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Ils ont aussi écrit l’histoire du PSG
On ne les a pas mis dans notre top 50 des plus grands joueurs du PSG, mais ils n'ont pas laissé les fans parisiens indifférents... Dans le bon sens, mais aussi, parfois, dans le mauvais.
Fabrice Fiorèse, Lorik Cana, Frédéric Déhu…
Mention spéciale à Fabrice Fiorèse, qui signe à l’OM le dernier jour du mercato après avoir qualifié le PSG de « secte » . Encore une faillite du système d’orientation français.
Othniel Dossevi
Oncle de Thomas et Matthieu Dossevi, Othniel fut le premier joueur africain du Paris Saint-Germain, ainsi que le premier buteur du club au Parc des Princes, en novembre 1973 contre le Red Star.
Dominique Bathenay
Six ans de capitanat répartis sur plus de 220 matchs, entre 1979 et 1985. Pas mal pour l’ancien Vert, qui aura ajouté deux coupes de France à son escarcelle déjà pleine des trois coupes récoltées avec Sainté, ce qui en fait encore aujourd’hui le recordman de victoires dans l’épreuve.
Nambatingue Toko
Buteur au physique impressionnant et à la couverture de balle dissuasive, Toko aura claqué 43 pions en 171 matchs avec le PSG. Il entre dans la légende lors du premier match européen du club au Parc, le 26 septembre 1982, face au Lokomotiv Sofia. Battu 1-0 à l’aller, le PSG doit attendre les dix dernières minutes pour se qualifier. Toko est à la reprise de volée.
Eric Renaut
Formé au PSG, Eric Renault y passe plus de dix ans, de 1972 à 1982, ce qui en fait encore aujourd’hui l’un des joueurs les plus capés du club, avec 291 matchs pour 36 buts. Un bon élève.
Jean-Claude Lemoult
Discret, mais talentueux, le milieu défensif remporte le titre 1986 avec le PSG. Ses bonnes performances lui offrent deux sélections en équipe de France, et lui permettent de gratter la médaille d’or aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.
Oumar Sène
Arrivé de Laval, le Sénégalais parvient à combler le vide laissé par Luis Fernandez au milieu de terrain. Le 11 avril 1986, il marque contre Monaco à la 89e et offre au PSG son premier sacre en division 1.
Geraldao
Il avait la réputation de marquer deux coups francs sur trois et venait de gagner la Ligue des champions avec Porto. Plus attendu que Ricardo et Valdo à son arrivée, Geraldao fait un énorme flop. Après 29 matchs mitigés, le « Ronald Koeman auriverde » quitte le club pour se relancer au Mexique.
Francis Llacer
256 matchs au PSG, des tacles virils, beaucoup de titres et une merveille contre Caen. Magnéto, Serge.
Eric Rabesandratana
Cette charnière mythique formée avec Talal El-Karkouri, purée… Connaisseurs connaissent.
Ali Benarbia
Le meilleur joueur du championnat avec Bordeaux aura montré son talent par intermittence, mais aura surtout fait le show en coulisses en se clashant avec Philippe Bergeroo après avoir invité sa femme à une mise au vert. Il part rapidement sous Fernandez pour faire de la place à Ronaldinho.
Godwin Okpara
Le point Godwin est atteint en 22 matchs. En plus de jouer comme un boucher de grande surface, le Nigérian a une esclave sexuelle de 13 ans à la maison, qu’il martyrise avec sa femme. Incarcéré pendant 10 ans pour viol sur mineure.
Vampeta
Douze millions et Stéphane Dalmat, pour une pige de sept matchs. L’inénarrable Vampeta aura davantage embrasé les nuits parisiennes que les défenses du championnat. Reste qu’il s’est autorisé une petite douceur contre Auxerre.
Hugo Leal
Neuf millions d’euros, une somme énorme à l’époque, pour un but et une expulsion en finale de la Coupe de France 2003. Cela fait cher le quart d’heure warholien.
Bartholomew Ogbeche
Une première titularisation à seize ans et onze mois. Un premier but à dix-sept ans et deux mois. D’après la légende, il va bientôt avoir dix-huit ans.
Sergueï Semak
Recruté après une claque reçue par le CSKA Moscou, le bourreau d’un soir du PSG se sera transformé en agneau pendant 31 matchs insipides. Reste un point d’interrogation.
Reinaldo
N’a pas plus croqué que Lavezzi, mais on se souviendra surtout à vie de son entente lumineuse avec Ljuboja.
Mauricio Pochettino
Irréprochable, le capitaine argentin du PSG aura colmaté pas mal de brèches pendant deux saisons pleines. Mais il sort par la petite porte, un soir de défaite en finale de Coupe de France.
Mikel Arteta
Le métronome de Luis Fernandez, issu de la Masia, aura permis au PSG de se la péter pendant une saison au milieu de terrain. Le club finit deuxième et l’Espagnol fait partie des quatre nommés au titre de meilleur joueur de L1. Avant de signer au Celtic.
