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Fofana : « Tout ou rien »

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Fofana : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Tout ou rien<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Mohamed Fofana espère vivre des jours heureux. Ce soir, Nice lui rend visite à Toulouse et lundi première cap avec le Mali. Le but : tout donner.

Comment te sens-tu avant ce match contre Nice ?

Bien et je le sens bien. On s’est donné un peu d’air après la victoire à Lens. Maintenant, on veut enchainer avec un autre succès, à domicile. Ce sera compliqué parce que Nice est une équipe qui joue avec un bloc très bas à l’extérieur. Ce sera à nous d’imposer un gros rythme d’entrée. Surtout qu’on doit se racheter devant nos supporters. On a été un peu sifflé après le match contre Sochaux.

Avant le match contre Lens, ton coéquipier Franck Tabanou nous parlait de maintien. Vous commenciez à baliser ?

Après la défaite contre Sochaux (0-1), on a avait les boules. Et contre Lens, l’objectif c’était avant tout de stopper cette série de quatre défaites. On est pas allés là-bas pour ne pas perdre mais presque. On n’a pas été extra mais costauds. On savait, vu le contexte, la place des Lensois au classement, la pression du public qu’on allait avoir des espaces.

Santander a marqué contre Lens. Ca y est, Toulouse a un attaquant ?

Le problème n’est pas que celui des attaquants mais c’est un problème collectif. Nos milieux de terrain ratent beaucoup d’occasions aussi. On est en manque de réussite. Alors on pointe du doigt Santander et Tafer parce qu’avant on avait Gignac qui mettait but sur but. Mais ce n’est pas facile de remplacer Dédé. Santander et Tafer sont encore jeunes. Et puis, ils n’ont pas les mêmes caractéristiques que Dédé. Ce n’est plus le même système de jeu et on doit s’y faire.

Le TFC reste sur deux défaites de rang à domicile. Comment expliques-tu cette mauvaise brochette ?

On a seulement perdu deux matches en 2011 et avant ça on restait sur quatre victoires, au Stadium. On ne peut pas non plus dire qu’on galère à la maison. Contre Rennes, on perd 2-1 mais on fait un match solide, on rate pas mal d’occasions.

En début de saison, tout le monde voyait Toulouse jouer l’Europe. Aujourd’hui, on nous parle de maintien. Vous jouez quoi au juste ?

Au départ, on visait la première partie de tableau. Mais normal qu’on parle de maintien. On est qu’à 7 points du premier relégable. Et quand on regarde plus haut, on est à 3 points du sixième… Ce championnat est tellement serré. Notre objectif, c’est d’être plus réguliers dans nos performances. Parce qu’avec nous, c’est tout ou rien.

Et comment expliques-tu cette irrégularité ?

C’est dur à expliquer… Je ne sais pas si c’est mental ou physique… Nous, on aborde nos matches concentrés, appliqués.

Tu as 26 ans et tu as passé toute ta carrière au Téfécé. Tu ne commences pas à avoir envie de bouger ?

Pour le moment, je n’y pense pas trop. Je me sens bien ici. C’est un club qui me convient bien. Après, passer toute sa carrière dans le même club, c’est difficile. Arrive un moment où on a envie d’autre chose. Mais là, je veux avant tout finir ma saison.

Comment un gamin du 95 s’est-il retrouvé à faire sa vie dans la Ville Rose ?

J’ai grandi à Argenteuil. Je suis allé voir mes premiers matches au Parc. Le PSG faisait rêver avec les Weah, Rai, Leonardo, Valdo et Amara Simba… D’ailleurs le club m’avait approché pour rejoindre leur contre de formation mais à l’époque ce n’était pas une référence en ce domaine. J’ai préféré Toulouse.

Et puis lundi, une nouvelle étape dans ton parcours : première sélection avec le Mali…

On affronte le Zimbabwe à Bamako. C’est un projet intéressant avec une nouvelle génération qui s’installe. La fédération malienne m’avait approché pas mal de fois auparavant mais je ne me sentais pas prêt jusqu’ici. Le moment est venu. Je suis très content et mes parents sont très fiers même s’ils ne m’ont jamais mis la pression avec ça.

Propos recueillis par Nicolas Vilas

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

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