valide le fait qu’il s’est fait enrhumer par Gillot pendant 45 minutes. Et force est de constater que le début de seconde période est plus tranchant côté parisien. Sissoko est à deux doigts – ceux de Carrasso en l’occurrence – de trouver le petit filet bordelais sur une belle reprise à l’extérieur de la surface. Les locaux jouent beaucoup plus hauts et ils prennent des risques. Enfin. Des bonnes intentions qui ne se poursuivent pas au-delà de la cinquantième. On retombe alors très vite dans l’approximatif. Sans parler de la lenteur… Bordeaux a bien compris qu’un coup était possible. Sur une accélération de Maurice-Belay, l’ancien Sochalien crame toute l’arrière-garde parisienne et donne en retrait à Plasil. le Tchèque fracasse la barre de Sirigu sur un amour de frappe du droit. Le Parc ferme sa gueule. Il le ferme d’autant plus quand sur une passe en profondeur d’Obraniak, Maurice-Belay et Diabaté se retrouvent seuls face à Sirigu et ouvrent logiquement le score. C’est archi mérité.

Et irrémédiablement, Paris réagit. C’est la seule chose que ce PSG sait à peu près faire. Sur une passe en profondeur de Motta, Bodmer sort le geste technique du match – un galette pour Hoarau en talonnade. Le numéro 9 parisien ne se pose pas de question, il fusille Carrasso du gauche. Le PSG revient. Par miracle. Un miracle que Sirigu doit entretenir dans la minute qui suit en s’interposant sur une belle frappe de Diabaté. C’est le dernier frisson d’un match globalement moyen où; comme convenu, les Franciliens sortiront sous les sifflets du Parc après avoir validé leur soixantième point en vingt-neuf journées. Décidément, tout est étrange avec ce club. Ce soir, le PSG n’y était pas. Que ce soit dans le jeu, dans l’envie ou dans la construction, les Parisiens ont raté leur match. Tout le contraire d’un Bordeaux qui peut s’en vouloir de n’avoir pris qu’un seul point. Le PSG n’est plus leader, et, pour la première fois, a semblé se faire dessus dans le sprint final. Et si les mouches avaient changé d’âne ?

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Par Mathieu Faure

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