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  • Ce qu’il faut retenir de la 22e journée

La flambe pour City, le derby pour De Gea

Par Florian Cadu
La flambe pour City, le derby pour De Gea

City et Agüero qui brillent, United et De Gea qui volent trois points, Chelsea et Everton qui font n'importe quoi : voilà les principaux événements de la 22e journée. Pour le reste, un triste Arsenal a concédé le nul, et Mahrez a loupé le coche avec Leicester.

L’équipe de la journée : Manchester City

La machine s’est remise en route. Alors qu’ils marquaient le pas dans le jeu ces dernières semaines, les Sky Blues ont repris leurs bonnes vieilles habitudes. Du coup, c’est Crystal Palace qui en a fait les frais, avec quatre buts dans la face et 90 minutes de galère, si on oublie le premier quart d’heure durant lequel City a – un peu – subi. Surtout, les potes d’Agüero se sont fait plaisir : frappes de loin, buts de près, un troisième pion collectif de toute beauté et une victoire 4-0 qui fait plaisir. Le Kun en a profité pour soigner ses stats, avec un doublé et une passe décisive. Silva, lui, a atteint les 54 offrandes depuis son arrivée en Premier League en 2010, le meilleur total sur la période. Leicester et Arsenal peuvent flipper, les meilleurs éléments de City sont de retour.

Le joueur de la journée : David de Gea

« Je ne crois pas que De Gea ait eu tant de travail que ça. Deux, trois arrêts, c’est ce qu’un gardien doit faire d’habitude. Il a très bien joué, mais on ne peut pas dire qu’il a été fantastique aujourd’hui. » Soit Van Gaal a de sérieux problèmes de vue, soit il n’a pas voulu admettre que son équipe avait littéralement braqué Liverpool. Car si United a remporté le derby et sauvé le poste de son manager, il le doit avant tout à la prestation XXL du meilleur gardien de Premier League. Celui qui devait signer au Real cet été a dégoûté les Reds, qui n’ont ainsi jamais réussi à trouver la faille face au mur espagnol. Pire : ils ont vu Rooney, qui n’avait plus marqué depuis onze ans à Anfield, ouvrir le score à dix minutes du terme et récupérer le butin de la victoire. Un attaquant présent quand il le faut et surtout un portier ultra-décisif : voilà les armes nécessaires pour réussir un vol en bonne et due forme. Le tout sous les yeux de Michael Carrick.

Le but de la journée : Christian Eriksen

Tranquille succès pour les Spurs, qui se sont imposés 4-1 face à Sunderland. Dans une bonne ambiance, les spectateurs ont pu se délecter du troisième but de leur équipe signé Eriksen : à la 67e, le Danois s’essaye à une frappe lointaine un peu avant la surface de réparation. Certes contré, le cuir vient se loger dans la lucarne après avoir touché l’intérieur du poteau. Le portier adverse, qui s’en est déjà pris deux dans la musette à cet instant-là, est défait. Les potes de Lloris continuent leur chemin pour la zone C1.

La décla de la journée

« Si on regarde de plus près, nous sommes la pire équipe, mais si vous regardez la qualité de jeu, nous sommes discrètement en train de jouer un bon football.(…)Ce week-end a été bon, on aurait pu gagner plus de points, mais on a quand même très bien joué. »

Rémi Garde a beau essayer de se rassurer en louant le « spectacle » proposé par son équipe, il a bien conscience qu’il ne s’en sortira pas. Oui, Villa a empoché un bon nul contre Leicester, mais l’écart est trop grand pour espérer quoi que ce soit de cette deuxième partie de saison (dix points de retard sur le premier non-relégable). Le Français a donc déjà sorti des excuses du chapeau pour justifier l’échec futur de la mission maintien : « Quand tu n’as pas fait la pré-saison, c’est compliqué de travailler avec les joueurs.(…)Mon message n’a peut-être pas été compris par tout le monde au départ. » L’année 2016 va être longue.

