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Le Bayer ne se laissera pas faire, ne lâchera pas l’affaire

Par Ali Farhat
Le Bayer ne se laissera pas faire, ne lâchera pas l’affaire

En attendant Fribourg-Hertha et Stuttgart-Francfort, on a vu un Bayer Leverkusen dégommer tranquillement Mayence, Anthony Modeste se faire un nom en Allemagne, Schmelzer mettre un coup franc et Ivica Olić être éternel. Ah oui, on a vu Hambourg perdre le derby du Nord contre Brême, aussi. Et puis plein de buts, de gestes fous, des stades pleins. Comme d'hab, quoi.

L’équipe du weekend : Bayer Leverkusen

Le Bayer Leverkusen, c’est cette équipe discrète qui ne fait pas beaucoup de vagues, mais qui est là. Toujours. Hormis la défaite face à Schalke il y a deux journées de cela, la Werkself a toujours dominé son sujet. Cette fois-ci, c’est Mayence qui en a fait les frais. Et de quelle manière. Dans sa Coface Arena, l’escouade de Thomas Tuchel n’a pas pesé bien lourd devant l’armada d’Hyypiä. L’ancienne gloire de Liverpool y était même allée de sa petite surprise, titularisant Robbie Kruse à la place de Heung-Min Son. L’Australien remerciait son coach de la meilleure des manières, en signant un doublé. De son côté, un Lars Bender en réussite voit sa frappe détournée finir dans les buts de Heinz Müller, et Stefan Kiessling inscrire son cinquième but de la saison. Pour le délire, Yunus Malli sauvera l’honneur pour Mayence. Le Bayer s’impose 4-1, et se replace juste derrière les deux gros qui se disputent le fauteuil de leader.

Vous avez raté Gladbach-Braunschweig (et vous n’auriez pas dû) :

C’est en train de devenir une habitude : à chaque fois que le Borussia Mönchengladbach reçoit dans son Borussia Park, il régale. Hanovre s’était mangé un 3-0 propre et net, et Brême un cinglant 4-1. C’est également sur ce score que l’Eintracht Braunschweig va rentrer dans sa Basse-Saxe, la queue entre les jambes, une fois de plus. Il faut dire aussi qu’à aucun moment, le promu n’a été en mesure de lutter face à la tornade estampillée « MG » . Wendt s’amuse avec son défenseur côté gauche et place une frappe à ras de terre du droit imparable (22e). Puis Raffael double la mise de la tête, sur une remise de Max Kruse, tranquillement (31e). On retrouvera ce duo en toute fin de match, le chouchou de Lucien Favre poussant la balle dans les filets après une frappe de Kruse mal négociée par Petković (76e). Entre-temps, Kruse avait lui-même marqué un pénalty (72e) tandis que Boland avait sauvé l’honneur pour l’Eintracht (58e), dont l’entraîneur Thorben Lieberknecht s’est une fois de plus fait remarquer, en se faisant expulser. « J’ai dit que c’était une blague [cet arbitre, ndlr]. Il (l’arbitre, ndlr) l’a lu sur mes lèvres et voulait s’assurer que c’était bien ce qu’il avait vu. Je le lui ai confirmé, je n’allais pas mentir. Et hop, j’étais en tribunes. » Bref, trois victoires en six matchs pour les Fohlen, des victoires uniquement obtenues à domicile. On verra bien ce qu’il en sera début octobre, au moment de recevoir le Borussia Dortmund.

L’analyse définitive du weekend

Nan mais allô, quoi, allôôôôôôô !!!! Y a Stefan Kiessling qui n’arrête pas de mettre des buts, là, allôôôô !!! Eh, Jogi, il faut te réveiller, maintenant, et il faut l’appeler, le buteur de Leverkusen. On parle d’un type qui a fini meilleur buteur la saison dernière avec 25 pions. Un type qui a été le meilleur buteur allemand en 2012, devant tes chouchous Mario Gómez et Miro Klose. Tiens, en parlant de ces deux-là, y en a un qui dit qu’il a plus de genou, et l’autre qui fait la queue à la Sécurité Sociale pour toucher son assurance retraite. Nan mais sérieusement, on s’en fout qu’il ait dit « je ne jouerai plus pour la Nationalmannschaft avec Löw » , Jogi, appelle-le, enfin, tu sais qu’il viendra ! Et puis sérieusement, tu vas mettre qui devant ? Hein ? Sascha Mölders ? Patrick Helmes ? Et pourquoi pas Kevin Kuranyi, tant qu’on y est ? En doublette avec Cacau, on est bien, là. Allez, Jogi, arrête de déconner et appelle Stefan pour lui dire que tu l’emmènes au Brésil. C’est un peu comme si en France, on décidait de laisser Benzema de côté. #ohwait

On risque d’en parler sur RMC

Les anciens savent : il faut sauver le HSV. C’est comme ça, dans un monde qui part en couilles, il faut garder un minimum de repères, et le Hamburger Sport-Verein e.V en fait partie. Personne ne veut voir une telle armoire à trophées (6 titres de champion, 3 coupes d’Allemagne, 1 C1, 1 C3, 1 Intercontinentale) aller moisir en 2.Bundesliga. Alors il faut faire quelque chose pour le Dinosaure. Parce que là, ça ne va plus. C’est une semaine infernale que les Rothosen viennent de vivre : une défaite 6-2 à Dortmund, Fink viré (bon, en même temps, il le méritait un peu), une défaite 2-0 à domicile dans le derby face au Werder. Du coup, il faut reconstruire, et vite. La quête du nouveau coach vient apparemment de s’achever. Thomas Schaaf ayant légitimement refusé (cf. sa vie au Werder), c’est Bert van Maarwijk qui devrait reprendre le poste laissé vacant par Thorsten Fink. En espérant pour lui que ça ne se finisse pas comme au BVB.

