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La 4e place, le seul objectif d’Arsène

Par Martin Grimberghs & Mathias Edwards
La 4e place, le seul objectif d’Arsène

Le week-end dernier, Arsenal s'est fait sortir du quatuor de tête de la Premier League par Everton. Une situation que les Gunners se doivent de rectifier ce soir en tapant West Ham, comme l'exige leur business-model.

Arsenal n’a plus gagné le moindre titre depuis cette FA Cup soulevée par Patrick Vieira en 2005. Tel un tube de l’été entré sans autorisation dans votre cerveau au détour d’un rayon de supermarché, ce refrain, les supporters d’Arsenal le connaissent par cœur et ne parviennent pas à se l’ôter de la tête. Sauf que contrairement à un hit éphémère, cela fait maintenant neuf ans que cela dure.

Ce disque, un homme semble tout de même l’apprécier. Pas de bol pour les fans des boys de Wenger, il s’agit de Stan Kroenke, qui possède 62,89% de leur club depuis avril 2011. L’Américain, qui, d’après les témoignages, n’entend pas grand-chose à tout ce qui touche au soccer, n’est pas là pour aligner les trophées. Il se distingue en effet des autres mécènes à avoir fait main basse sur des écuries de Premier League pour être le seul à avoir repris un club bénéficiaire. Une situation qu’il compte bien faire durer. Et peu importe si le palmarès reste bloqué à une époque où James Blunt était number one des charts. Équilibre financier oblige, l’objectif du board des Gunners est désormais la simple qualification pour la Ligue des champions. Une routine que le club est parvenu à répéter lors des seize dernières saisons, rendant banale une performance de haut vol. Et si le vrai modèle du football business était cet Arsenal d’épicier ?

« Avec Özil, on a espéré pour la 1re fois »

« Quand on ne gagne pas de titre, on ne peut pas dire qu’on est un grand club. » La sentence, signée du Lorientais Gilles Sunu, Gunner entre 2009 et 2011, est brutale. Elle révèle également tout le paradoxe du modèle de gestion érigé par Kroenke. Cette obsession – louable – de l’équilibre financier, qui interdit tout effort nécessaire pour tenir tête aux monstres qui tiennent le haut du pavé en Premier League, ne nuit-elle pas à l’image du club ? Pour Guillaume Warmuz, qui a fréquenté le club londonien pendant six mois en 2003, c’est non. « Les grands clubs sont faits pour gagner des trophées, mais Arsène Wenger a fait le choix de la formation. S’il est encore sur le point d’être reconduit, c’est parce que cette image plaît au club. » Mais cette « image » qui plaît tant au club – comprendre « au board » – n’est plus du goût de supporters toujours plus impatients, qui somment régulièrement Wenger de « dépenser son putain d’argent » , comme ils le chantent à l’Emirates Stadium.

Cette « politique de formation » , régulièrement vendue comme une vertue, mais plus certainement planifiée pour dégager des profits en vendant à prix d’or tous ces jeunes qui-n’en-veulent, quitte à ne pas construire sur la durée, les joueurs aussi n’y croient plus, toujours selon Sunu. « C’est son passé qui lui fait garder le statut de grand club. Pour un grand joueur, Arsenal n’est plus un grand club. C’est bien derrière Liverpool, City, Chelsea et United. » L’été dernier, Arsenal a pourtant mis la main à la poche en recrutant Mesut Özil pour 50 millions d’euros, un record. « Avec ce transfert, on a espéré pour la première fois depuis longtemps, confie Sunu. Mais au final, c’est comme d’hab’… » Comme d’hab’, si Arsenal parvient à réintégrer le top 4, ce que Wenger considère comme « vital » avant d’affronter West Ham. Stan Kroenke est bien d’accord.

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