Vous avez manqué la moitié de Chelsea-Everton et vous n’auriez pas dû

Que vous ayez décidé de regarder la rencontre ou non, vous avez sûrement loupé la deuxième mi-temps. Vu la gueule de la première période, 99% des (télé)spectateurs se sont endormis ou ont éteint leur poste. Sauf qu’après ces 45 minutes dégueulasses, les 22 acteurs sont revenus du vestiaire avec une substance dans le sang et le couteau entre les dents. Everton a ouvert le bal en mettant deux buts en dix minutes, dont un avec l’aide de John Terry (4e CSC pour lui, soit le plus gros total de Premier League depuis sa création). Chelsea a répondu grâce à deux caramels en 120 secondes. Et alors qu’on s’acheminait vers un gros 2-2, Mori a achevé les hommes d’Hiddink à la 90e. Achevé ? Pas vraiment, puisque Terry s’est rattrapé en offrant l’égalisation à sa team… à la 98e. L’honneur est sauf, et Guus Hiddink toujours invaincu.

L’analyse définitive : Riyad Mahrez ne supporte pas la pression

33e minute à Villa Park. Leicester mène déjà 1-0 quand Riyad Mahrez s’élance pour convertir son péno et tuer le match. Mais aujourd’hui, les Foxes sont considérés comme des candidats au titre et se battent pour la première place. Or, marquer un penalty quand on est dans le ventre mou du championnat, ce n’est pas la même que quand Arsenal ou City n’attendent qu’un faux pas. Et perdre des points chez la lanterne rouge, ce n’est pas digne de son rang. Alors forcément, les jambes de l’Algérien ont tremblé. Et forcément, Villa a égalisé. Le constat est sévère, mais Mahrez a fait perdre deux points à son équipe, en même temps que la tête de la Premier League. Le problème, c’est que ce n’est pas la première fois : le 2 janvier dernier, l’attaquant avait déjà loupé son coup de pied de réparation contre Bournemouth, laissant échapper la victoire (0-0). Certes, Mahrez a déjà transformé quatre pénos depuis le début de la saison. Mais en est-il toujours capable quand la pression s’accentue et qu’il entre dans la cour des grands ? Rien n’est moins sûr. Ranieri l’a bien compris et lui a retiré la charge des penalties : « Il était un peu triste. Mais j’ai eu une bonne discussion avec lui. Je lui ai dit qu’on allait changer les choses pour lui enlever un peu de pression. Et quand j’estimerai que c’est le bon moment, il les tirera à nouveau. » Une fois que les Foxes seront rentrés dans le rang, en d’autres termes.

La polémique autour de la théière : Everton s’est-il fait voler ?

C’est clair : le but égalisateur de Johnny boy, inscrit à la dernière minute du temps additionnel, n’aurait pas dû être validé. « C’est un hors-jeu évident qui aurait dû être signalé, a regretté Roberto Martínez, qui fêtait son 250e match sur un banc de Premier League. Pire, cela arrive même 50 secondes après l’expiration du temps alloué. Cela me brise le cœur parce que c’était un superbe match jusque-là. Il n’y a pas d’explication, c’est une grosse, grosse erreur. » Reste que si la position du capitaine des Blues est effectivement irrégulière, le dépassement du temps additionnel s’explique par la célébration du goal d’Everton, qui a fêté pendant une minute ce qu’il pensait être une victoire. Et puis, comment l’arbitre aurait pu se permettre d’annuler une telle œuvre d’art, un geste que JT n’a et ne (re)mettra jamais dans toute sa carrière ? Non, clairement, l’homme en noir a fait ce qu’il fallait. Et tant pis pour les règles.

La stat inutile

Bournemouth n’est pas très patient. Le club du Sud de l’Angleterre a inscrit sept de ses buts dans le premier quart d’heure, ce qui est le meilleur total des vingt équipes de l’élite. Cela lui permet de se faciliter la tâche contre des équipes comme Norwich ce week-end (3-0) et d’être en bonne position pour le maintien (15e).

What else ?

Même pas un mot sur le leader ? Si, quand même. Mais s’il a gardé la tête à la différence de buts, Arsenal n’a pas affiché un beau visage. Un vieux 0-0 tout nul devant un Stoke surprenant, qui aurait même pu choper les trois points sans un super Čech. Au moins, les Gunnersn’ont pas perdu. Et s’ils avaient enfin grandi ?

Pendant ce temps-là, Newcastle, Swansea et Southampton ont assuré à domicile. Avec un Wijnaldum toujours aussi important (impliqué sur onze des 23 derniers pions), les Magpies ont battu West Ham (2-1), mais restent réglables à cause du but du SwanWilliams contre Watford (1-0). Les Saints, eux, n’ont pas fait de détail devant WBA (3-0).

Par Florian Cadu

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