- Ligue des champions
- Groupe F
- Valence/Lille
- Notes
Jonas tout puissant
Auteur d’un doublé retentissant, Jonas a donné la leçon à la défense du LOSC. Toujours aussi mal positionné, Mickaël Landreau, abandonné par sa défense, inquiète.
Valence CF
Guaita (6,5) : Solide sur toute ses prises de balle. En même temps, les seules frappes cadrées par les Lillois étaient les fausses tatanes de Payet. Il a plus sué à l’échauffement.
Cissokho (6) : S’il y en a un qui doit bien se marrer en pensant au niveau de la Ligue 1, c’est lui. Parti en Espagne voir si les dentistes étaient plus sympa qu’en Italie, Aly a fait dans le sobre. Peu de montées mais une bonne défense sur Mendes et Debuchy. Un match pépère. En revanche, il va falloir arrêter de parler comme Youssoupha.
Victor Ruiz (7) : Victor Ruiz dépouille des grands-mères, tire sur l’ambulance, rackette des roux, frappe un homme à terre et aurait certainement tiré dans le dos des autres cow-boys s’il avait vécu le Far West. Dans le même genre, il a martyrisé Nolan Roux. Pas cool.
Delgado (6,5) : Il s’est fait engrainer par son pote Victor dans le lynchage du pauvre Nolan, majeur mais pas vacciné. Avec un peu de chance, il s’en tirera avec de la conditionnelle.
Barragan (6) : Il a vu Dimitri et il a beaucoup plus rigolé que devant Manu. Et franchement, on le comprend.
Costa (7,5) : Pendant que Montpellier se meurt à petit feu, Tino prend son pied en Espagne. Récupération de balle, hargne, qualité de passe, tout y est, sauf la précision dans la dernière frappe. Didier, ce type a dit qu’il était prêt à jouer pour les Bleus.
Gago (8) : Quel joueur… On aura beau dire ce qu’on veut sur son passage au Real Madrid, ce type est un génie. Malheureusement pour eux, les Lillois ont mis un bon bout de temps à le comprendre. Des passes dans le dos de la défense à n’en plus finir, jusqu’à ce que l’Argentin capte qu’il pouvait baisser le pied. Assurément la marque des grands.
Feghouli (7) : Qu’elle est loin l’époque où le type qui s’occupait du flocage à Almería ne savait même pas orthographier son nom… Résolument plus sage cette saison, l’ancien Grenoblois est surtout beaucoup plus constant. Idéalement servi par Gago en première mi-temps, il a manqué un but facile, avant d’en offrir un tout fait à Soldado. Raté aussi.
Jonas (8,5) : Le meilleur des Jonas brothers. Peut-être le type qui a mis fin à l’escroquerie Landreau, aussi.
Guardado (7) : Guardado, c’est avant tout beaucoup de nostalgie pour les joueurs de Football Manager. C’est ensuite une occasion de parler cheveux, lissage et démêlants avec vos meufs pendant la rencontre. Et enfin, c’est du talent en intraveineuse. Insaisissable.
Soldado (7) : Une belle passe décisive, beaucoup d’énervement et quelques loupés. Un type qui a du nez, assurément.
Nelson Valdés (59 ou 61) : On a peu vu le joueur. En revanche, on a vu un bon videur de nightclub du Nord.
Parejo et Pereira (non noté) : Chapo et Chapi. Des toreros entrés dans l’arène quand la bête agonisait déjà. Des lâches.
Lille OSC :
Landreau (3) : Les bugs des gardiens de FIFA ? Le résultat de la rencontre entre Mickaël Landreau et la « motion capture » . La détente de Honda dans Street Fighter, un placement aussi peu sûr que l’action Facebook en bourse et toujours ce côté innocent. Sinon, sur le banc, il y a le sourcil de Steeve Elana qui attend son heure.
Béria (4,5) : Ça, il y avait du monde pour rigoler avec Adil Rami à la veille de la rencontre. En revanche, pour ce qui est de s’occuper d’un type qui a joué dans le Grenoble de Pouliquen, y a plus personne.
Basa (5) : La sérénité n’est plus une vertu lilloise. Premiers touchés par la crise de confiance, les deux lascars de la charnière. Pris sur chaque appel en profondeur, Marko a également gratifié le public espagnol de relances douteuses. Dur.
Chedjou (5) : Pareil que Fred. Omar a bien ramé ce soir, surtout dans la relance. Faudra pas s’étonner si on vient plus aux soirées.
Debuchy (3,5) : Mathieu s’est battu, Mathieu a tout donné, Mathieu a pété un plomb, Mathieu a pris un rouge. Résultat ? Mathieu a les boules. Ouais, on connaît son secret. Sur son bras, il a tatoué le plan pour s’évader du LOSC.
Pedretti (3) : On a tous encaissé un but à cause d’un type qui, totalement carbonisé, ne se replace pas et dit à ses potes : « Ouais, je suis mort les gars, c’est bon. » Ce type, c’est vous. Mais vous, vous n’êtes pas footballeur professionnel au LOSC. Inacceptable.
Balmont (4) : Florent a vu Verratti. On dit de Verratti, petit et rasé, qu’il a un peu de Pirlo en lui. Beaucoup, même. Florent y a cru. Il a essayé. Il a compris.
Gueye (3,5) : Une étoile filante a traversé ce match. On n’avait pas de télescope.
Mendes (5,5) : D’accord, c’est très brouillon. D’accord, il n’a pas encore la caisse nécessaire pour faire du Mendes pendant plus d’une heure. Mais en attendant, lui, il s’est donné un peu de mal. Et surtout, il a fait des passes. Hein, Dimitri ?
Payet (3,5) : La passe en retrait ? Connaît pas. Cette saison en C1, Dimitri Payet, c’est 12 tirs et zéro but, soit le joueur qui tente le plus. D’un autre côté, on le pardonnerait presque : il a Nolan Roux devant lui.
Roux (2,5) : Pour bouger, ça, il bouge, le Nolan. Il tombe, aussi, beaucoup. Comme un joueur de Subbuteo qui prend une pichenette. Le coup du « je suis nul, mais je donne tout » , c’est une excuse de nana en cours de sport, ça, hein.
Rodelin (10) : Ronny qui remplace Ryan. Pas de la C1, un putain d’épisode des Feux de l’Amour.
De Melo (non noté) : Il a le bon rôle, le Túlio. Entrer après Roux, c’est comme draguer une meuf après un type qui a un bec de lièvre. Easy.
Par Swann Borsellino