Car finalement avec 24 points en 15 matchs, que vaut vraiment le PSG version 2010 ? Eh bien, pas mieux que le 2002 (24 points), et même moins bien que les cuvées 2008 (26 points), 2003 ou 2005 (27 pts). Et on sait où cela se termine souvent : dans la deuxième partie du tableau. Parlons-en justement de ce classement et de cette fugace 7ème place qu'occupe ce matin le club parisien. La faute à un championnat ramassé au possible. Le différentiel entre la 1ère et la 15ème place n'est que de 8 points. Lyon en sait quelque chose. Soi-disant en crise, l'OL est troisième du championnat à la faveur de sa victoire sur Montpellier (2-1). Le PSG n'a besoin que d'une défaite pour faire l'expérience en sens inverse. Une gaucherie d'Edel (moqué jeudi dernier à chaque dégagement par un Parc des Princes qui a trouvé sa nouvelle tête de Turco-Arménien, ndlr) est si vite arrivée... Seule garantie, et pas des moindres, Paris n'est plus son pire ennemi. En témoigne les scenarii des matchs contre Séville, Lorient ou Marseille. Quand les joueurs du 75 scorent les premiers, ils ne perdent plus. Dans le cas contraire, ils arrivent toujours à revenir.
Face à la meilleure défense de Ligue 1 (11 buts encaissés) et si l'on en croit la palette à Doudouce, le Paris Saint Germain Football Club devra opter pour la première solution. Les rares fois où les Brestois ont été menés, ils n'ont jamais réussi à arracher ne serait-ce qu'un point. Problème : ça n'est arrivé que quatre fois. Et qu'on le veuille ou non, le Stade Brestois est devant au tableau d'affichage (5ème avec 25 points). Bigrement réaliste en début de saison, la troupe de Sir Alex Dupont piétine néanmoins depuis quelques semaines. 1 victoire, 1 nul pour 2 défaites. Mais Antoine Kombouaré, lui, a les œillères et un leitmotiv. Pas de discrimination à l'entrée du Parc'. Le Kanak n'a pas pu louper la dernière rouste infligée par les Bretons aux Lensois (4-1) : « C'est une équipe qui joue sur la dynamique de la montée et qui a fait le plus dur en gagnant ses premiers matches. Aujourd'hui, Brest a suffisamment de points pour jouer sans retenue et sans pression. Si l'on n'a pas le même niveau mental que face à Marseille ou Séville, on va tomber de haut » . Confirmer, en somme. Le mot reviendra de toute façon à chaque journée. Et ce jusqu'en juin. Parce qu'au PSG, plus qu'ailleurs, être prétendant au titre, c'est d'abord une épreuve psychologique.
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