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Le conseil de classe 2016 de la Ligue 1

Par Kevin Charnay
Le conseil de classe 2016 de la Ligue 1

À la fin de l'année 2016, il est l'heure pour le corps professoral de faire le bilan. Au sein d'une classe plus que jamais homogène, certains élèves se distinguent pourtant. Dans le bon comme dans le mauvais sens.

Félicitations

Nice (9,5/10) : Pendant longtemps, l’élève niçois s’est contenté d’être un élève moyen, qui ne fait pas de vagues. Et puis, depuis quelque temps, il a décidé de se mettre au boulot comme un acharné, le tout en soignant la présentation. Et les résultats commencent à se faire sentir. Après un changement de professeur pendant les vacances estivales, le collège s’attendait à un petit temps d’adaptation. Que nenni ! Nice fait preuve d’une incroyable confiance en soi, d’une ambition tout aussi remarquable et se donne les moyens de réussir. Jusqu’à devenir le meilleur élément de la classe pour l’instant. Comme quoi, quand on veut, on peut. Suffit d’être un peu malin.

Monaco (9/10) : Quand on commence l’année 2016 sur un 10-2, ça en dit long sur les intentions. Longtemps perché sur son nuage de privilégié, l’élève monégasque n’a pas hésité à mettre les mains dans le cambouis pour obtenir de très bonnes notes. Et ce grâce aux conseils de son tonton portugais. D’abord, Monaco s’est réfugié dans le travail au début de l’année afin de sauver les meubles. Et après les vacances, il est revenu motivé comme jamais, sûr de sa force, et prêt à tout exploser. À l’image de ses copies pleines de folie, l’élève monégasque est parvenu à rompre avec son image d’élève trop scolaire. Désormais, sa créativité éclate à la vue de tous, pour le plus grand bonheur de ses professeurs.


Tableau d’honneur

Lyon (8,5/10) : La vraie valeur sûre de la classe. Les années passent, et le petit Gone est toujours assis à la même place, au premier rang, bien sage avec ses lunettes. Même s’il n’est plus le premier de la classe, il fait toujours partie des élèves moteurs. Même s’il est un peu agaçant avec sa tête d’intello un peu arrogant, même si Monsieur Aulas fait partie des parents d’élèves les plus envahissants que le collège n’ait jamais connu, force est de constater que les résultats du bambin lyonnais sont d’une régularité sans faille.

Guingamp (8/10) : L’exemple type de ce que l’on veut voir en classe. Malgré des capacités limitées et un premier semestre globalement raté, l’élève breton s su rebondir. Grâce à son nouveau mentor, Antoine Kombouaré, et à son grand frère toujours très concerné, Jimmy Briand, Guingamp est sûrement la plus belle surprise de ce second semestre. Une joie de vivre et une force de caractère qui lui permettent de se surpasser lors des grosses évaluations, faisant même trembler les habituelles têtes de gondole.

Paris (7,5/10) : Le problème avec l’élève parisienne, c’est qu’on est tellement habitué à son statut de première de la classe qu’on en devient très exigeant. Sauf que la petite bourgeoise se laisse petit à petit dissiper par ses camarades turbulents. Résultat : la seule fois de l’année où on l’envoie passer des tests en classe européenne, là où est son vrai niveau, elle échoue lamentablement. En plus, pendant les vacances d’été, au lieu de réviser pour renforcer sa culture générale, elle a fait n’importe quoi et est revenue en classe totalement déréglée. Les résultats sont beaucoup moins impressionnants, et Paris ne sort même plus de la masse. Il va vite falloir se ressaisir.


Encouragements

Toulouse (7/10) : Comme quoi, un bon coup de pied au cul ne fait parfois pas de mal. Il a fallu menacer l’élève toulousain de redoublement pendant tout le premier semestre pour qu’il donne enfin le meilleur de lui-même. Sauvé de justesse, le petit protégé de Pascal Dupraz vient maintenant en cours le cœur léger depuis quelques mois. Et il a su clairement se remettre dans le rythme de la classe. Comme quoi, l’Education nationale peut encore faire de belles choses de ses enfants qu’on croyait perdus.

Angers (7/10) : Il faut l’avouer, le corps enseignant ne donnait pas cher de sa peau pour sa première année dans le collège le plus huppé du pays. Mais à force d’abnégation, de travail, et de courage, le SCO a su faire forte impression jusqu’à devenir un des meilleurs éléments de la classe. Maintenant que les carences et le manque de talent de l’élève angevin commencent doucement à le rattraper, les professeurs tiennent à l’encourager pour qu’il ne lâche pas l’affaire. Il mérite de rester avec nous.

Rennes (6,5/10) : La direction ne sait plus trop quoi penser de l’élève rennais car il réussit l’exploit d’être à la fois régulier et irrégulier. Régulier car il obtient sensiblement la même moyenne d’année en année, et irrégulier car il enchaîne les bonnes et les mauvaises passes. Tantôt catastrophique, tantôt prometteur dans ses copies, le corps enseignant est de nature optimiste et préfère l’encourager à suivre la seconde voix. Surtout qu’on a toute confiance en son nouvel éducateur Christian Gourcuff, qui connaît bien son élève.

Lille (6,5/10) : À l’image de son copain de classe rennais, Lille a toujours autant de mal à vraiment séduire ses professeurs. Grâce à l’Oncle Fred et à sa grande expérience dans l’Éducation nationale, l’élève lillois a très bien démarré 2016 en décrochant la cinquième meilleure moyenne de la classe. Mais depuis les vacances estivales, les choses sont plutôt compliquées, notamment à cause de gros chamboulements dans sa vie personnelle à la maison. On lui fait confiance pour redresser la barre.

