S’abonner au mag
  • Ligue des champions
  • J3
  • Groupe F
  • Arsenal/Dortmund (1-2)

Le grand Robert de l’attaquant

Par Marc Hervez
Le grand Robert de l’attaquant

Alors qu'Özil a déçu et que Giroud a marqué, c'est encore ce bon Robert Lewandowski qui a donné la victoire à Dortmund sur la pelouse de l'Emirates. Une habitude pour le Polonais en Ligue des champions.

Arsenal

Szczęsny (5) : Une posture de gardien de handball sur le premier but comme sur le second mais une tenue violette au lieu d’un futal Panzari. Et toujours cette coupe de premier communiant qui le rend si vulnérable… Il n’a pas fait de boulette, mais il n’a pas non plus fait d’exploit. Du genre de ceux qui permettent de sauver l’essentiel quand ses coéquipiers sont moins bien.

Sagna (5,5) : Solide et disponible, il a fait du Sagna défensivement comme offensivement avec des centres pas toujours bien ajustés. Mais c’est de son côté qu’est venue l’égalisation. Même si, avec un gardien en forme, on aurait encore crié au centre raté.

Mertesacker (4) : Qu’est-ce qu’il doit prendre cher à l’entraînement dans les jeux réduits quand on voit la technique des lutins qui l’entourent ! Une aisance technique à faire passer Peter Crouch pour Ronaldinho. Certes, il est meilleur que Djourou ou Senderos, mais hormis les 3-4 calots annuels qu’il claque de la tête grâce à sa taille, on se demande ce qu’il apporte vraiment à son équipe.

Koscielny (5,5) : Pas grand-chose à dire de sa prestation, si ce n’est qu’il a peut-être coûté la victoire à son équipe en se rendant coupable d’un ascenseur sur un corner offensif, annulant ainsi un but de Ramsey.

Gibbs (5) : Peu de montées tranchantes et trop d’espaces laissés au duo Grosskreutz-Błaszczykowski. On nous avait pourtant dit qu’il avait progressé.

Arteta (6) : Dans un effectif où l’on compte environ 32 numéros 8 de même profil, c’est à lui que l’on confie la mission de sentinelle devant la défense quand Flamini vient à manquer. Et le pire, c’est qu’il s’en sort plutôt pas mal. L’ex-Parisien était le seul à presser et gratter des ballons en première mi-temps.

Wilshere (4) : Positionné dans un rôle inhabituel d’ailier droit « à la Robben » , le gaucher n’a jamais semblé à son aise, sauf à la 28e minute, lorsqu’il a enfilé un costume dans lequel on a beaucoup plus l’habitude de le voir : celui du mec blessé. Remplacé par Cazorla (58e), qui a attrapé l’équerre sur une frappe limpide. Il s’en est fallu de quelques centimètres pour que l’on souligne le coaching gagnant de Tonton Arsène.

Ramsey (4) : C’était une banane surcotée l’an dernier, c’est devenu le meilleur joueur de Premier League en à peine deux mois de compétition. Ramsey II a donc la confiance. Un peu trop : il a tenté une frappe de 30 mètres et s’est rendu coupable d’une perte de balle fatale à 20 mètres de ses buts en voulant relancer propre. C’est bien beau les gri-gris contre Norwich, mais en face, c’est le vice-champion d’Europe, garçon. Remplacé par Bendtner à la 87e.

Rosický (6) : Une très bonne partie, ce qui est très logique vu qu’il jouait contre son ancien club. Ce que les néo-supporters des deux camps ne savaient sûrement pas au coup d’envoi. Remplacé par Gnabry (89e) dans l’unique but de rajouter 30 secondes au chrono.

Özil (3,5) : Jeune, allemand, hype, il voulait sûrement jouer avec ses potes de l’équipe d’en face. Alors il a boudé et n’est sorti du bois qu’en seconde période. Être invisible et se montrer décisif sur deux ballons, c’est bien quand on est avant-centre, mais c’est beaucoup plus problématique quand on est meneur de jeu. Son plus mauvais match depuis son arrivée à Londres.

