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Jérémy Perbet : « Quand tu es footballeur, tu es un dieu ici »

Propos recueillis par Olivier Remy et Antoine Védeilhé, à Istanbul
Jérémy Perbet : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Quand tu es footballeur, tu es un dieu ici<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Ancien meilleur buteur du championnat belge, le Français Jérémy Perbet, passé par Villarreal, est à la pointe de l'attaque d'une équipe complètement inattendue : Başakşehir. Le quatrième club d'Istanbul talonne les leaders historiques de la ville – Galatasaray, Fenerbahçe et Beşiktaş - et voit très grand. Ferveur et stades vides, Guingamp, salaires, Pauleta, équipe de France… Entretien en tongs avec un footballeur bien dans ses crampons.

On connaît Galatasaray, Beşiktaş, Fenerbahçe… C’est quoi ton club ?

C’est un club qui se construit, avec un projet tout neuf : nouveau stade, nouvelles installations. Il y a un nouveau coach aussi, Bülent Korkmaz, qui a signé pour cinq ans et qui est l’ancien sélectionneur national. Le club voulait que je sois l’attaquant de pointe de cette équipe qui vise la Coupe d’Europe. Il y a de gros moyens financiers, un bon effectif. Le nouveau projet m’a convaincu.

Ce mois-ci, le président de la Turquie, Recep Erdoğan, figure en une du magazine du club. Qui finance ce club ?

C’est le club de la commune d’Istanbul. La ville investit beaucoup d’argent. On n’a pas à se plaindre ici comme dans certains autres clubs turcs qui ne paient pas leurs joueurs. Globalement, en Turquie, il y a beaucoup d’argent. Je ne sais pas d’où ils le sortent, mais même les petits bleds ont de gros moyens.

À Istanbul, les gens soutiennent les trois clubs historiques. Vous, vous n’avez pas vraiment de supporters…

Au début, j’ai eu beaucoup de mal. On joue dans un très beau stade, mais quasiment vide… J’étais titulaire les six premiers matchs, mais je n’arrivais pas à être dedans. L’équipe entière ne tournait pas bien. J’avais l’impression de jouer des matchs amicaux, il n’y avait personne, aucune ambiance. En plus, c’est paradoxal, mais c’est compliqué d’obtenir des tickets pour les matchs, donc vraiment, on jouait devant un stade vide. J’ai marqué pour le premier match, mais après, plus rien… Le coach a fini par me remplacer, puis l’autre attaquant a mis trois buts, donc j’ai dû me contenter de 20-25 minutes à la fin. En fait, j’ai perdu ma place.

On nous a dit que les supporters chantaient des choses du genre « On est là parce qu’on a vu de la lumière » . C’est vrai ?

Je ne comprends pas tout en turc, mais ouais, apparemment, c’est un peu ça. Après, ils ne sont pas beaucoup, mais ils font quand même du bruit.

En fait, tu es prêt pour jouer à Monaco…

Oui, c’est clair ! Ils ne sont pas nombreux, mais ils font du bruit, je vous assure. Ils sont bien regroupés, c’est pas mal de jeunes des quartiers (il montre les tours à perte de vue par la baie vitrée du salon des joueurs, ndlr). Parfois 1000 personnes ici font plus de bruit qu’un stade plein à Villarreal ou même au Barça… quand ce sont les défenseurs qui ont le ballon. Quand ça pousse en attaque, c’est différent.

Quand tu choisis la Turquie, tu penses trouver de la ferveur comme à Galatasaray ou Fenerbahçe ?

Je ne m’étais pas renseigné sur les supporters. On m’a parlé d’un projet, je suis venu visiter. Il n’y avait pas encore les grosses installations d’aujourd’hui, qui étaient encore en chantier, mais j’ai compris que c’était un très gros projet. Bon, je ne m’attendais pas à jouer devant 25 000 personnes, mais de là à en voir 1000… Ça a été dur parce qu’en Liga, tu as des stades pleins. En Belgique aussi, les stades sont relativement remplis. J’aime quand il y a de l’ambiance, la pression des supporters… C’est important.
Il n’y a pas de secret, le meilleur match de la saison, c’était à Galatasaray : l’ambiance était top et il y avait un super terrain

Comment trouve-t-on la motivation alors pour être cinquième ?

