La petite balle jaune

Heureusement RG arrive, un tournoi où y a toujours beaucoup de surprises, et un nouveau vainqueur va balayer tout ça...
Tristesse !

Plutôt rare ds tableau masculin un match en 1h15 à RG.

Vive la terre !

D’après ce que j’ai lu, un docu va être mis en boîte. Il contera par le menu détail le tournoi australien du serbe martyr.
Ce grand moment exposera aux yeux du monde entier la souffrance quasi insurmontable - selon son entourage, une IRM passée après son match contre Fritz aurait confirmé la fameuse déchirure abdominale -, la résilience du champion et surtout, visera à stigmatiser le traitement particulièrement injuste que doit endurer le numéro 1 mondial depuis des lustres.
En guest stars : Deux mystérieux docteurs, l’un russe, l’autre kazakh, un chaman hondurien et enfin une étrange masseuse croate à moustache.
Le titre : Calimero, un Roi à Melbourne.

«Leave Novak alone!»

Je déconnais Sainté ! Et préfère parler de préparation plus que de dopage.
En revanche, comme l’écrit Alex un peu plus haut, tu ne peux pas rester compétitif avec ce type de blessure.

Finalement ce fut rapide, j'ai pu me coucher assez vite.

Merci Novak de penser aussi à la santé des spectateurs.

(Et donc le dopage n'aurait pas d'influence sur le mental... Vu que ça n'en aurait non plus sur le talent, ni sur la technique, à se demander à quoi ça peut bien servir.)

On fait une vanne et le Bonobo s’engouffre dans la brèche tel un Michel Polac...
Cette histoire de déchirure est une fable pour moi. Le gars n’a toujours pas compris pourquoi il souffrait d’un déficit de sympathie.

Je préfère de très loin qu’on évoque « les nerfs », la tension plutôt que le mental.

Oh non Sainté, il semble qu’il en souffre beaucoup.
Nous n’aurions pas le droit à son sempiternel cirque si ça n’était pas le cas. Il est sans doute très aimé en... Serbie.

Dans les Balkans en général, il a la côte en Italie aussi, principalement parce qu'il parle plutôt bien italien... Mais bon, les trois sont aimés en Italie.

C'était une vanne?

(C'est vrai que j'ai parfois du mal à déceler le second degré!^^)

C’est ça. Une question d’habitus et de posture.
J’ai parfois l’impression que certains oublient par confort le comportement du serbe lorsqu’il est arrivé sur le circuit.
I.E : sa véritable nature (volontiers truqueur, très mauvais joueur et plutôt clown - ses saignements de nez à répétition dont il se servait ou ses fameuses imitations -

[citer id="5219173" auteur="Bonobossis"]

C'était une vanne?

(C'est vrai que j'ai parfois du mal à déceler le second degré!^^)[/citer]

C’est Sainté qui a écrit ça.

(Michel Polac, huhu...)

Bah, oui...

Ah bah ouais !
Même un 50ème mondial a un mental exceptionnel.
Et je n’évoque pas les « soutiers » du circuit qui dorment parfois dans les aéroports, ne pouvant se payer une chambre d’hôtel.

(Je viens de comprendre : «Leave Novak alone!»)

((«He's a human being!»))

Yep!

(L'immense avantage du dopage, c'est permettre une meilleure acuité générale, une meilleur concentration, plus de lucidité et in fine un surcroit énorme de confiance. Sans compter la capacité à jouer mieux les marges, un meilleur contrôle de la balle, dans la longueur ou l'intensité...

Eminemment du domaine du «mental».)

Permets-moi de faire un distinguo :
Il y a, à mon avis, la ou les pratiques dopantes (*) et ce que j’appelle le doping - qu’il soit décliné de manière industrielle ou pas -.

La première est consubstantielle au genre humain et touche tout le monde. Pas simplement le sport mais aussi des jobs de « perfo ».
La seconde visait à transformer un « âne » avec quelques prédispositions (ou pas d’ailleurs) en un cheval de course. Cette pratique tend à disparaître et c’est heureux.
D’une, car il s’agit d’un enjeu de santé publique et de deux parce que nous sommes entrés dans une ère à nouveau hygiéniste.

(*) : Pratiques qui varient selon les moyens et le staff dans le sport de haut niveau. La fameuse préparation.

(Il va falloir que je réfléchisse un peu pour contredire tout ça...
Mais je vois bien un ou deux angles d'attaque!^^)

Ça n’est qu’un point de vue. Nous ne sommes pas dans une joute ;)

...
Putain de merde, Osaka n’aura été inquiétée que par Garbiñe Muguruza en fait !

Exemples :
Un joggeur amateur qui se gave d’anti-inflammatoires, c’est de la pratique dopante. Un salarié qui combat à coup de cachetons la pression inhérente à des objectifs sans cesse réévalués, aussi. Pas moins grave mais on est dans le cas par cas. L’individu.
Un pilote amateur qui écume les rallyes provinciaux en s’adonnant aux beta-bloquants ou autres substances, c’est du doping car ça touche la base d’un sport.
La nuance est ténue.

Tu parles de Nadal ?

Ah... Garbiñe... Je crains que le train ne soit définitivement passé, hélas...

Tu fais une différence entre pratique dopante et dopping?

(J'suis un peu frustré avec de vaines tentatives sur les topiques politiques ou bouquins, ça prend pas. Pas faute de matière pourtant!)

Oui. Dans le cas du péquin moyen aka « nous », il s’agit avant tout de combattre des maux. Par auto-medication ou en consultant. Pour les sportifs de haut niveau, c’est beaucoup plus sophistiqué (physio, diététique etc...)
Mais le but est le même : supporter la charge et prévenir douleurs et blessures.
Le dopage, tel que je l’entends, n’a qu’un objectif : sublimer une performance par tous les moyens.

Ah oui, on ne peut qu'acquiescer sur la conclusion, je suis plus dubitatif sur le reste...

Quand mon généraliste me racontait ses diplômes sous Bêta-bloquant ou un phsychiatre spécialisé dans l'adictologie, les pratiques de conso liées à la coke, je serais plus prudent sur les buts qui ne me semblent par rejoindre les objectifs tels que tu les poses.

Puis le «dopping», nonobstant l'anglicisme, c'est très exactement de la pratique dopante!

L'hygiénisme, en la matière, ne me convainc pas forcément non plus...

Les exemples que tu cites sont-ils communément acceptés comme du tout venant ou bien des cas isolés ?
Je dessine une graduation, simplement.
Pourtant, tous les sports pointés du doigt, légitimement ou pas, ont du nettoyer les écuries d’Augias, il me semble.
En athlétisme, par exemple, certains records m’apparaissent aujourd’hui totalement hors d’atteinte.
En cyclisme, on s’inquiète plus aujourd’hui du « poids de la charge » et des départs en retraite précipités quand il ne s’agit pas de dépressions profondes.
Tous les sports, de mon point de vue, se trouvent à la croisée des chemins. Le tout spectacle étant sans issue. Parce que dans ce cas, on ne s’adresse plus à des passionnés mais à de simples consommateurs.

Je ne me souviens pas bien de ces tournois, sorry.
Et ne reproche pas le côté truqueur d’un tel ou d’un autre mais bien ce désir un peu pathétique, de mon point de vue, d’être aimé pour ce qu’on n’est pas.
J’adorais Connors, Ruud. Lui ne truquait pas souvent mais c’était un salopard et il l’assumait.

Snif

(Réflexion au delà du simple cadre du sport, évidemment intéressante à mener...)