Top 5

1 – Le Bayern qui marche sur Schalke. Bien évidemment.

2 – Anthony Modeste commence à se faire une sacrée réputation de l’autre côté du Rhin. Avec 5 buts en 6 matchs, c’est peu dire que le Cannois se sent bien à Hoffenheim. C’est sûr, il a dû se taper des barres durant la semaine quand il a vu Bordeaux se faire taper par Francfort.

3 – Ivica Olić est toujours vivant! À 34 ans passés, le cauchemar de l’Olympique lyonnais fait encore des siennes. Quatre buts sur les trois derniers matchs, dont un doublé face à Hoffenheim. « À coudre du vieux, on perd son fil; à aimer un vieux, on perd ses nuits » , dit un proverbe serbe. Mais Olić s’en fout, il est croate.

4 – Doublé toujours, celui de Nils Petersen, qui met fin à 1365 minutes sans but. Débloquer son compteur buts face au rival, on a connu pire…

5 – Visiblement, Marcel Schmelzer sait aussi faire dans la finesse, des fois. Magnifique coup franc du natif de Magdebourg qui signe là le deuxième but de sa carrière, deux ans après le premier face à Cologne.

Vidéo

Le geste

Ou plutôt, le non-geste. Face au 1.FC Nuremberg, Jürgen Klopp est resté étonnamment calme. Pourtant, il y avait de quoi s’énerver. Trois jours après sa colère noire envers le corps arbitral, Kloppo a préféré se taire quand il a vu Per Nilsson hors-jeu sur la remise de la tête de Pogatetz, et surtout quand il a vu ce même Suédois contrôler le ballon du bras avant de le propulser dans les cages de Weidenfeller. Bon, en même temps, il n’y avait pas vraiment de quoi siffler faute sur l’action qui amène le coup franc de Schmelzer. Bah ouais, Kuba se laisse un peu tomber. Donc une erreur partout, et 1-1 au final.

La phrase de Franz Beckenbauer

Rien à voir avec la Bundesliga, mais le Kaiser a lui aussi tenu à donner son avis sur la colère de Klopp à Naples, et en profite pour tailler un peu. « Je me serais énervé de la même façon si j’avais été sa place. […] Imagine, tu as un Jürgen Klopp qui fait 1,95m devant toi – et le Portugais était plus ou moins un nain, on peut le dire – c’est possible qu’il ait pris peur à cause de la supériorité physique. Bon, après, ce n’est pas allé très loin. »

La stat

Son but est peut-être naze, toujours est-il que face à Mayence, Lars Bender a marqué le 47 000e but de l’histoire de la Bundesliga. Le 46 000e avait été marqué deux ans plus tôt, par Mats Hummels, face à… Leverkusen.

Et sinon…

L’autre Bender est aussi à la fête : Sven a fêté son 100e match de Bundesliga. S’il ne se faisait pas casser régulièrement la gueule par ses adversaires, il en serait déjà à 150. Les Allemands sont vraiment trop tolérants. Ils n’ont aucun problème à voir les étrangers faire n’importe quoi avec leur langue. C’était déjà le cas avec Franck Ribéry (qui au final se débrouille pas mal), c’est aujourd’hui le cas avec Giulio Donati. Le jeune Italien qui roule pour le Bayer a voulu montrer qu’il aimait bien son employeur et s’est risqué à une traduction de l’expression « Forza Bayer » . Seulement, Donati a fait confiance à Google Trad, ce qui a donné « #StärkeBayer » (qui ne veut rien dire) au lieu de « #AufgehtsBayer » . Mais de ça, les fans s’en foutent : ils se contentent du fait que leur joueur s’identifie à l’équipe, point.

Quelle folie, ce championnat de 2.Bundesliga. Tout le monde tape tout le monde, donc du coup, tout le monde se tient en quelques points et le candidat à la montée peut se retrouver à lutter pour ne pas descendre en quelques journées. Le Greuther Fürth a repris sa place de leader en battant l’Union Berlin qui squattait la place. Dans le grand classique, Cologne et Kaiserslautern ont fait 0-0, et Bochum s’est étrangement incliné à domicile face à Aalen. Tout cela fait les affaires de Munich 1860, qui s’est imposé face à Aue, mais surtout du promu Bielefeld qui grimpe à la 3e place grâce à son succès sur Sandhausen. Du coup, entre la 1re et la 10e place, ça se tient en six points, et ça se tient en cinq entre la 11e et la 18e. En attendant le match de lundi, un Sankt-Pauli / Fortuna Düsseldorf qui s’annonce sympa comme tout.

Sinon, Jérôme Boateng est la coquine de Guardiola.

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