Certains étrangers ont pris leurs marques depuis qu’ils sont ici. Certains disent que c’est mieux qu’avant parce l’équipe jouait à 30 kilomètres d’ici et le stade était carrément vide. Maintenant, moi, la motivation, je la trouve parce que t’es obligé de faire avec. Mais il n’y a pas de secret, le meilleur match de la saison, c’était à Galatasaray : l’ambiance était top et il y avait un super terrain.

Ça joue comment Başakşehir ?

On n’a pas de stars, mais un bon bloc équipe. Notre coach nous demande beaucoup de défendre, on joue avec un seul attaquant. On prend peu de buts, donc si on en met un, ça nous suffit. On a gagné six ou sept matchs 1-0. Ce n’est pas forcément beau, mais ça suffit. Comme on ne joue qu’avec un attaquant, pour moi, c’est compliqué. Quand on mène 1-0, le coach ne fait pas entrer d’attaquant. C’est même arrivé qu’il fasse sortir l’attaquant pour faire entrer un milieu défensif et on en vient à jouer sans attaquant. À Villarreal, en 4-4-2, il y avait toujours un ou deux attaquants qui entraient. Ici, c’est différent. Le coach est très défensif, et les résultats lui donnent raison. Je ne m’épanouis pas comme à Villarreal ou en Belgique sur le plan du jeu, mais on fait une bonne saison, il y a peut-être la possibilité de jouer la Ligue Europa à la fin de la saison, donc je peux pas dire grand-chose, juste continuer à travailler. Récemment, je suis entré trois fois et j’ai mis trois buts, mais je reste remplaçant, car l’équipe type est en place et il y a le problème des étrangers. En Süper Lig, on n’a le droit qu’à quatre étrangers titulaires. L’attaquant titulaire est turc, donc, si l’entraîneur veut me faire jouer, il doit enlever un étranger d’une autre ligne. Comme ils faisaient des gros matchs, on ne peut pas tout changer. L’an prochain, cette règle va disparaître, donc ça pourra évoluer pour moi. En venant ici, je n’étais pas au courant de ce point du règlement, donc disons que cette première saison, c’est de l’adaptation…

Avant cela, il y a eu Villarreal…

Au départ, je n’avais pas particulièrement envie de quitter Villarreal. En janvier 2014, des clubs se sont renseignés sur moi, car je ne jouais pas beaucoup les six premiers mois, mais je ne voulais pas partir, et le club non plus ne voulait pas me lâcher. La saison s’est bien terminée, on allait jouer la Coupe d’Europe, on sortait d’une super année, j’avais vraiment envie de découvrir la Coupe d’Europe avec ce club. Tous les éléments étaient réunis pour que je reste là-bas. Puis, un jour, le club m’a laissé entendre que pour moi, à 30 ans, ce serait intéressant de regarder certaines offres qui nous parvenaient. J’ai compris que le discours avait changé, ils voulaient rajeunir leur ligne d’attaque. J’ai eu des propositions du CF Pachuca au Mexique et de Shanghai, mais avec un bébé d’un an, ça ne me tentait pas trop de partir là-bas. Ensuite, il y a eu Istanbul Başakşehir. C’était un contrat de trois ans avec des conditions financières avantageuses. Ils ont fait le forcing, l’offre a augmenté, et Villarreal ne me retenait pas. Donc, j’ai fait ce choix-là.

Pourtant, ça a plutôt bien marché à Villarreal : 21 buts en un peu plus de 40 matchs…

Marcelino change tout le temps d’équipe. Les attaquants tournaient pas mal. J’étais celui qui jouait le moins au début, puis j’ai pas mal joué, j’ai mis 10 buts en Liga. C’était une super expérience, un super club. Mais bon, même si Villarreal c’était le top, je ne veux pas avoir de regrets.

