S’abonner au mag
  • Serie A
  • 6e journée
  • Juventus/Roma (4-1)

La Juve flanque quatre baffes à la Roma

Eric Maggiori
La Juve flanque quatre baffes à la Roma

Intraitable Juventus. Les Turinois ont écrasé la Roma, sur le score de 4-1. Le champion d'Italie menait déjà 3-0 au bout de 19 minutes. Zeman repart à Rome avec la queue entre les jambes.

Juventus – Roma 4-1 Pirlo 11′, Vidal 16′, Matri 19′, Giovinco 90′ / Osvaldo 69′

19 minutes. C’est le temps qu’aura duré le suspense lors de la rencontre entre la Juventus et la Roma. Le temps pour les Turinois de marquer trois buts et d’enterrer une Roma qui n’a même pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrive. Curiosité : l’an dernier, la Juve avait mené 3-0 au bout de 29 minutes. L’an prochain, ce sera quoi ? 3-0 au bout de 9 minutes ? On n’en est pas encore là… Ce soir, la Juve a offert une grande prestation pendant une heure de jeu, avant d’arrêter légèrement de jouer et de se faire un peu peur en fin de rencontre. Enfin, « peur » est un bien grand mot. La Roma a réduit l’écart sur pénalty à vingt minutes du terme, y a mis du cœur, mais n’a pas pu faire grand-chose de plus pour venir véritablement inquiéter le champion d’Italie. Au contraire, c’est la Juve, en toute fin de match, qui a inscrit un quatrième but, histoire de clore en beauté son 45e match consécutif sans défaite en Serie A. Un vrai triomphe pour les Bianconeri. La Roma peut toutefois regretter de n’avoir commencé à jouer qu’à un quart d’heure du terme. Face à une Juve ultra-cynique en début de rencontre, on ne peut pas se permettre ce genre d’attitude laxiste en défense… Conséquence : la Juve compte actuellement huit points d’avance sur sa victime du soir. Un succès dédié à Zdeněk Zeman, bien entendu.

Trop de Juve pour la Roma

Avec des matchs à disputer tous les trois jours, Antonio Conte (feat Massimo Carrera) est obligé de faire des changements. Lichtsteiner et Asamoah, en difficulté face à la Fiorentina, sont laissés dehors au profit de De Ceglie et Cáceres. En attaque, Matri est titularisé aux côtés de Vučinić. Équipe plus ou moins type du côté de la Louve, avec un trio Lamela-Totti-Osvaldo en attaque. Mais il ne faut que quelques secondes pour comprendre que ce match sera bianconero. La Juve met une énorme pression sur les défenseurs giallorossi et la première occasion intervient dès la 5e minute, par Marchisio, qui n’arrive pas à redresser un bon centre de Cáceres. L’équipe de Zeman est prise à la gorge et commet des fautes. Celle de Taddei sur Marchisio offre un excellent coup franc à Andrea Pirlo (12e). Le barbu, apparu un peu éprouvé mardi soir, transforme la sentence avec un plat du pied qui transperce le mur et vient trouver le petit filet opposé. Commencent alors sept minutes de cauchemar pour la Roma. 180 secondes après le but de Pirlo, Leandro Castán repousse de la main un tir juventino dans la surface. Pénalty. Double buteur face à la Roma la saison dernière, Vidal transforme. 2-0.

Puis 3-0, deux minutes plus tard. Matri part dans le dos d’une défense totalement à la rue, foire sa frappe, mais réussit tout de même à battre un Stekelenburg impuissant. On joue depuis 19 minutes, et le match est déjà terminé. La Roma coule, et le champion d’Italie, déchaîné, pourrait même l’enfoncer un peu plus. Marchisio, servi dans la surface, frappe dans un angle impossible et trouve la barre. Une barre que trouvera aussi Vučinić, un peu plus tard, d’une jolie frappe lointaine. Entre-temps, encore deux autres occasions, la première pour Vučinić, la seconde pour Vidal. Trois buts, deux barres, deux grosses opportunités… La Juve écrase son adversaire, qui ne réagit que par une tête de Lamela, dans les arrêts de jeu de la première période. À noter que Zeman, à la 33e minute, a décidé de sortir un Federico Balzaretti aux abois, pour faire rentrer le jeune Marquinhos. Dur à digérer, lorsque l’on est le latéral de la Nazionale.

Roma, un réveil tardif

La seconde période repart exactement sur les mêmes bases. On dirait même que c’est encore pire, pour la Roma. Après seulement 30 secondes de jeu, Vučinić envoie un missile qui part se loger dans la lucarne. Stekelenburg s’envole et détourne en corner. Le gardien hollandais se dresse en véritable rempart pour sauver son équipe. Une minute plus tard, il s’impose face à Matri, puis sort parfaitement dans les pieds d’un Cáceres lancé vers le but. D’accord. Et la Roma, dans tout ça ? Bah, rien. Des ouvertures directement en sortie de but, ou directement en touche… Zeman, sur son banc, est blasé. Mais son équipe va finir par lui redonner un peu le sourire. La Juve se relâche, bien consciente que le match est quasiment clos, et la Roma prend courage. Florenzi, l’un des seuls à se bouger, tente d’abord une frappe de loin, puis c’est Destro, entré quelques minutes auparavant à la place d’un Totti fantomatique, qui provoque la défense juventina et obtient un pénalty assez logique. Osvaldo, serein, transforme. 3-1, il reste alors 20 grosses minutes.

La Juve, vexée d’avoir encaissé son premier but à domicile de la saison, se réveille alors. Marchisio manque d’abord le cadre d’un rien, puis c’est encore Stekelenburg qui vient contrarier Vučinić, auteur d’une nouvelle roquette téléguidée vers la lucarne. Mais la Roma met enfin du pressing et, du coup, met en difficulté les défenseurs turinois. Buffon se distingue sur une frappe d’Osvaldo. La seule vraie parade du portier turinois ce soir. La Roma comprend vite qu’elle n’ira pas chercher l’exploit, car le réveil est bien trop tardif. Au contraire, c’est la Juve qui place la dernière banderille. Barzagli s’offre une montée folle à Lúcio et sert parfaitement Giovinco. « La Fourmi » élimine Stekelenburg et dépose le ballon dans le but vide. 4-1. La messe est dite. La Juve reprend provisoirement trois points d’avance sur le Napoli, attendu demain à Gênes pour y affronter la Sampdoria. Zeman, quant à lui, avait assuré il y a quelques jours que sa Roma pouvait lutter pour le Scudetto. Après le match de ce soir, les tifosi giallorossi sont en droit d’en douter sérieusement.

Comment se procurer le nouveau maillot de l'équipe de France ?

Eric Maggiori

À lire aussi
Articles en tendances
02
Revivez : France-Allemagne (0-2)
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne
Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)
32
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
  • International
  • Amical
  • France-Chili
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
Logo de l'équipe France
EDF, le coup de la panne
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne (0-2)
EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne
Logo de l'équipe Géorgie
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport   - Photo by Icon Sport
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport - Photo by Icon Sport
  • International
  • Géorgie
Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine