- En partenariat avec Brewdog
La meilleure amie du match de foot
Elle est indissociable des grands moments de ballon rond. Que ce soit au bar, dans son salon, en route pour le stade ou à la mi-temps, la bière n’est jamais loin des bons souvenirs du supporter de football. Elle méritait donc qu’on lui rende hommage. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, c’est elle qui nous a décapsulé ces quelques lignes pleines de fraîcheur.
« Toujours la même rengaine. Les yeux qui piquent à cause du réveil à l’aube, un chemin de croix jusqu’à cet aéroport paumé dans la campagne, un vol low-cost pourri dans lequel le manque de place pour les jambes t’empêche de terminer ta nuit correctement et finalement, la délivrance. Te voilà à Londres, à Munich, à Barcelone, à Amsterdam, à Lisbonne, à Bruxelles ou à Prague. Tu as ton billet pour le stade et quelques heures à tuer avant le coup d’envoi. Il fait beau, ou pas, on s’en fout au fond. Ce qui compte, c’est qu’il y a un match de Coupe d’Europe qui approche, et la bonne humeur grandit à mesure que tes potes te rejoignent sur cette place où vous vous rassemblez avant le cortège vers le stade. Un rapide coup d’œil à gauche, un autre à droite et c’est bon, tu l’as trouvé : le tant attendu bar où tu vas pouvoir te rafraîchir le gosier avant la grande marche vers la victoire.
Arrivé au comptoir, tu te rappelles que tu ne parles pas forcément la langue de ton hôte posté derrière la tireuse, mais qu’importe. Contrairement à Caroline Mercier, derrière laquelle tu cours depuis la terminale, je ne suis pas difficile à attraper. « Bière, beer, cerveza, birra, pivo, öl, cerveja, Bier, sör… » Trois syllabes au maximum, tes doigts pour indiquer la quantité souhaitée et paf ! Pas une tequila – on va laisser ça aux ados boutonneux en manque de sensations fortes –, mais un cachet de plus sur ton passeport vers le bonheur. Tu le sais, je suis indissociable de ta passion, comme l’écharpe que tu portes autour du cou, ou ce maillot délavé qui te moule le bide. Et voilà la première gorgée, ce « plaisir minuscule« , comme écrivait l’autre, celle qui te remémore 1001 souvenirs sans l’aspect étouffant d’une madeleine pur beurre : la première fois au stade avec le daron qui te faisait boire dans son verre en te faisant promettre de ne pas le répéter à ta mère, le premier trophée que tu gagnes au nez et à la barbe du rival, la première défaite qui t’a fait pleurer toutes les larmes de ton corps, ton premier dép’ en J9 avec les ultras de ton club et la cuite qui a suivi sur un parking de l’A55… J’étais là à chaque fois, pour un plaisir jamais égalé.
Et je sais que notre amour est réciproque. Tu m’aimes, peu importe ma forme. En petite bouteille dans les peñas espagnoles, dans un grand verre rempli à ras bord en Angleterre, avec tout pile deux doigts de mousse dans les estaminets belges, coupée d’un trait de sirop sur le zinc de ton bistrot franchouillard ou dans une chope lourde comme un cheval mort au fond d’un Biergarten allemand. Avec moi, tu voyages et je sais que tu préfères ça à un city-trip rasoir avec ta meuf.
Mais je suis aussi capable de te régaler à domicile. L’occasion pour toi de te transformer en sommelier devant les quinze potes qui squattent ton minuscule salon. Tu te rappelles ce match des Bleus mardi dernier ? Il y avait de la Carlsberg, logique quand on affronte le Danemark. Idem devant le multiplex de Ligue 2. Là, rien ne vaut un bon gros pack de Kro qui fleure bon le rade de province. Mais pour une finale de Ligue des champions, choisis une bière à la hauteur de l’occasion. Surtout quand ce sont deux équipes britanniques qui s’affrontent.
Bref, merci de m’inclure dans ces moments qui comptent vraiment pour toi. Sache que je ne te laisserai jamais tomber, comme toi, tu ne laisseras jamais tomber ton équipe. Et qui sait, peut-être qu’un jour tu me retrouveras carrément à la buvette derrière la tribune, à la place de cette usurpatrice de version sans alcool, aussi fade qu’un 0-0 entre Angers et Amiens. On peut toujours rêver, comme les supporters du PSG rêvent d’accéder au dernier carré de la Ligue des champions, comme ceux d’Auxerre rêvent de retrouver la Ligue 1, comme ceux de Marseille rêvent de remporter un Classique et comme ceux de Rennes, un nouveau trophée avant les quarante prochaines années si possible. Sinon à quoi bon lever le coude pour terminer son verre ? Santé ! »
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Je soussigné "la bière"