Avant l’Espagne, il y a eu la Belgique, durant cinq ans. C’est quoi le niveau là-bas ?

Il y a un fossé énorme avec Villarreal. Mais quand même, on voit dans les compétitions européennes, notamment la Ligue Europa, que les clubs belges s’en sortent plutôt bien. Nous, en France, on n’en à rien à faire de la Ligue Europa. Et encore, cette année heureusement, il y a eu Guingamp… En Belgique, la mentalité est différente. On se bat toute l’année pour jouer la Coupe d’Europe, et quand on y est, on se défonce, alors qu’en France, on se bat pour les places européennes, puis une fois qu’on est qualifiés, on fait jouer les remplaçants, car la priorité, c’est le championnat.

C’était une bonne expérience ?

Je me suis épanoui là-bas parce que c’est un football porté sur l’attaque, un peu sur le modèle du championnat hollandais. Je pense que le niveau est bon, il y a beaucoup de ferveur dans les stades. Quand tu vois l’équipe nationale belge… Certes, aujourd’hui, la plupart sont dans des championnats étrangers, mais la plupart ont commencé dans leur championnat.
À Strasbourg, mentalement, je n’étais pas prêt. J’ai fait de bons matchs au début, j’ai marqué, puis je me suis enflammé

Tu fais partie de la génération Ruffier, Valbuena, Jallet… Des mecs qui ont porté le maillot de l’équipe de France. Tu dirais que tu as fait des mauvais choix ?

Moi, je n’ai pas fait de centre de formation. Je suis arrivé à 18 ans à Clermont en D2. Ils me voulaient depuis trois ans, mais mes parents m’ont fait privilégier les études. Puis, en un an, je passe de deux entraînements par semaine à deux entraînements par jour. Je fais 60 matchs en deux saisons, puis je pars à Moulins en National, et là, je termine meilleur buteur avec 23 buts. Ensuite, le couac, c’est Strasbourg. J’arrive dans un grand club qui vise la montée, il y a pas mal de pression. Mentalement, je n’étais pas prêt. J’ai fait de bons matchs au début, j’ai marqué, puis je me suis enflammé, j’ai cru que j’étais arrivé. J’étais jeune, j’avais 21 ans et j’ai rapidement perdu ma place. Je n’ai pas eu le mental pour rebondir. Peut-être que ce qui m’a manqué à ce moment-là, c’est d’avoir fait un centre de formation. Mais bon, moi, jusqu’à 18 ans, je jouais avec mes potes, et on sortait la veille des matchs, donc ce n’était pas du tout le milieu pro. J’ai éclaté sur le tard, le temps d’assimiler les codes du monde pro, c’est-à-dire savoir relativiser dans les bons moments et avoir le mental de se battre pour rebondir dans les moins bons… Mais non, je n’ai pas de regrets. J’ai connu deux blessures à Angers et Lokeren, mais j’ai toujours marqué pas mal de buts. Après, si j’avais fait un centre de formation, je serais peut-être allé à Villarreal à 24 ans au lieu de 28, mais c’est comme ça, c’est ma carrière.

À 30 ans, tu n’as pas ta place en Ligue 1 ?

Pourquoi pas mais, honnêtement, financièrement, vu les conditions que j’ai ici, ce sera compliqué pour un club en France. Je gagne en net ce qu’un club m’offrirait en brut. Après, à Mons, je n’avais pas un gros salaire, je finis meilleur buteur… Il y a des clubs en France à 60 kilomètres à peine qui auraient pu s’intéresser à moi, mais, au final, pas tant que ça. Le président demandait 2,5 millions pour un mec qui a mis 30 buts dans la saison… Mais en France, on est un peu chauvins, on se dit que la Belgique, c’est un petit niveau, que j’ai déjà eu ma chance en France sans forcément réussir, que j’ai 28 ans… Tout ça n’a pas joué en ma faveur. En plus, personne ne connaissait Mons, un petit club. L’histoire aurait peut-être été différente si j’avais marqué autant avec Anderlecht, mais même les gros clubs belges n’ont pas fait le forcing pour m’avoir, donc j’ai préféré aller à Villarreal.

