Gardien
Igor Akinfeev (Russie) : Franchement, qui n'a pas titularisé le portier dans ses cages dans un univers virtuel ? Akinfeev, c'était l'assurance d'avoir un des meilleurs gardiens du monde dès le plus jeune âge. Cette chance, le CSKA Moscou l'a saisie dans la réalité... où le dernier rempart n'est que le meilleur de son pays.
Défenseurs
Claudio Marchisio (Italie) : Comment ça, il ne joue pas latéral ? Dans PES, il pouvait évoluer absolument partout tant il était complet. Progressant ultra vite, Marchisio n'avait besoin que de deux ou trois saisons pour concourir au Ballon d’or. La Juventus y a cru, elle aussi...
Anton Ferdinand (Angleterre) : À croire que Football Manager l'a confondu avec le frangin Rio. D'ailleurs, associer les frères dans une charnière garantissait d'avoir une défense de Fer(dinand).
John Heitinga (Pays-Bas) : Le premier à recruter. Tous ceux qui ont réalisé plusieurs parties de LFP le savent : le Hollandais devait être transféré le plus vite possible. Une garantie pour la prochaine décennie. Pas pour la dernière.
José De la Cuesta (Colombie) : Un véritable monstre dans Championship Manager 2004. Mais seulement dans ce jeu-là. Même s'il a été sélectionné à huit reprises en sélection, sa page Wikipedia n'offre pas un très beau curriculum vitæ...
Milieux
Matteo Brighi (Italie) : 2002. Brighi est élu meilleur jeune de l'année de Serie A. Du coup, FIFA 2003 ne trouve rien de mieux que de lui mettre la note de 97. Soit la meilleure du jeu. Devant Zinédine Zidane, Pavel Nedvěd, Thierry Henry ou Roberto Carlos. Normal.
Emerson (Brésil) : Oui, la carrière d'Emerson est grosse comme ça. Mais était-ce logique de le voir gambader comme un jeune homme de vingt ans dans PES, alors qu'il en avait trente au Milan et en paraissait quarante sur les pelouses ?
Labinot Harbuzi (Suède) : Il devait devenir une légende, selon Football Manager 2005. Sauf qu'il n'a convaincu qu'à Malmö et à Gençlerbirliği. Mais le plus gros regret reste son décès à 32 ans d'un arrêt cardiaque.
Attaquants
Tó Madeira (Portugal) : Quel phénomène ! Problème : Madeira n'a jamais existé. Et ça, même Football Manager a dû l'avouer.
Freddy Adu (États-Unis) : Les recruteurs du Benfica Lisbonne et de Monaco se sont fait avoir. En même temps, quelle idée de passer autant de nuits sur l'ordinateur...
Adriano (Brésil) : À côté, la frappe de bâtard de Benjamin Pavard n'est qu'une bonne vanne. Instoppable boule de puissance, de réalisme et de technique, Adriano représente peut-être bien le meilleur joueur de football de l'histoire... du jeu vidéo.
Sur le banc
Gilberto Silva (Brésil) : Oui, la carrière de Silva est grosse comme ça. Mais était-ce logique de le voir gambader comme un jeune homme de vingt ans dans PES, alors qu'il en avait trente à Arsenal et en paraissait quarante avec la Seleção ?
Urby Emanuelson (Pays-Bas) : Emanuelson, c'est ce petit gars à dreadlocks qui a commencé à l'Ajax Amsterdam, mais qui a galéré à laisser sa trace à Milan ou à Rome. Alors que quand il était bien utilisé par la manette de Playstation, il terminait sa carrière avec six Ligue des champions.
Ahmed Yahiaoui (France) : Encore une perle qui devait soulever la Coupe du monde, mais qui n'a que cinq matchs avec l'Olympique de Marseille comme trophée. Dur.
Aliaksandr Hleb (Biélorussie) : Pas étonnant que personne n'ait empêché son transfert à Barcelone, vu la facilité à le manier avec un joystick.
Obafemi Martins (Nigeria) : Une fusée, tout simplement. Et sur console, les attaquants qui vont vite décuplent leurs autres capacités ainsi que leur pourcentage de victoire. Pas vrai, Tijani Babangida ?
Kabba Samura (Sierra Leone) : Dans le cimetière Championship Manager des Evandro Roncatto, Georgi Kakálov, Anatoli Todorov et Maxim Tsigalko, Samura se paye une place de choix. Comme à Hoàng Anh Gia Lai, club vietnamien, à partir de 2011.
Par Florian Cadu