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  • Bonne année du lapin !

L’équipe type des lapins

Par Quentin Ballue
L’équipe type des lapins

L'année du lapin vient de s'ouvrir, l'occasion de réunir les plus beaux spécimens de la planète football dans un onze qui a fière allure. Et encore, Bernard « Bunny » Larkin, Panpan Li et Antonin Lelièvre sont restés au fond du terrier.

Óscar Pérez

Le bondissant gardien mexicain Óscar Pérez, qui a gardé les cages de la Tri aux Coupes du monde 2002 et 2010, a eu droit au surnom de « Conejo » – lapin dans la langue de Cervantes. Tellement iconique que Pepsi a décidé de le troller dans l’un de ses spots publicitaires. Désolé Óscar, mais les boissons gazeuses, ce n’est pas pour les lapins.


Défenseurs

Jean-Pierre Lapin

Les créateurs d’Inazuma Eleven Go lui ont évidemment attribué ce nom en référence à Jean-Pierre Papin. Mais lui, il ne finira pas sa carrière à l’US Lège-Cap Ferret. Convaincant comme gardien grâce à sa détente folle, Jean-Pierre Lapin joue aussi en défense dans l’équipe de Raimon. Une vraie pile électrique, capable de multiplier les courses sur le côté.

Humberto Coelho

Le Lapin d’Alice était toujours en retard, mais le Coelho du Benfica était toujours en avance. Un point commun, quand même : tous les deux portent la moustache.

Ivan Lapin

Un défenseur sans grand talent, qui a pourtant réussi à signer un contrat au Zénith Saint-Pétersbourg, à l’époque où le club collait des 4-0 au Bayern. Le fameux coup du Lapin.

Stéphane Lièvre

Champion de Ligue 2 avec Caen et Toulouse, Lièvre a aussi décroché une Coupe de France avec Nantes en 2000. Du genre à fixer l’allure pour faire briller les autres.


Milieux

Lapins de Guengat

Les lapins apprécient le climat tempéré, alors ils ont de quoi prospérer dans le Finistère. Au point de monter un club, les Lapins de Guengat. Les seniors jouent en District 2, mais contrairement aux idées reçues, ils ne se contentent pas de traîner au fond de leur terrier : ils ont collé un 9-1 à Fouesnant le mois dernier.

Le Lapin rouge

QG des fans de l’En Avant, à 600 mètres du Roudourou, Le Lapin rouge a tout de qu’il faut pour tenir la baraque au milieu de terrain. Personne ne viendra le bouger.

Scunny Bunny

Scunthorpe United traîne dans la zone rouge de la National League, mais sa mascotte fait partie de l’élite. Récompensé d’un prix lors des Family Excellence Awards en 2018, Scunny Bunny a montré une forme époustouflante en courant le marathon de Londres au profit de la recherche contre le cancer du pancréas. C’est dire l’étendue de son abattage potentiel dans l’entrejeu. « 70% de la surface de la terre est couverte par l’eau, le reste par Scunny Bunny. »


Attaquants

Eric Parsons

Après avoir servi en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Anglais a brillé à West Ham et Chelsea, remportant notamment le titre national en 1955 avec les Blues. Tellement vif et insaisissable qu’il était appelé « The Rabbit ».

Khadija Shaw

Son frère l’a surnommée « Bunny » parce qu’elle raffolait des carottes. L’attaquante de Manchester City, révélée à Bordeaux, est restée proche de la nature puisqu’elle plante. Pas des légumes, mais des buts.

Javier Saviola

Petite taille, incisives bien visibles et explosivité : l’Argentin cochait toutes les cases pour se faire appeler, lui aussi, « El Conejo ». Pas étonnant qu’il ait posé un lapin à presque tous les clubs de sa deuxième partie de carrière.


Remplaçants

Berni

Maillot noir, short rouge, chaussettes jaunes : Berni a porté haut les couleurs allemandes à l’Euro 1988. Il a même failli rempiler pour le Mondial 2006. Ses partisans ont finalement été dépassés ce gros naze de Goleo, mais on sait bien que Berni l’aurait bouffé tout cru.

Thomas Müller

Le champion du monde 2014 est un ami des léporidés puisqu’il vit avec cinq lapins et deux lièvres. Donald, Zimt, Hexe, Charly ou encore Polly sont confortablement installés dans un enclos XXL, que le joueur et sa femme nettoient eux-mêmes. Quand un journaliste de Bild lui avait demandé s’il aimerait alimenter Erling Haaland en passes dé, Müller avait d’ailleurs répondu qu’il préférait nourrir ses lapins. Pas le genre à mettre une carotte dans le dos de ses copains.

La patte de Rolland Courbis

Plutôt efficace dans les années 1990. Surtout à Bordeaux, une fois positionnée vingt centimètres sous le rond central.

Franck Ribéry

On connaissait le papa poule ou le papa pingouin, qui s’ennuie sur la banquise. Francky nous a offert le papa lapin.

Bruno Carotti

Un éducateur de Montpellier avait glissé à son père que Bruno Carotti « ne serait bon qu’à brouter de l’herbe ». Ok, mais l’herbe du Stadio delle Alpi en demi-finales de Ligue des champions, ou du Parc des Princes pour une finale de Coupe de France. Ne jamais prendre Carotti pour un lapin de trois semaines…


Par Quentin Ballue

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