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La FIFA fait le bilan
Boom, l’info. Bloomberg croit savoir qu’une réunion doit se tenir mardi 9 août à Zurich pour statuer sur l’enquête de la FIFA aux Caraïbes.
Menées par un ancien directeur du FBI, Louis Freeh, les investigations portent sur dix officiels qui auraient accepté de l’argent de Mohammed Bin Hammam, ex-challenger de Sepp Blatter à l’élection présidentielle. Du pain sur la planche pour la FIFA qui veut mettre fin aux rumeurs de corruption et compte profiter des récents témoignages de personnes anonymes ayant participé au meeting du 9 et 10 mai à Port-of-Spain en Trinité & Tobago…
Le 26 juillet dernier, la FIFA avait donné 48 heures aux officiels de la Caribbean Football Union pour révéler les détails d’une rencontre avec Bin Hammam. Ce dernier aurait proposé aux participants des enveloppes de 40 000 dollars contre des votes. Depuis, le Qatarien, ancien patron de la Confédération Asiatique de football, se bat en appel contre l’expulsion à vie prononcée le 23 juillet. Banni à vie des activités footbalistiques par un panel de cinq membres du Comité d’éthique de la FIFA, Bin Hammam n’apprécie pas la méthode : « les procédés utilisés ne sont compatibles avec aucun des principes de la Justice » .
Sur son blog, il s’est plaint le 4 août du temps pris par la FIFA pour justifier son verdict: « Les preuves ne sont pas suffisantes. Leur délai d’annonce est suspect. La FIFA prend le temps d’organiser la justification d’une décision irrévocable qu’elle a prise depuis longtemps. La FIFA a une attitude scandaleuse. Elle a annoncé ma culpabilité sans me laisser le temps de plaider ou de faire appel » .
Réélu en juin, Blatter avait promis la tolérance zéro en matière de comportement anti-sportif. Surtout envers ses adversaires…
AlF