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Kepa réclame du temps de jeu
Kepa du tout content de cirer le banc.
Pour passer ses vacances, Kepa Arrizabalaga a choisi une destination très peu originale : Marbella. En Andalousie, il a retrouvé du soleil, lui qui vit toute l’année dans la grisaille londonienne, au sens propre comme au figuré. Depuis la cité balnéaire, le portier de Chelsea a échangé avec Marca sur sa situation en Angleterre. S’il a reconnu les talents de son concurrent Édouard Mendy, il a quand même estimé mériter plus de temps de jeu : « Je veux jouer et c’est pour cela que je m’entraîne et me prépare. »
@marca entrevista a @kepa_46, meta español del @ChelseaFC en su retiro vacacional: « Quiero jugar más y me preparo para eso cada día » https://t.co/XBiV4P71Lz Por @Juan_Castro_10
— MARCA (@marca) June 24, 2022
La place de titulaire semble être réservée pour plusieurs années par le Sénégalais. Kepa devra-t-il partir pour éviter de passer ses matchs assis sur un banc ? Il a répondu par un magnifique poncif : « Il me reste trois ans à Chelsea, et dans le football, nous ne savons même pas où nous serons demain. Nous verrons ce qui se passe. » Surtout que selon son humble avis, il a régulièrement été décisif quand on a fait appel à ses talents : « Ce qui est clair pour moi, c’est que je veux jouer davantage, parce que je sors d’une année ou deux où, quand j’ai joué, j’ai réalisé de grandes performances. » Jouer pourrait aussi lui permettre de retrouver au minimum le banc de la Roja sur lequel il ne s’est plus assis depuis le 17 novembre 2020. Un choix important pour lui s’il ne veut pas regarder le Mondial depuis la télé. « Je veux jouer davantage pour mon club et revenir dans l’équipe nationale, avoue-t-il. Je peux vous dire que, sur le plan personnel, un autre de mes objectifs est de revenir en équipe d’Espagne. N’oubliez pas que j’ai fait partie de l’équipe nationale de 17 à 26 ans sans jamais manquer un match. Je n’aime pas du tout regarder les matchs depuis chez moi. »
Quand on a joué 94 rencontres les deux premières saisons puis seulement 29 les deux d’après, c’est qu’il est temps de quitter les nuages de Stamford Bridge.
LB