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  • International – Amical – Brésil/Argentine (2-0)

Le Clásico pour le Brésil

Par Léo Ruiz
4 minutes
Le Clásico pour le Brésil

À Pékin, le Brésil a entamé sa mission réconciliation avec ses fans en s'offrant le rival argentin (2-0), grâce à un doublé de Tardelli. Messi a manqué un péno, et l'Argentine est retombée de son nuage.

BrésilArgentine (20)

Diego Tardelli (28′), Diego Tardelli (64′) pour Brésil

C’était la finale rêvée du Maracanã. Ce n’est finalement qu’un amical à l’autre bout du monde. Mais peu importe, le Clásico sud-américain, engagé, disputé, ouvert, a été passionnant. Le Brésil, bête blessée, a relevé la tête et retrouvé un peu de dignité avec un beau succès (2-0) face à celui qui l’a branché sur ses terres pendant un mois. Tardelli, double buteur et héros auriverde au Nid d’oiseau de Pékin, a endossé le costume du numéro 9 que la Seleção a cherché tout au long de sa Coupe du monde. D’abord dominatrice et plaisante, l’Argentine de Martino a progressivement flanché. Ses ambitions offensives n’ont fait que faire resurgir ses limites défensives, dissimulées par le bilardisme de Sabella pendant la Coupe du monde. En énorme difficulté derrière face à un Neymar très bon, mais aussi très maladroit face au but, l’Albiceleste a aussi failli devant, la faute à un Agüero pas dedans et à un Messi plombé par son péno manqué juste avant la pause.

Messi se manque

La soirée pékinoise avait commencé sur une petite déception pour les fans du PSG : la non-titularisation de Pastore. C’est Lamela qui prend le poste de meneur de jeu au dernier moment. Pas de larmes, pas de cris, pas de prières ni rien de ce genre côté brésilien au moment de l’hymne. Une simple main sur le cœur. En confiance et guidée par ses deux pieds gauches exceptionnels, l’Argentine domine nettement le début de partie. Possession, patience, occupation du camp adverse. Et verticalité quand Messi ou Di María passent la seconde pour rompre les lignes. À la finition : le Kun. Un hors-jeu, une demi-volée dans les nuages, un nouveau tir largement au-dessus et un taquet de Miranda dans la surface pour le Citoyen. Péno ? Non, dit M. Fan Qi. La bande à Martino construit systématiquement depuis la défense. Celle de Dunga balance. Mais se montre diablement plus efficace : Fede Fernandez et Zabaleta se gênent pour dégager, Tardelli en profite pour foutre ça au fond (29e). Un tir, un but pour le numéro 9. Un bel hommage à Fred. Le Tata se lamente, mais ses hommes reprennent leur domination. Sauf que la Seleção a repéré les trous. En trois passes et une accélération monstrueuse de Neymar, la pépite brésilienne du Barça se retrouve seul face à Romero, mais se foire dans la finition. À l’autre bout du terrain, Di María s’enfonce dans la surface, Danilo le coupe proprement. Mais cette fois, Fan Qi siffle pénalty. Les Brésiliens protestent, Messi s’élance, Jefferson détourne.

Tardelli, le numéro 9 de Dunga

La rencontre oppose deux styles : possession contre jeu direct. Le Brésil n’est pas franchement séduisant, à l’image d’un David Luiz en mode boucher, mais il sait comment résister à son rival et comment l’emmerder. Le jeu a à peine repris que Neymar offre un caviar à Filipe Luís dans la surface. Problème, c’est Filipe Luís. Au-dessus, donc. Di María, lui, chipe un ballon à Miranda et file vers le but de Jefferson, mais le défenseur de l’Atlético Madrid revient en catastrophe. Le match s’emballe. D’amical, il n’a pas grand-chose. Les fautes se succèdent. Fede Fernandez est aux pâquerettes, Demichelis semble épuisé par les accélérations répétitives de Neymar. L’Argentine souffre. Romero détourne difficilement un coup franc d’Oscar, c’est le boxon dans la surface. Martino réagit et sort le duo Lamela-Agüero, dominé physiquement, et lance Higuaín et Pastore. Mais c’est défensivement que l’Albiceleste est débordée, et le Brésil en profite pour faire le break, d’un corner dévié, que ce héros de Tardelli reprend au deuxième poteau (64e). Romero la touche, mais est encore une fois trop léger. Sûre d’elle en arrivant en Chine après sa Coupe du monde réussie et sa belle victoire en Allemagne, l’Argentine prend une leçon. Et constate ses lacunes. Neymar, après s’être joué une énième fois de la défense centrale, aurait pu transformer la leçon en grosse baffe, mais son ballon piqué retombe derrière la barre transversale. Les hommes de Martino n’ont plus de solution. Dunga, lui, se permet de lancer Kaká.

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