- C3
- Gr. H
- Lille-Sparta Prague (2-1)
Galtier encense Burak Yılmaz
Se retrouver mené 1-0 à vingt minutes du terme sur le seul tir cadré adverse : c’est le scénario frustrant qu’ont vécu le LOSC et Christophe Galtier ce soir face au Sparta Prague. Mais le coach lillois l’assure : il n’a pas paniqué après le pion surprise des Tchèques.
« À 11 contre 10, être mené contre le cours du jeu, ça peut faire mal à la tête, a admis le coach lillois en conférence de presse. Mais ce n’est pas ce que j’ai ressenti. Sur le banc, ça a de quoi vous faire rager, mais il faut rester calme, lucide et analyser la situation. Je savais qu’on aurait l’opportunité d’égaliser. Il fallait trouver de la largeur par nos latéraux, c’est pour ça que j’ai pris l’option de mettre Tim’ (Weah) côté droit, et apporter de la présence dans la surface avec Burak (Yılmaz). Il fallait maintenir une pression et ne pas abdiquer, et sur ce point-là les joueurs ont été parfaits. Les entrants ont été très bons, mais le mérite revient à tout le groupe. »
Un homme, malgré tout, était dans toutes les bouches lors de la conf’ d’après-match : Burak Yılmaz, auteur d’un doublé express après son entrée. « J’ai eu une discussion avec lui au début de la compétition, a confié « Galette », interrogé sur le statut de remplaçant du Turc. J’ai compris qu’il était difficile pour lui de jouer jeudi et dimanche, mais qu’il pouvait être utile sur certains bouts de matchs en Coupe d’Europe. Il préfère être un entrant en Coupe d’Europe parce qu’à 35 ans, on ne peut pas jouer tous les matchs, surtout à ce niveau. Mais il reste disponible. À l’image de José (Fonte), ce sont des joueurs qui vivent football, mangent football, savent contre qui ils jouent, connaissent l’importance des rendez-vous, et ont une préparation individuelle et une hygiène de vie quasi parfaites. Le voir à ce niveau ce n’est pas un hasard. D’ailleurs je me rappelle qu’à sa conférence de presse de présentation, il a dit : « Je suis là pour encadrer, mais aussi pour marquer. » »
Mission accomplie pour le Turc, auteur de ses deux premiers pions sur la scène européenne avec Lille après avoir déjà planté six caramels en Ligue 1. Ligue 1 que les Dogues retrouveront « bientôt, très bientôt » : dimanche dès 13h contre Monaco. Un horaire pas vraiment du goût du coach nordiste : « C’est difficile de caser les matchs, je le sais, et c’est vrai que nous avons eu des matchs à 21h le dimanche. Mais il y a une différence entre jouer à 13h ou 17h, et une grosse différence entre 13h et 21h. Nous savions que Nice (qui affrontera Reims à 17h dimanche) était éliminé et pouvait faire tourner ce soir contre Leverkusen, on aurait peut-être pu inverser ces matchs-là… Ou inverser Lille-Monaco avec Metz-Lyon (dimanche à 21h). J’ai essayé, c’est comme ça. Mais ça ne nous empêchera pas d’être présents dimanche et de tout donner. » L’ASM est prévenue.
SB, au stade Pierre-Mauroy