Le chef de la diplomatie du Kremlin, Sergueï Lavrov, a tenu à faire part de son inquiétude à propos des « manigances » et du « chantage » dans le football : « Nous souhaitons que le sport dans le monde se développe selon ses propres règles, indépendamment de la situation politique » , a-t-il précisé. Ces propos font suite aux déclarations de Vladimir Poutine, qui évoquaient mercredi une « concurrence déloyale » , allusion sans détour au concurrent briton, qui serait en pole position pour accueillir la grande manifestation quadriennale. Le président russe a par ailleurs précisé qu'il ne se rendrait pas à Zurich pour assister au vote, souhaitant laisser les membres de l'instance suprême « prendre la décision tranquillement, sans pression extérieure » .
A bien y regarder, ce discours de nos amis russes a quelques relents de guerre froide...
AP
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans ce papier ? Proposez une correction à nos secrétaires de rédaction.