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«Le PFC n’a pas besoin d’un crack médiatique»

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«Le PFC n’a pas besoin d’un crack médiatique»

Jean-Luc Vannuchi est dans le métro. Une demi-heure plus tard, on rappelle le coach du leader parisien en plein téléchargement (légal) des images de son prochain adversaire, Bayonne. Histoire d'empiler un sixième match sans défaite et de rêver (un peu) à la montée en Ligue 2.

Qu’est-ce qui vous permet de penser que ça peut être l’année du Paris FC ?

Pour l’instant, rien. J’espère que ça sera la bonne mais il est prématuré d’y penser. Je suis satisfait du début de saison et des points totalisés aujourd’hui mais il reste trente-cinq matches. Je bénéficie d’un groupe très homogène depuis que l’on a réduit de vingt-sept à vingt-trois le nombre de contrats. J’ai ciblé des recrues de qualité plutôt que la quantité. Il est facile d’attirer des joueurs car Paris reste Paris et le PFC fait partie des clubs ambitieux du National.

A ce propos, des « stars » comme Wiltord ont fait leur pub sur votre dos ?

En tout cas, je n’ai eu aucun contact avec lui. C’est un journaliste qui me l’a appris : il me passe un coup de fil après un match à Orléans et me demande si nous avons approché Wiltord. Ni moi ni les dirigeants n’ont entrepris une démarche, ni avec lui ni avec un autre joueur de ce calibre. De toute façon, le Paris FC n’a pas besoin d’un crack médiatique pour l’être lui-même.

Une équipe aussi chamboulée qui démarre aussi bien, ça relève du miracle ?

C’est vrai, dix-sept joueurs sont partis et douze sont arrivés mais le groupe est devenu homogène. C’est notre atout principal, chacun est réceptif, entre dans le moule et cela m’offre une profondeur de banc utile. J’aime bosser mais j’aime la bonne humeur surtout. Jusque-là, mes joueurs adhèrent. Reste à progresser sur les coups de pied arrêtés défensifs. En fait, il reste beaucoup de travail.

Alors, les footeux signent-ils à Paris pour faire la java ?

Disons que je mets cet aspect-là de côté. Si t’as envie de faire le con, tu peux le faire n’importe où. En fait, c’est surtout la logistique qui me complique la vie : organiser les déplacements, se rendre à l’entraînement quand tu viens de l’autre côté de l’Ile-de-France. L’un de mes joueurs vient du PSG, il se tape le trajet à l’aller puis au retour. Les autres recrues, on essaie de les loger vers la Porte de Montreuil ou Vincennes, c’est le plus simple.

C’est stimulant ou fatigant de bosser dans un club si peu structuré ?

Disons que les structures étaient meilleures à Nîmes mais ça ne m’a pas empêché de me planter ! Ici, j’ai plus de liberté et de choix sur le recrutement. A Nîmes, j’avais un directeur sportif qui ne m’a pas bien aiguillé. L’avantage au PFC, c’est que je suis plus maître de ce que je veux même si ça demande beaucoup de boulot.

Comment un club de National se renseigne-t-il sur ses adversaires ?

Il y a une bonne part de relationnel entre coaches. Par exemple, notre ancien joueur Laurent Weber est devenu adjoint à Colmar et son équipe jouant nos futurs adversaires en premier, il me fait un petit rapport chaque début de semaine. Le club est aussi inscrit à une plateforme vidéo qui réunit les images des rencontres. Chaque adhérent doit envoyer les images de son match à domicile sous quarante-huit heures. Il doit y avoir vingt-six matches en ligne déjà, c’est très utile. Là, je viens de télécharger Bayonne-Bastia, c’est un système qui évite beaucoup de déplacements. L’an dernier, j’avais fait six heures de Tgv aller-retour pour voir une rencontre à Mulhouse. Ça ne vaut plus le coup cette année surtout que les images proposées sont de bonne qualité.

Un vrai sudiste comme vous s’amuse-t-il à Paris ?

Le plus emmerdant, c’est le climat. Encore que ce sont surtout mes filles qui en souffrent. Ma famille est bien installée dans un coin sympa de la banlieue sud-est. Je me déplace en scooter et en métro, c’est le système D comme tout le monde.

A peine 500 spectateurs par match à domicile, c’est déprimant ?

Les bons côtés de Charlety, c’est de jouer dans une belle enceinte et sur une pelouse bien entretenue. Mais ça sonne creux, tu ne peux absolument pas mettre la pression. Lorsque je donne une consigne à l’un de mes joueurs, l’entraîneur adversaire entend tout ! Bon, les joueurs ont intégré cette donnée. La taille du terrain ne nous aide pas non plus.

Partager le stade avec les rugbymen du Stade Français, ça vous perturbe ?

Ça risque surtout de compliquer l’entretien de la pelouse cet hiver. Pour le moment, les responsables du stade ont toujours fait le nécessaire. D’ailleurs, des morceaux de pelouse sont stockés pour recouvrir les dégâts que causeront éventuellement les rugbymen.

Il paraît que Raymond Domenech s’intéresse au deuxième club parisien. Vous avez des infos ?

Vous me l’apprenez. Je ne me suis pas posé la question à l’heure qu’il est. Mais s’il pense au deuxième club parisien, ce n’est pas forcément le Paris FC, si ? Bon, j’y réfléchirai le jour où la question se présentera.

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