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Dix raisons de croire à la qualification de Lille

Par Alexandre Pedro et Swann Borsellino (avec MF e
4 minutes
Dix raisons de croire à la qualification de Lille

Sous prétexte que le LOSC a perdu ses trois premiers matchs, plus personne ne voit les Lillois sortir vivants de leur groupe en Ligue des champions. D’accord, l’affaire est plutôt mal barrée (surtout avant d’aller à Munich), mais on a trouvé des motifs d’espoir. Dix même.

Parce que c’est possible mathématiquement

En foot, on ne badine pas avec les chiffres. Avec trois victoires et neufs points, les Lillois peuvent encore espérer passer l’automne. À l’aise avec les chiffres, Rudi Garcia maîtrise parfaitement le calcul et y croit… un peu. « Tant que mathématiquement, la qualification pour les huitièmes de finale est encore possible, on jouera ce qu’il nous reste à fond. Il faudra donc que l’on aille gagner à Munich. » Et à Borisov. Et contre Valence. Et croiser les doigts. Et se rappeler qu’un illuminé a déclaré un jour « qu’impossible n’était pas français » .
Parce que d’autres ont montré le chemin à suivre et qu’ils n’étaient pas franchement les meilleurs
On a tous eu un ami pas très doué en cours et avant le bac, on lui a tous dit : « Non mais t’inquiètes, tu te rappelles Jacky ? Il était con ? Bah il l’a eu. Sans rattrapage. » Avant leur déplacement à Munich, les Lillois pourront penser à Marc Planus et Mathieu Chalmé, des mecs qui ont violenté les Bavarois sur leur propre terre. Et si cet espoir ne suffit pas, pas besoin de sédatifs, une petite pensée nostalgique et éméchée suffit. Johnny Ecker. Remember ? Ouais, LOSC – Parme, Stéphane Pichot, Dagui Bakari, et coup franc extraordinaire. De quoi se mettre un peu de baume au cœur à l’idée d’un exploit européen que le Newcastle de Laurent Robert et d’Olivier Bernard a réalisé en 2002. Bon, d’accord, il n’y avait pas de huitièmes de finale à l’époque, mais si une équipe aussi « lose » que Newcastle l’a fait, pourquoi pas le LOSC ? Quoi Túlio De Melo ne vaut pas Alan Shearer ? Et Gianni Bruno ?

Parce que Lille va mieux

C’est assez rare cette saison pour le souligner : Lille est sur une série. Trois victoires en trois matchs et dix points sur douze pris en Ligue 1. Solide, surtout quand on voit que depuis Halloween, le cadavre de Salomon Kalou a un peu ressuscité. Bon, pas encore au niveau de son grand-frère en plein période auxerroise, mais pas mal quand même. Plus tranchant et presque intéressant, l’Ivoirien donne de l’espoir aux supporters lillois, au même titre que son partenaire Nolan Roux, qui retrouve le chemin des filets après s’être perdu en forêt. D’ailleurs, on parle beaucoup moins d’Eden Hazard ces derniers temps et ça, c’est plutôt bon signe. Et puis, on est jamais à l’abri de retrouver Marvin Martin. Aux dernières nouvelles, il skypait avec Ryad Boudebouz et Vincent Nogueira.

Parce que Martine Aubry veille

Martine Aubry l’a montré lors de son élection à la tête du PS au détriment de Ségolène Royal : elle sait gagner les matchs perdus d’avance. Et peu importe la manière. Elle qui ne sort jamais sans son écharpe du LOSC va enfiler son maillot floqué « Aubry 59 » pour jouer dur et placer ses hommes. Et puis elle a tellement poussé pour que Lille obtienne enfin son Grand Stade, qu’il faudrait songer à lui faire le plaisir de taper Valence et Borisov à la maison, non ?

Mais aussi :

Parce qu’une Ville qui arrive à faire d’une simple friperie géante un évènement majeur n’est plus à un exploit près.

Parce qu’en cas de qualification, Michel Seydoux a promis à Florent Balmont une « date » avec sa nièce Léa Seydoux. Et promis, ça ne se passera pas dans le coffre d’une voiture avec Pierre-Alain Frau.

Parce que Dimitri Payet va grouper ses trois matchs de l’année contre le Bayern, Valence et Borisov. Hasardeux calcul astral ? Non, le cyclothymique réunionnais s’est acheté une régularité depuis le début de l’automne. Des buts, des galettes pour ses attaquants et une activité toute nouvelle pour lui, l’ancien Stéphanois pète le feu et est impliqué sur les trois quarts des buts de son équipe.

Parce qu’en eaux troubles, dans le grand bain du Bayern, Lille va forcément s’en sortir. Inutile de le rappeler, Lille n’est jamais aussi à l’aise qu’au bord de la noyade. Pas pour rien que Lille flottante. Pas mieux…

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