Et ce n’est pas une envie de revenir en France ?

Bien sûr que j’aurais eu envie de réussir dans mon pays ou que j’aurais envie d’y revenir, mais les opportunités ne se sont pas faites. Mais je reste ouvert à un retour.

Monaco, le PSG… c’est bien pour le football français ?

Oui, honnêtement. Je suis marseillais à fond, mais j’étais content de la qualification du PSG.

Tu as vibré ?

Non, non, je n’ai pas vibré (sourire). Je n’ai pas regardé le match, seulement la prolongation, alors que je ne loupe pas un match de Marseille. Le PSG, ce n’est pas ma tasse de thé, mais là, c’était bien. J’ai regardé Monaco en revanche, qui a beaucoup souffert. Ils sont passés, c’est très bien, surtout pour l’indice UEFA. Même Guingamp, j’étais vraiment content. Au moment où ils jouaient la Ligue Europa, ils étaient derniers du championnat. Gourvennec, que j’ai connu à Clermont d’ailleurs, aurait pu abandonner la coupe pour se concentrer sur le championnat, mais, au contraire, ils l’ont jouée à fond. Par rapport à leur performance, ça leur a permis d’engranger de l’expérience, du positif en championnat, et ils ont fait une série de fou. Maintenant, ils sont quasi sauvés. C’est une belle démonstration que, finalement, avec un petit effectif et même en étant dernier, tu arrives à jouer et à te qualifier. Putain, quand tu vois Lille ou Saint-Étienne… Saint-Étienne est passé, avant la phase de groupes, contre Karabükspor aux penaltys… Karabükspor aujourd’hui, ils sont avant-derniers du championnat turc !

Steve Savidan avait 30 ans, ton âge, quand il a fait sa première sélection. Ça pourrait t’arriver ?

On m’en a parlé en Belgique. Laurent Blanc avait cité mon nom, mais je n’ai jamais eu de pré-convocation. Si j’avais enchaîné à Villarreal, pourquoi pas, mais regardez Gameiro. L’an dernier, il met 15 buts, donc pas beaucoup plus que moi, et il n’est pas appelé pour autant. C’est compliqué en France, il y a des grands attaquants qui jouent dans des grands championnats. Mais je n’y ai jamais vraiment cru. Les journalistes et les gens de mon entourage m’en ont parlé, mais j’ai toujours bien eu les pieds sur terre.

Quel regard tu portes sur l’équipe de France, toi qui as fait ta carrière à l’étranger ?

J’ai du mal à m’identifier à cette équipe de France depuis quelques années. Bien sûr que je regarde les matchs, bien sûr que je suis à fond derrière elle en Coupe du monde, mais j’ai du mal, c’est un peu bizarre. Ce qu’il se passe avec Ribéry, Nasri, les déclarations qu’il y a pu avoir… Là, j’entends que Ribéry veut prendre la nationalité allemande… J’ai du mal.

La faute à des problèmes d’égo ?

Il y a peut-être de ça. J’ai l’impression que la nouvelle génération de joueurs français pense qu’au bout de cinq matchs, tu es une star, alors que tu joues avec des mecs qui ont 80, 100 sélections. Je pense que c’est ce rapport entre générations qui passe mal, notamment auprès des supporters. Quand tu vois ce que des joueurs se permettent de dire avec le salaire qu’ils ont, tu te dis qu’ils devraient être un exemple auxquels les gens devraient pouvoir s’identifier. Même moi qui suis dans le milieu du foot, j’ai du mal. Moi quand j’ai fait les dix premiers matchs de ma carrière, je n’ai pas dit un mot, sinon on me tuait. Je côtoyais des anciens, Bruno Rodríguez, Corentin Martins… Tu ne pouvais pas te permettre de parler comme certains jeunes le font. Après chacun a son caractère, c’est un peu d’éducation aussi.

C’est un miroir de ce qu’il se passe en France ?

Tout à fait, ouais. Je pense.

Tu suis les actus françaises ?

Un petit peu, de manière décalée, mais je suis, oui… Disons que je m’y intéresse, mais à distance.

Les attentats de janvier, ça a marqué ici ?

Pas du tout. Pas un mot ni quoi que ce soit. Une seule personne m’en a parlé et encore, c’était vaguement.

Tu te sens comment dans la société turque ?

C’est assez dur. Quand tu es étranger, tu es un touriste, donc une proie pour dépenser de l’argent. Après, on a de la chance, nous, les footballeurs. Ici, ils aiment tellement le foot que, quand ils te reconnaissent, ils ne vont pas chercher à t’avoir, à te faire payer 100 lira de plus. T’es un dieu ici quand t’es footballeur, et encore, je ne joue qu’à Başakşehir. Je parle pas mal avec Aurélien Chedjou de Galatasaray. Lui, il ne peut rien faire, ni aller au restau, ni faire du shopping. Il est assailli par les fans. Ils aiment vraiment le foot ici. C’est l’amour à l’extrême, mais quand t’as un public comme ça, tu as envie de jouer, c’est sûr.

Qui est ta référence à ton poste ?

J’aimais bien Pauleta. C’est un Parisien pourtant, mais bon. Ce joueur-là, tu ne le voyais pas du match, mais il te mettait deux buts à chaque fois. Il était très adroit devant le but et je me suis un peu identifié à son style. Moi, je ne suis pas un joueur qui va très vite, je ne saute pas très haut, je ne vais pas te dribbler quinze mecs et partir en contre, mais si tu me mets un bon ballon, je te le mets au fond. Après, j’ai grandi avec les cassettes de Jean-Pierre Papin à Marseille. Il y a eu Drogba aussi à Marseille, dans un autre registre que le mien (il se marre), Mamadou Niang…

Des joueurs qui sont passés par la Turquie…

Ouais, c’est vrai. Après, quand tu es dans des gros clubs comme ça, c’est super de jouer ici. Il y a une ferveur énorme. Mais je me mets à leur place : quand tu es un joueur de ce calibre et que tu te tapes un match à Akhisar ou à Rizespor et qu’il n’y a personne… Par exemple, Demba Ba cette année, putain ! Quand ils sont venus ici avec Beşiktaş, il a mis un but, mais bon, il n’y avait personne dans le stade. Le mec, je l’ai vu, il jouait en marchant. Je comprends qu’au niveau de la motivation, quand tu as connu des stades pleins, c’est un peu compliqué.

Il suffit de regarder son compte en banque ?

Ouais, en Turquie, ils arrivent à attirer de grands joueurs parce qu’il y a des moyens. Mais dans une carrière, c’est vrai que l’aspect financier est important. Moi, j’ai jamais vraiment eu de gros contrat avant Villarreal, mais ça reste important, j’ai une famille, j’ai 30 ans, je suis plus vers la fin que le début.

Tu envisages quoi après ?

J’ai déjà été consultant sur des matchs en Belgique. Ça s’est bien passé, ça m’avait bien plu. Si je reviens en Belgique, pourquoi pas. Entraîneur aussi, ça me plairait bien, mais pas au niveau professionnel, plutôt en tant qu’éducateur. Ma femme est belgo-italienne, mais on n’a pas forcément envie de retourner en Belgique. On a vraiment beaucoup aimé l’Espagne, le cadre, la qualité de vie. On verra bien ce que l’avenir nous réserve… J’ai encore deux ans de contrat ici, mais vous savez, comme on dit dans le foot, tout va très vite.
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