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  • Biélorussie/Espagne (0-4)

La Roja est impatiente

Par Alexandre Pauwels
4 minutes
La Roja est impatiente

Désireuse de plier rapidement son match face à la Biélorussie, l’Espagne est parvenue à ses fins en vingt petites minutes, avant que Pedro ne régale d’un triplé (0-4). Une mise en bouche agréable, avant d’affronter les Bleus.

Biélorussie – Espagne : 0-4 (0-2)
Buts : Jordi Alba (12e) et Pedro (20e, 69e, 72e) pour l’Espagne

La Roja n’a pas traîné. La Roja ne voulait pas traîner. Après un premier match d’éliminatoires long à gagner en Géorgie (1-0, but de Soldado à la 87e), les Espagnols ont tout fait, face à la Biélorussie, pour ne pas reproduire la même erreur. Et ils y sont parvenus sans le moindre problème. Ce qui donne, en gros, une entame de match folle, deux buts marqués en vingt minutes, une gestion tranquille et un Pedro affamé de buts. Quand l’Espagne veut, l’Espagne peut. La voilà prête à accueillir comme il se doit le gros morceau du groupe I, la France.

Départ canon

La Roja a donc attaqué d’entrée. Pour ainsi dire, dès la première minute, elle obtient une occasion de but. En l’occurrence, c’est Fàbregas qui voit sa tentative détournée par Filipenko sur le poteau, après qu’il ait profité d’un assist de Silva pour dribbler le gardien biélorusse Veremko. Deux minutes plus tard, rebelote, nouveau poteau, touché cette fois-ci par Silva lors d’un nouveau face-à-face avec le portier. Dès le départ, donc, l’Espagne récite sa mélodie habituelle : possession du ballon, nombreux appels de balle des attaquants, défense ultra haute. La Biélorussie, regroupée derrière, attend juste le contre. Ou du moins, elle n’a pas d’autre choix. La domination ibérique est donc continue. Rien d’étonnant alors, à voir la Roja ouvrir le score : Jordi Alba, parti de son aile gauche, repique dans la surface et profite d’une talonnade de Pedro pour se présenter face à Veremko, le dribbler et marquer tranquillement (0-1, 12e). Pas vraiment le temps de se poser, une vague espagnole plus tard, le passeur Pedro se transforme en buteur. Mis en orbite par Silva, l’ailier du Barça se retrouve seul face aux buts et, d’un piqué, conclut l’affaire (0-2, 20e). Parce que oui, à 2-0, et au regard de la physionomie, on voit mal l’Espagne se faire surprendre.

La gestion et Pedro

Surtout que la Roja continue d’attaquer. Enfin, à conserver le ballon, surtout. Parce que devant, c’est tout de même moins tranchant, et la dernière passe est moins précise. La Roja a fait le boulot et donne l’impression de ne pas vouloir forcer son talent. Pour dire, la seule occasion espagnole (et par définition, la seule du match) du début de seconde période est à mettre au crédit de Martynovich, défenseur adverse, qui en voulant dégager un ballon aérien, a bien failli le mettre dans sa lucarne. Heureusement que Veremko était là pour la sortir du bout des doigts (52e). À part ça, on assiste à de vaines tentatives biélorusses, bien maîtrisées par le duo Ramos – Busquets (oui, Busquets était défenseur central à l’occasion…) et, donc, à l’interminable possession ibérique. Mais en fait, la Roja attendait juste le bon moment pour mettre un dernier coup de collier. Le bon moment, c’est donc l’heure de jeu. Xavi va distiller un super ballon à Pedro dans la profondeur : l’ailier grille la priorité à gauche et glisse un joli lob au-dessus du gardien (0-3, 69e). Les pauvres Biélorusses sont sonnés, perdent logiquement en lucidité et offrent ainsi un nouveau but à la Roja quelques instants plus tard. Fàbregas récupère un ballon perdu et peut ajuster pour Pedro au point de pénalty. Seul, l’attaquant y va de son triplé, en piquant encore une nouvelle fois sa balle devant Veremko (0-4, 72e). Il aurait même pu en mettre un quatrième, en suivant une barre de Villa (80e). Mais ça allait comme ça. L’Espagne prouve avec ce match qu’elle est au top. Le départ canon et le nombre de buts marqués ne pourront que rassurer les hommes de Vicente del Bosque, avant une rencontre plus difficile face à la France ce mardi. Attention, la Roja arrive lancée.

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Par Alexandre Pauwels

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