Giroud (6) : Symbole d’une équipe à laquelle tout réussit en ce moment, il a vu la sortie kamikaze de Weidenfeller se transformer en offrande pour égaliser dans le but vide. Il a de plus pris plusieurs fois l’ascendant sur Hummels, ce qui n’est pas rien. Son gabarit fait un bien fou aux poids plumes qui l’entourent. Il ne sera jamais Van Persie, mais Olive est clairement dans la forme de sa carrière, et il le sait. Mais comment ne pas se sentir en confiance quand votre doublure se nomme Bendtner ?

Dortmund

Weidenfeller (4) : Sa cagade devant Giroud est difficilement pardonnable quand on voit la qualité de la pelouse de l’Emirates. Qu’on ne dise plus qu’il est le meilleur gardien du monde sans sélection.

Grosskreutz (6) : Un destin à la Patrice Évra : cet ailier moyen est en train de se transformer en latéral de très haut niveau. Son centre élaboré à base d’œufs d’esturgeon pour Lewandowski est un modèle du genre, à montrer à son homologue d’en face.

Subotić (6) : Le stoppeur au nom d’antibiotique a moins souffert face à Giroud que son compère de charnière. Mais c’est vrai qu’il respire quand même moins la classe dans ses relances. Si Vidić était un peu plus jeune, les Belges auraient peut-être moins fait les malins dans leur poule.

Hummels (4) : En souffrance. Son intervention ratée sur le centre de Sagna a clairement gêné son portier. Il a également balancé des casse-croûtes indigestes pour ce dernier alors qu’il y avait mieux à faire. Mais il avait déjà sauvé son match avant, lors de son sauvetage sur la ligne de la 38e minute. À cause de lui, on ne saura jamais si Rosický avait prévu de célébrer son but.

Schmelzer (6) : Sa coupe de tennisman des années 80 ne peut qu’être saluée quand on voit les dégaines de hipsters végétariens de ses collègues. À part ça, il est sobre et efficace. Un Allemand, quoi.

Bender (5,5) : Il n’a pas la vista de Gündogan ni la technique de Şahin, mais il a fait le job.

Şahin (8) : Le mec a hiberné pendant un an et demi, alors forcément, il a les jambes et les crocs. Des ballons grattés ici et là, des relances précises et appuyées entre les lignes, des crochets prodigieux. Mon dieu qu’il est fort. Que s’est-il passé à Madrid et à Liverpool ?

Mkhitaryan (7) : Pendant que Götze joue des bouts de matchs chez ses nouveaux amis, l’Arménien fait beaucoup mieux que le remplacer : il marque des buts qui valent cher. Lui manque encore l’endurance pour jouer 90 minutes au même rythme, mais n’empêche, c’est une très belle recrue qu’a flairée Jürgen Klopp l’été dernier. On a l’impression qu’il joue dans cette équipe depuis 3 ans. Remplacé par Hofmann (67e).

Błaszczykowski (5,5) : Il a bien couvert Grosskreutz défensivement et servi ce dernier sur ses dédoublements. Sa carrure et sa tête de dur suffisaient pour prendre le dessus sur ce gringalet de Gibbs. Remplacé par Aubameyang (67e).

Reus (6) : Le street-artist de la Ruhr sait enfiler le bleu de chauffe du peintre en bâtiment quand il s’agit de redonner au tacle offensif ses lettres de noblesse. Sa récupération dans les pieds de Ramsey vaut très très cher ce soir et compense clairement ses frappes non cadrées. Il a cédé sa place Papastathópoulos à la 87e. C’est vrai que ça manquait de noms compliqués dans l’équipe depuis la sortie de Błaszczykowski.

Lewandowski (7) : Frustré et sevré de ballons, il a planté son coude dans le nez de Koscielny, avant de planter un couteau dans le dos de son compatriote Szczęsny au plus fort de la domination des Gunners. Sans ça, il aurait eu 3. Mais au-delà de sa finition létale, sa prise de balle de la poitrine au départ de la contre-attaque victorieuse est exceptionnelle. Le très haut niveau, tout simplement.

Comment se procurer le nouveau maillot de l'équipe de France ?

Par Marc Hervez

À lire aussi
Articles en tendances
02
Revivez : France-Allemagne (0-2)
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne
Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)
32
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
  • International
  • Amical
  • France-Chili
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
Logo de l'équipe France
EDF, le coup de la panne
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne (0-2)
EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne
Logo de l'équipe Géorgie
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport   - Photo by Icon Sport
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport - Photo by Icon Sport
  • International
  • Géorgie
Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine