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G.Tafforeau : «Le retour à la normale»

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G.Tafforeau : «Le retour à la normale»

Nom : Tafforeau. Prénom : Grégory. Surnom : Taff. Viré du LOSC la saison dernière, Taff a fait le taf à Caen, son club formateur, en Ligue 2. A 34 ans, le voici de retour en L1 avec le Stade Malherbe, prêt à recracher la fumée sur l'aile gauche.

Avant de parler Caen, parlons Lille. Il était où le problème ?

C’était qu’à Lille, on ne me voulait plus donc… Même avec un an de contrat, le club voulait que je parte donc… Voilà, après pourquoi ?… Moi je ne pouvais pas rester dans une situation comme ça où j’étais à l’écart du groupe. Caen est arrivé assez tôt sur les rangs, en plus c’était mon club formateur, donc il y a aussi une petite histoire de cœur là-dedans et voilà. Après je savais aussi qu’il y avait un beau challenge ici à relever, que l’équipe avait le niveau pour remonter. Moi je ne regrette pas mon choix vu qu’on a vécu une belle saison l’an passé en Ligue 2.

Tu avais des touches pour rester en Ligue 1 à cette époque ?

Oui oui. Bon il aurait fallu attendre un petit peu puisqu’à l’époque on venait tout juste de reprendre. Mais la situation était plus qu’inconfortable. Donc il fallait vite retrouver un club et le goût de jouer. Et puis travailler avec des gens en qui on a confiance.

C’est quand même étrange d’avoir été jeté comme ça du LOSC…

Ouais. Moi, je suis encore bien marqué par ça de toute façon. J’aurais bien aimé qu’on m’explique. Je suis parti de là-bas comme ça, assez rapidement, un peu comme un voleur. Voilà, en tout cas, j’ai beaucoup appris cette année-là. C’est un monde difficile, un monde où on n’a pas d’amis.

Finalement, tu ne dois pas regretter le choix caennais ?

Bah c’est sûr, je suis arrivé ici, je connaissais le club, vu que j’ai vécu ma formation ici. Je savais que le club n’avait pas changé depuis l’époque où moi j’y étais. Et puis, il y avait quand même un groupe de bon niveau, un peu plus de la moitié avait déjà connu la Ligue 1. C’est sûr que je regrette pas mon choix et on a vécu vraiment une belle saison l’année dernière. C’est peut-être le retour à la normale que de revivre des matches de Ligue 1.

Dans la préparation, vous en êtes-où ?

Pour l’instant, on en est à peu près à la moitié. On vient de finir, je dirais, le travail long, le foncier. On est encore sur une période où on est assez fatigués et c’est difficile de retrouver les rythmes de matches normaux.

Pour l’instant, qu’ont donné les matches amicaux ?

On a gagné le premier. Ce n’était pas contre l’UNFP mais c’était une équipe de chômeurs apparemment. C’était un agent qui avait organisé un match comme ça pour des joueurs qui étaient sans club. Et le deuxième match, là, on a perdu, 1-0 contre Le Havre.

Déplacement au Vélodrome puis réception de Lyon : votre début de calendrier, il est un peu casse-gueule pour un promu, non ?

On va être dans le dur d’entrée de jeu. Maintenant à choisir, moi, jouer les gros dès le départ, je pense que ça peut être aussi une bonne chose. Il y a peu d’équipes qui sont déjà à 100% en tout début de championnat. L’avenir nous le dira. Nous, ça nous permet surtout de rien négliger et puis d’être vraiment prêts dès le 7 août parce que les 6 ou 7 premiers matches sont vraiment très très costauds.

Mentalement, vous devez sans doute vous préparer en conséquence…

Peut-être ouais. Se dire qu’on a quasiment les plus grosses équipes du championnat à jouer d’entrée de jeu, je pense qu’au niveau de la concentration et du sérieux, ça nous oblige à en rajouter un petit peu, à rester peut-être plus sérieux que d’habitude. Déjà le passage de la Ligue 2 à Ligue 1, c’est on ne peut plus motivant. Et on sait aussi que notre public sera assez exigeant de ce côté-là.

La descente de 2009 est oubliée à Caen ?

Elle a fait beaucoup de mal. Je pense même qu’elle n’est pas tout à fait digérée. Ça revient souvent sur le tapis quand on discute avec les gens. C’était surtout dû au fait que cette année-là, l’équipe était quand même de qualité. Il y avait beaucoup d’autres clubs qui étaient inférieurs sur le papier. Donc c’est pour ça que c’était d’autant plus “rageux” de descendre avec une équipe qui avait le niveau. C’était une belle désillusion. Elle va nous servir pour ne pas refaire les mêmes erreurs cette année.

Le Caen de cette saison, il ressemble au Caen de l’année dernière ?

L’équipe a un petit peu changé quand même. Au niveau des recrues, on a quand même des joueurs aux profils assez particulier, avec Mollo et Hamouna qui sont deux joueurs extrêmement rapides sur les côtés, qui percutent sans cesse. En plus, on est une équipe qui aime bien avoir le ballon, maîtriser le jeu pour passer sur les côtés. Donc là, de ce côté-là, pour nous, ce sont des armes supplémentaires par rapport à l’an passé. Après, je pense qu’on gardera le même style dans le jeu, et puis il faudra qu’on garde surtout l’état d’esprit, la mentalité qui nous a fait briller l’année dernière.

L’objectif du SM Caen pour cette nouvelle saison, c’est…

… le maintien. Je me souviens que l’année de la descente justement, le club avait très très bien démarré, et puis s’était peut-être vu un petit peu trop beau, il y a une claque qui a suivi. C’est déjà une erreur qu’on ne recommettra pas. On mise beaucoup sur notre parcours à domicile justement pour essayer de se maintenir le plus vite possible. Et puis on a vu des équipes comme Montpellier qui étaient promues, qui ont créé la surprise. Alors on se dit pourquoi pas nous ? En tout cas, pour en arriver là, il faudra surtout ne pas rater le début de championnat qui est primordial.

Pour finir, la Coupe du Monde, c’est agréable de la vivre en plein stage ?

Ça discute beaucoup autour de ça. Généralement on suit les matches tous ensemble. Pour le collectif, ça peut être un plus intéressant. Après, on compte beaucoup aussi sur ces stages-là pour la cohésion du groupe, pour apprendre à connaître les nouveaux. Quand il y a des matches comme ça, ça facilite aussi un peu plus les choses. Au-delà de ça, on a vu quelques beaux matches sur la fin mais globalement ce n’était pas très très passionnant.

Ronan BOSCHER

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