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Il ne faut pas condamner Blanc sur ses six derniers mois à Bordeaux

Par Mathias Edwards
Il ne faut pas condamner Blanc sur ses six derniers mois à Bordeaux

Du maigre passé d'entraîneur de club de Laurent Blanc, il est essentiellement fait mention de ses six derniers mois catastrophiques à Bordeaux depuis que le Président est annoncé au PSG. Mais dans la capitale, la donne sera en tous points différente de celle que l'ancien sélectionneur connut en Gironde.

Cette sortie girondine ratée, Laurent Blanc ne pourra jamais l’effacer de son historique. À croire qu’elle compte autant que les quatre trophées qu’il a posés dans la vitrine du club de M6 durant les trois saisons qu’il y a passé. Il n’est pas un débat, une discussion à propos du Cévenol sans que le fiasco ne soit évoqué. Il est vrai que réaliser « l’exploit » de terminer le championnat en sixième position après avoir été sacré champion d’automne avec huit points d’avance sur son dauphin n’est pas donné à tout le monde. Surtout en ayant été laminé 3-1 par Marseille en finale de la Coupe de la Ligue sur la route. Mais que les supporters du Paris Saint-Germain se rassurent : les circonstances de la débâcle girondine de 2010, Laurent Blanc a peu de chance de les trouver au PSG.

Peu de chances d’être convoité en cours d’exercice

Décidée en janvier 2010, la nomination de Laurent Blanc à la succession de Raymond Domenech au poste de sélectionneur national n’était qu’un secret de polichinelle que la Fédération française de football et la direction du FCGB s’évertuaient avec le plus grand mal à protéger. Mais personne n’était dupe, et surtout pas le vestiaire bordelais. Se sentant probablement trahi par son leader, le groupe s’était démobilisé en seconde partie de saison, jusqu’à laisser filer une qualification européenne indispensable à la bonne santé financière de son employeur. Une situation que Laurent Blanc n’a aucune chance de connaître au Paris Saint-Germain. Qui peut sérieusement penser qu’une formation d’un standing supérieur à celle dirigée par QSI pourrait venir débaucher l’homme à la touillette en cours d’exercice ? Et si par miracle tel était le cas, on imagine mal le vestiaire parisien être perturbé par ce type de péripétie comme l’ont été des Bordelais au caractère beaucoup plus tendre que les stars recrutées par Leonardo. Mais plus que la nomination de Blanc à la tête des Bleus, c’est sa gestion malhabile de son effectif qui a plongé les Girondins dans la spirale de la défaite. En ne modifiant jamais son onze de départ, le coach au 501 trop serré a exténué ses titulaires et démobilisé ses remplaçants. Une direction des ressources humaines désastreuse, avec en point d’orgue cette fameuse finale de Coupe de la Ligue face à Marseille, comme le rappelait il y a quelques jours un cadre des Girondins dans Le Parisien : « Blanc avait aligné l’équipe type, alors que trois jours plus tard, on jouait un quart de finale de Ligue des champions à Lyon. Personne ne s’y attendait dans le vestiaire. Les remplaçants étaient dégoûtés et les autres n’étaient pas prêts. Cette défaite nous a fait mal. Et ensuite, le coach n’a jamais réussi à redresser la barre. » Là encore, la richesse de l’effectif parisien devrait éviter à Blanc de réitérer ce type d’erreur.

Un champ de ruine inimaginable au Camp des Loges

Outre l’incroyable dégringolade au classement d’il y a trois saisons, Bordeaux paie encore aujourd’hui le passage de Laurent Blanc. Forts de leur succès, les Girondins, à la demande de leur entraîneur, avaient à l’époque revalorisé et surtout prolongé nombre de contrats de l’effectif professionnel suite au titre de champion de France arraché en 2009 : à effectif de Ligue des champions, salaires de Ligue des champions. Avec prolongations, l’écroulement soudain étant assez peu prévisible. Un train de vie que le club dirigé par le président Triaud ne peut assumer sans qualification pour la Ligue des champions et qui force le club à dégraisser non sans mal depuis, en abandonnant toute forme d’ambition sérieuse. Si la direction bordelaise est également à blâmer dans cette affaire, rien ne l’obligeant à céder aux désiderata de son entraîneur, celle du Paris Saint-Germain est à l’abri de ce type de mésaventure. Crédits illimités obligent. Là encore, les fans parisiens n’ont rien à craindre.

La tâche de Laurent Blanc au Paris Saint-Germain ne sera pas aisée. Succéder au monstrueux Carlo Ancelotti, gagner le respect de stars qui exigent d’être entraînées par une star – à Blanc de leur prouver qu’il en est une -, remporter plus que « simplement » le championnat, faire face au glouton monégasque et offrir du spectacle à un public de plus en plus exigeant sont autant de challenges qui seront compliqués à relever. Mais qui n’ont rien à voir avec sa fin de parcours raté à Bordeaux. Rien du tout.

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Par Mathias Edwards

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