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États-Unis-Mexique, destins contraires et question de suprématie

Par Nicolas Jucha
États-Unis-Mexique, destins contraires et question de suprématie

Ce samedi, États-Unis et Mexique se disputent au Rose Bowl de Pasadena le droit de représenter la CONCACAF lors de la prochaine Coupe des confédération en 2017. Avec d'un côté Jürgen Klinsmann, entraîneur installé pour le long terme, et de l'autre Ricardo Ferretti, présent le temps d'un intérim.

La CONCACAF désigne son champion tous les deux ans. Ce qui, pour envoyer un seul représentant en Coupe des confédérations, pose problème. Alors les dirigeants nord-américains ont trouvé la parade en créant la CONCACAF Cup, dont la première édition se déroule ce samedi au Rose Bowl de Pasadena, pour une affiche de rêve entre les deux géants régionaux que sont les États-Unis et le Mexique. Les hommes de Jürgen Klinsmann, vainqueur de la Gold Cup 2013, défient donc ceux de Ricardo Ferretti, vainqueur de l’édition 2015 face à la Jamaïque. Deux leaders continentaux aux trajectoires opposées.

Landon Donovan met la pression sur Klinsmann

Côté américain, Jürgen Klinsmann sort d’une campagne de Gold Cup foirée avec une élimination en demi-finale face aux Jamaïcains (1-2). Maintenu par Sunil Galati, le président de la Fédération américaine qui voit en lui un bâtisseur sur le long terme, le technicien allemand est sous contrat jusqu’à 2018 avec un double rôle de sélectionneur et directeur technique. De quoi dire qu’il a les clés du camion, et cela ne plaît pas forcément à tout le monde vu que depuis deux ans, il n’aligne jamais deux fois le même onze. Non retenu pour le Mondial 2014, ce qui peut expliquer ses propos acerbes, le légendaire Landon Donovan n’y est pas allé de main morte en disant que Klinsmann devrait sauter s’il échouait à battre les Mexicains : « La réalité, c’est qu’aujourd’hui, n’importe où dans le monde, si un entraîneur a ces résultats-là, et perd ensuite contre le Mexique, il est viré. Si Jürgen veut maintenir les joueurs à un certain niveau de pression, il doit lui aussi se soumettre à cette pression. » Les propos du centenaire en sélection et retraité depuis un an ont lancé un débat de l’autre côté de l’Atlantique, sur la pertinence de pousser l’Allemand dehors. A priori, il n’est pas menacé, car si le président de la Fédération américaine avait voulu sa tête, rien n’était plus facile de la couper après le fiasco de la Gold Cup : en 2011, Robert Bradley avait été remercié après avoir perdu en finale face au Mexique. Après une quatrième place en n’ayant su battre la Jamaïque et le Panama, Klinsmann est toujours là. Notamment parce qu’il a remporté l’édition 2013 avant d’atteindre les huitièmes de finale de la Coupe du monde il y a un an. Mais conscient que le vent pouvait tourner rapidement, le sélectionneur allemand a décidé d’éviter les prises de risque inutiles avant d’affronter les Mexicains, en concoctant une sélection pleine d’expérience avec pas moins de sept joueurs à plus de 50 sélections.

Ferretti ne fait que passer

Côté mexicain, la situation est totalement opposée. La Tri vient de remporter la Gold Cup, mais a dégagé le coach qui l’a menée au sommet du foot continental, Miguel Herrera, coupable de s’être battu avec un journaliste. En même temps, le succès en Gold Cup était un peu chanceux avec une qualité de jeu douteuse… Pour ce match décisif contre les Américains, c’est donc l’intérimaire Ricardo Ferretti – également entraîneur d’André-Pierre Gignac chez les Tigres – qui sera sur le banc. Pas idéal alors que le prochain sélectionneur, Juan Carlos Osorio, est quasiment intronisé après son départ de São Paulo et devrait débuter pour le début des qualifications au Mondial 2018. Sous la direction de Ferratti, le Mexique a disputé deux rencontres pour autant de matchs nuls contre le Trinidad-et-Tobago, puis l’Argentine. Après un entraîneur sur le départ, quelques cadres en mauvais état – Giovani dos Santos déjà forfait, Andrès Guardado et Rafael Márquez incertains – et aucune victoire dans les cinq dernières confrontations, El Tri paraît mal barrée, d’autant plus qu’au Rose Bowl, le public poussera la Team USA. À moins que le Mexique n’ait le profil type de l’emmerdeur de service qui, en dépit des vents contraire, fera tout pour pourrir la vie des 90 000 supporters du Rose Bowl.

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Par Nicolas Jucha

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