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La Ligue 1 fait face à une pénurie de stadiers
Alerte dans les stades.
Si les clubs de Ligue 1 sont ravis à plus d’un titre de revoir leurs supporters au stade depuis le début de la saison, ces retrouvailles ont néanmoins mis en lumière un problème de taille : la pénurie de stadiers. Un tracas qui trouve sa source dans les huis clos de la saison passée, ainsi que l’inactivité presque totale du secteur de l’évènementiel pendant plus d’un an, orientant les salariés du secteur vers d’autres métiers, plus valorisants et mieux rémunérés.
« Pourquoi aller s’embêter dans un stade avec des déplacements non payés et des horaires de soirée et de week-end quand on peut trouver plus tranquille dans la sécurité en grande distribution par exemple, a lâché Stéphane Boudon, président du syndicat Sécurité-CFTC et contacté par L’Équipe. On ne sera pas forcément mieux payé, le SMIC ou à peine plus, mais les conditions de travail et le volume horaire seront plus avantageux. »
Xavier Pierrot, directeur général adjoint de l’OL, pointe quant à lui le manque de formation spécifique pour ce métier. « La formation est le point central, on exige la même formation de plus de 160 heures pour un agent de sécurité qui va travailler dans un supermarché ou l’industrie que pour des stadiers qui font des vacations de quatre à huit heures, deux à trois fois par mois, a-t-il déclaré. Pourtant, les missions ne sont pas les mêmes. Il faudrait pouvoir proposer une formation spécifique pour les stadiers plus en adéquation avec le contenu des missions et les heures de vacation en face. » Saisi par la Ligue de football professionnel, le gouvernement a assuré auprès de la LFP se pencher sur l’accessibilité de la profession de stadier.
En attendant, les Daltons se pavanent.
FG