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Dix ans après son Ballon d’or, hommage à Kaká en dix dates

Par Simon Stéphan
Dix ans après son Ballon d’or, hommage à Kaká en dix dates

Il y a dix ans tout pile, Kaká remportait le Ballon d’or devant Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Le sommet d’une carrière qui laisse à tous les fans de ballon rond un goût aussi amer qu’étaient sucrés ses plats du pied. De Brasilia à Orlando, hommage en dix dates au dernier homme à avoir privé les deux autres monstres de la plus haute distinction individuelle.

22 avril 1982 – Première percéeRicardo Izecson dos Santos Leite voit le jour le 22 avril 1982 à Brasilia, s’apprêtant à vivre une enfance loin des clichés – comprenez : des favelas – dans une banlieue aussi classieuse que le sera son jeu. Tout le monde l’appelle Ricardo jusqu’à ce que son petit frère Digão débarque et le baptise Kaká, faute de mieux. Personne ne pense donc aux jeux de mots pourris dans la famille, sinon le petit dernier aurait été voir l’orthophoniste.

Octobre 2000 – L’accident bête La plus grand frayeur de ta carrière, c’est cette grosse entorse de la cheville au collège. Celle de Kaká, c’est une fracture de la sixième vertèbre du cou après un saut – manqué – dans la piscine de ses grands-parents à 18 ans. Les légendes s’écrivent comme ça. Et si ce sont une attelle et quelques glaçons qui ont soigné ta blessure, le petit Ricky a reçu l’aide d’un vieux pote : « Dieu m’a aidé à guérir alors que je risquais d’être paralysé pour toujours sur une chaise roulante. » Excuse-le.

1er février 2001 – Débuts fracacassantsDix ans après avoir enfilé la tunique du FC São Paulo, Kaká joue pour la première fois avec les seniors le 1er février 2001. Il marque 12 buts en 27 matchs cette saison-là, dont deux en deux minutes en finale du tournoi Rio-São Paulo, compétition qui regroupait les meilleures équipes des deux villes. De quoi se bâtir un surnom.

30 juin 2002 – Patron incognitoSélectionné pour la première fois en équipe du Brésil le 31 janvier 2002, Kaká parvient à s’immiscer dans la liste des 23 de Luiz Felipe Scolari pour le mondial en Corée du Sud et au Japon. Pas favorite, la Seleção déjoue les pronostics et s’appuie sur un merveilleux Ronaldo pour remporter sa cinquième Coupe du monde. L’espoir de São Paulo ne joue que 19 minutes durant la compétition, mais écrit tout de même une des plus belles lignes de son CV.

18 août 2003 – Ciao Associazione Calcio MilanL’AC Milan fait une sacrée affaire en récupérant Kaká pour 8,5 millions d’euros. Le jeune homme de 21 ans rejoint le vainqueur de la Ligue des champions précédente dans la peau d’un outsider. Aussi talentueux soit-il, Carlo Ancelotti annonce d’entrée qu’il devra se battre avec Rui Costa et Rivaldo pour une place aux côtés de Gattuso, Pirlo ou encore Seedorf, rien que ça. Leonardo, qui vient de rejoindre les bureaux du club, pense à le prêter au PSG, mais fait bien de se raviser : le prodige étale son talent sur l’Europe et est élu meilleur étranger de Serie A en fin de saison, avec en point d’orgue une passe décisive sur le but du titre inscrit par Shevchenko. Pas de regret pour Paris : il aurait mis quatre saisons à s’acclimater.

23 mai 2007 – L’apogéeDeux ans quasi jour pour jour après avoir joué le mauvais rôle dans un des scénarios les plus renversants de l’histoire du ballon rond, l’AC Milan se venge de Liverpool et remporte la coupe aux grandes oreilles. Le club lombard remercie comme il se doit son numéro 22 : il sauve son équipe en prolongation en huitièmes, marque de nouveau en quarts, puis deux fois en demies avant de provoquer le coup franc à l’origine du premier but en finale, et de délivrer une passe décisive à Pipo Inzaghi sur le second. Le Ballon d’or lui tend les bras.
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2 décembre 2007 – Kaká en or massifPour la première édition « mondialisée » du Ballon d’or, Kaká convainc toutes les confédérations, devançant Leo Messi et Cristiano Ronaldo. La nouvelle vague du football mondial déferle, balayant Thierry Henry et Ronaldinho, sans se douter que son Kaká rejoindra la plage plus vite que prévu. Qu’importe, il reste le dernier à avoir privé la Pulga et CR7 du trophée.

8 juin 2009 – Le début de la finAnnoncé un peu partout après son Ballon d’or, Kaká rejoint finalement le Real Madrid à l’été 2009 en même temps que Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, pour 67 millions d’euros. Le début de la fin : il passe son temps à gérer une pubalgie chronique, une douleur au genou, l’éclosion de Mezut Özil et les critiques des socios. Le joueur dispute seulement 85 matchs en quatre saisons et repart de Madrid par la petite porte.

2013- 2017 – Le plus long jubilé du mondeC’est un comble pour un joueur qui n’a jamais fait de l’argent une priorité, mais Ricky en aura rapporté beaucoup à certains. À l’AC Milan d’abord, qui l’engage gratuitement le 2 septembre 2013 quatre saisons après l’avoir vendu 67 millions, pour une belle tournée d’adieux. Puis à la MLS un an plus tard, en rejoignant David Beckham et Thierry Henry dans le club des ambassadeurs de la ligue nord-américaine. Et tiens, il fait également une pige à São Paulo entre les deux, histoire de parfaire le jubilé.
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15 octobre 2017 – Clap de fin ?Après trois ans sous le soleil floridien, Kaká annonce qu’il ne prolongera pas son contrat et joue son dernier match le 15 octobre : de son propre aveu, il ne prend plus de plaisir sur les pelouses à cause de ses douleurs physiques. On l’annonce pourtant du côté de São Paulo, pour boucler la boucle, ou encore en Chine… Avant un retour à Milan ? On s’y perd. Et, malheureusement, Kaká s’y est perdu lui aussi.
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Par Simon Stéphan

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