Marseille (6/10) : C’est toujours aussi compliqué avec l’élève marseillais car on connaît son immense potentiel. Mais ses résultats sont constamment dégradés à cause de ses graves problèmes de famille. Si bien que le conseil a même pensé au redoublement en début d’année 2016 ! Intolérable pour un élève de la trempe de l’OM. Heureusement, une sorte de Pascal le Grand frère venu de l’autre côté de l’Atlantique est venu régler une bonne partie des problèmes familiaux de l’élève marseillais. Depuis quelques semaines, il y a donc de quoi reprendre espoir. Merci NRJ12.

Caen (6/10) : Après un si beau début d’année 2016, on ne peut accepter de tels résultats depuis quelques mois. On savait que la marge de manœuvre de l’élève normand était limitée, mais on est en droit d’attendre de plus belles copies. Que Caen retourne travailler dans son coin, sans faire de bruit. C’est dans cette configuration qu’il est le meilleur.

Bastia (6/10) : Cette année, Bastia a su faire oublier sa réputation d’élève turbulent pour se consacrer à ses études. De bons résultats, comparés à d’habitude, et une bonne moyenne générale. Désormais seul représentant de la Corse depuis quelques mois, l’élève bastiais semble cependant se sentir un peu seul, et pointé du doigt par ses camarades de classe. Qu’il sache qu’il peut venir se confier à la « vie scolaire » quand il le souhaite.


Passage de justesse

Dijon (5,5/10) : Des trois petits nouveaux de la classe, c’est celui qui fait la meilleure impression. Même s’il obtient de moins bonnes notes que son camarade nancéien, on sent une fraîcheur et un potentiel bien plus stimulant pour les professeurs. Une vraie belle surprise dans le style, en espérant que les résultats finissent par suivre. Car pour l’instant, il manque un peu de sérieux et de méthode pour valider ces beaux efforts.

Nancy (5,5/10) : Au contraire de son camarade dijonnais, Nancy est moins créatif et moins sympathique. Mais, fort de sa petite expérience passée dans le collège, l’élève nancéien connaît déjà les bases et sait ce qu’il faut faire pour garder sa place dans la classe. On espère pour eux que ça suffira.

Saint-Étienne (5/10) : Pendant toute l’année 2016, Saint-Étienne a traîné son spleen au fond de la classe. Accoudé au radiateur, le regard dans le vide, il semble en pleine dépression. Même si ses capacités lui permettent de rester un des meilleurs élèves de la classe en matière de notes, on a l’impression que l’élève stéphanois se laisse lentement couler, miné par les problèmes de santé et le manque de joie de vivre de son papa Galtier. Saint-Étienne est en train de devenir un élève banal.

Bordeaux (5/10) : Qu’il est loin le temps où Bordeaux tirait la classe vers le haut. Cette année, l’élève bordelais a décidé de s’asseoir constamment à côté de son camarade stéphanois, et s’est laissé contaminer par sa sinistrose. Pourtant, il y a un potentiel de folie chez l’élève bordelais avec de belles qualités (Ménez, Malcom, Vada, Ounas, Rolan…), mais il n’arrive pas à l’exploiter. Dommage.

Montpellier (5/10) : L’élève montpelliérain a cette fâcheuse tendance à se reposer sur ses lauriers. Au début de l’année 2016, il a été contraint de mettre un bon coup de collier pour sauver les meubles et répondre aux interrogations du corps enseignant. Depuis qu’il a regagné notre confiance, il recommence à se laisser aller, malgré un très bel exposé sur la capitale parisienne.


Redoublement

Metz (4,5/10) : Quand une interrogation sur deux se termine par une note en dessous de la moyenne, c’est très mauvais signe. Ce qui est dommage avec l’élève messin, c’est qu’on ne sait pas trop où le situer. Car s’il est un peu trop fort à l’échelon du dessous, à chaque fois qu’il revient dans l’élite, il n’est pas au niveau. Le redoublement semble encore une fois inévitable, surtout qu’il devient turbulent.

Nantes (4/10) : Même si ça va mieux depuis qu’il a pris portugais LV3, ce n’est pas suffisant pour sauver son année catastrophique. Le petit Canari a absolument tout raté en 2016, pourtant auréolé de sa fin d’année 2015 plutôt convaincante. Mais depuis, rien ne va plus, tant sur le fond que sur la forme. Ses copies sont illisibles, c’est un scandale.

Lorient (4/10) : Pendant longtemps, le petit Merlu a compensé ses difficultés en soignant la présentation. Mais cette année, l’élève lorientais a semble-t-il abandonné. Brouillon et dissipé, il ne parvient plus à sauver les apparences et les notes s’en ressentent. Aujourd’hui, il est même bon dernier de la classe. Décevant.


Réorientation professionnelle

Reims (3,5/10) : Cela faisait pas mal d’années que Reims échappait au redoublement. Forcément, il a fini par craquer cette année. D’ailleurs, le conseil de classe s’est rendu compte que si Reims galérait autant tous les ans, c’était sûrement parce qu’il n’avait rien à faire dans cette filière.

Gazélec (3/10) : L’élève a beau être très souriant, et ultra-sympathique derrière ses airs de garçon turbulent, Gaz’ n’a jamais vraiment été fait pour notre collège. On le verrait beaucoup plus s’orienter vers un métier plus manuel.

Troyes (2/10) : Complètement largué du début à la fin, l’élève troyen souffre de véritables tocs. Obsédé par l’esthétisme de ses copies, quitte à bâcler le fond, il n’est absolument pas fait pour le système scolaire. Qu’il se réoriente dans le domaine de l’art, et ne revienne plus jamais, car ça nous fait à chaque fois très mal de lui coller des zéros.

Clauss : la poisse est prise

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