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Gunners en danger

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Gunners en danger

Après le nul concédé à Dortmund, Arsenal est dans l'obligation de battre l'Olympiakos, adversaire le plus faible du groupe, ce soir à l'Emirates. Décimés par les blessures et auteurs d'un début de saison catastrophique, les Londoniens doivent engranger de la confiance pour sortir de la crise.

Il y a encore peu de temps Arsenal aurait fait office d’épouvantail dans ce groupe F. Mais le club londonien a passé un été pourri et la hiérarchie imposée par les quatre chapeaux ne reflète plus forcément la si malléable Vérité sportive. Aujourd’hui trois équipes peuvent prétendre à la qualification voire à la tête de la poule: Arsenal, donc, mais aussi Dortmund et l’OM, dans l’ordre. Comme souvent dans ce genre de configuration, la qualification passe par un sans faute contre la quatrième roue du carrosse. Les Marseillais l’ont compris en allant chercher les trois points au Pirée lors du premier round. Dans le même temps, les ouailles d’Arsène Wenger pensaient tenir une victoire logique en terre teutonne jusqu’à la 88ème minute et une patate de Perisic dans la lucarne d’un Szczesny déconfit.

Il faudra donc battre l’Olympiakos ce soir pour grappiller des points sur les deux concurrents directs qui s’affrontent au Vélodrome. Pour se placer, aussi, avant la double confrontation face à l’OM, chroniquement vulnérable face aux gros bonnets en Champion’s League et largement à la portée des Gunners. Peut-être, enfin, que l’affirmation d’une certaine suprématie sur la scène européenne, du moins dans son groupe, permettra de relancer la machine en Premier League. Bref, l’idée, c’est bien entendu pour les londoniens d’amorcer, après la victoire probante en championnat ce week-end face à Bolton, une dynamique afin de ne pas passer l’automne et l’hiver à poil. Parce que le club traverse depuis quelques mois la période la plus difficile de l’ère Wenger.

Time Crisis

Crise. Voilà un terme que l’on n’entend que très rarement dans le football british, spécialement parmi les équipes du Big Four. Arsenal en a pourtant épousé une belle. Lassés de ne pas orner leur palmarès de lignes supplémentaires, certains cadres ont décidé de quitter un navire qui n’a plus rien gagné depuis 2005. Nasri et Clichy ont cédé aux sirènes de Manchester City tandis que Fabregas est rentré à la maison se goinfrer de titres. Aussi, des seconds couteaux, précieux pour la profondeur de banc, sont allés chercher du temps de jeu loin de l’Emirates. Bendtner, Vela, Eboué, Denilson sont de ceux-là.

On reconnaît aussi la crise à la réponse du principal intéressé, Arsène Wenger, tout à l’urgence. D’ordinaire prévoyant, imperturbable et droit dans sa doudoune, l’Alsacien avait pour habitude de recruter jeune et parier sur le long terme. Pris de court par un contexte oppressant, le manager a foulé nombre de ses principes. Pour recomposer un effectif rachitique et combler les manques, il a recruté du joueur expérimenté, à la relance. Si Arteta est sûrement un choix judicieux pour remplacer Cesc, on peut légitimement se poser la question en ce qui concerne Per Mertesacker et André Santos, à l’agonie lors de la défaite 4-3 à Blackburn. Ou encore Benayoun, bon joueur de complément mais accroc à l’infirmerie depuis son départ de Liverpool. Dans la panique, le méchant Arsène est même allé jusqu’à kidnapper le Coréen Park dans un hôtel lillois au nez et à la moustache de Michel Seydoux. Tout ça pour une petite apparition en Carling Cup.

L’ère Van Persie ?

La désormais historique fessée subie à Old Trafford en début de saison (2-8) a mis en lumière l’inéluctable retard qu’est en train de prendre Arsenal sur ses rivaux. Wenger, habitué à se faire déchirer par la presse anglaise, a même du faire face aux critiques de certains de ses supporters. Comme une lueur d’espoir, la victoire 3-0 face à Bolton samedi dernier fait office de match référence. Malgré une première période poussive les Gunners ont su se sortir les doigts au retour des vestiaires et tuer le match, évitant ainsi cette satanée perte de points dans le money time. On a même retrouvé certains enchainements offensifs d’antan. On a surtout constaté la consécration du nouvel homme fort du dispositif londonien : Robin Van Persie. Le Néerlandais a planté un doublé et atteint ainsi la barre des 100 pions au club. Son entente avec Gervinho et Walcott sur le front de l’attaque laisse présager de belles choses. Van Persie agirait ainsi comme le véritable catalyseur du jeu d’Arsenal.

Malheureusement, la poisse semble bien accrochée aux basques des Canonniers. Pour le match de ce soir Wenger devra se passer des services de nombreux titulaires. Gervinho, Koscielny, Walcott et Wilshere, blessés, regarderont le match des tribunes. Si les deux premiers seront sans doute de retour pour le derby contre l’ennemi Tottenham dimanche, Walcott et surtout Wilshere (de retour en février) voient leur séjour à l’infirmerie prolongé. Autant dire que Van Persie devrait se sentir bien seul ce soir face aux défenseurs du Pirée. Un adversaire qu’il faudra éviter de trop sous estimer malgré tout. Car même si le duel est déséquilibré, les hommes de Valverde ont repris leur championnat depuis leur match face à Marseille. Deux matchs et deux victoires plus tard ils se présentent à l’Emirates avec le plein de confiance et un Mirallas en jambes. Qui l’eût cru. Même si l’opposition du soir ne marque pas un tournant, un succès entraînerait Arsenal dans une spirale positive favorable à une douce sortie de crise. Comme pour prévenir que la plaie est encore bien ouverte, Robin Van Persie a, de son côté, refusé de parler prolongation. Pour l’instant. Histoire de laisser une petite place à l’optimisme ?

Michaël Simsolo

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