Alex & Aloísio
Le duo stéphanois ne réussira jamais à se reconstituer à la pointe du PSG. Le premier fut le plus attendu, le second le moins mauvais.
Lionel Letizi
Une tête de premier de la classe pour des parades de seconde classe. Le fait que cela n’ait pas collé avec Guy Lacombe reste indéniablement un point positif.
Charles-Edouard Coridon
Un coup du scorpion contre Porto, au milieu du vide. C’est ce qui s’appelle un coup d’un soir.
Branko Bošković
Pour remplacer Ronnie, le PSG hésite entre Kaká et Bošković. L’international serbe de vingt-trois ans arrive contre six millions de francs. Son passage sera décevant. Il reste néanmoins ré-haussé par ce doublé inattendu contre Marseille, en seizième de finale de Coupe de la Ligue.
Cristian Rodríguez
La grinta, l’efficacité, la passion. L’oignon faisait pleurer, car il était un joueur de devoir et d’intensité. Malgré des matchs satisfaisants, il n’entre pas dans les plans de Paul Le Guen, et part donc à Benfica, où son talent sera justement reconnu.
Mateja Kežman
L’ex-tueur des surfaces arrivait pour se relancer, on allait voir ce qu’on allait voir. Certes, il y aura quelques penaltys transformés et surtout ce but important contre Twente. Mais que de prestations affreuses ! Sous les sifflets, Kežman craque et jette son maillot sur la pelouse du Parc en 2009 contre Bordeaux. C’est ce qui s’appelle « soigner sa sortie » .
Peguy Luyindula
Cinq ans de bons et loyaux services. Son doublé contre Twente reste un moment privilégié. Mis au placard par la suite, il porte plainte contre le club avant d’être réintégré par Ancelotti, 601 jours après avoir joué son dernier match officiel. Un mec qui ne lâche rien.
Bonaventure Kalou
Pour son premier match contre Metz, le clinquant ivoirien signe un joli but et un triplé de passes décisives. La suite est moins rayonnante… jusqu’à cette transversale rentrante en finale de la Coupe de France 2006.
Mickaël Landreau
Des boulettes incroyables, notamment contre Kiev en Coupe de l’UEFA, plomberont un bilan somme toute honorable. La meilleure action de Landreau reste son inspiration contre Ronaldinho. Ce qui est aussi une manière de marquer l’histoire du club.
Claude Makelele
Son expérience et son sens du placement auront permis au PSG de reprendre des couleurs juste avant l’arrivée des Qataris. Truc de fou : il a même marqué un but.
Sammy Traoré
Cette chevauchée fantastique contre Lille en atteste : Sammy Traoré avait bien deux mains à la place des pieds. De quoi crâner à Créteil.
Jean-Eudes Maurice
Quelque part entre Sylvain Armand, Jean-Kévin Augustin, Charles-Edouard Coridon et José-Karl Pierre-Fanfan, Jean-Eudes aura contribué à façonner la grande histoire des doubles prénoms du PSG.
Marcos Ceará
Plutôt satisfaisant dans l’ensemble. Sa glissade contre Caen reste un moment de poésie. Souvenirs, souvenirs.
Christophe Jallet
Le divin chauve a ringardisé Monsieur Propre en devenant capitaine du PSG sous Carlo Ancelotti.
Guillaume Hoarau
Guillaume le Grand a rempli son contrat en claquant pas moins de 56 buts au PSG, soit un de plus que George Weah. Plusieurs d’entre eux furent décisifs, notamment contre l’OM, ou contre Monaco en finale de la Coupe de France. Cela vaut bien une sélection en bleu contre le Luxembourg.
Nênê
Recruté pour peu, Nênê a fait honneur à la grande tradition des Brésiliens du PSG. Son pied gauche superbe et son attachement au maillot restent des modèles. Il a aussi relancé le business des écarteurs de nez et ça, personne n’en parle.
Jérémy Ménez
Vraiment beau à voir jouer, avec des dribbles plus inspirés que ses coupes de cheveux. Entre deux accélérations, il offre le but du sacre contre Lyon.
Maxwell
Zéro puissance, 100% maîtrise. Un amour de technique et d’intelligence de jeu. Maxwell a fait du bon café en un temps record contre Lille, en inscrivant en championnat le but le plus rapide de l’histoire du PSG.
Ezequiel Lavezzi
La légende dit que le Pocho était si saoûl qu’il pouvait rater un éléphant dans un couloir.
David Beckham
Le dernier match du plus soyeux des droitiers a eu lieu au Parc des Princes. Un beau moment d’émotion pour couronner en beauté une opération marketing calibrée sur-mesure.
David Luiz
Une tête de légende contre Chelsea, puis deux petits ponts encaissés face à Luis Suárez. Paye ton ascenseur émotionnel.
Lucas Moura
Si Rod Fanni n’existait pas, on retiendrait Lucas autrement que pour son mythique « Champion, mon frère » : l’intervention du défenseur de l’OM permet à Lucas d’entrer par la grande porte au Panthéon des tout-droit.
Par Christophe Gleizes